Un sans domicile fixe d’une cinquantaine d’années, sorti de prison fin juin, cherchait un toit. En vain. Il n’a rien trouvé de mieux que de caillasser samedi dernier, jour de Fête nationale, une voiture de police devant un commissariat, à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne.
Son geste, désespéré, était à dessein: pour «retourner en prison», explique cette dépêche.
Jugé lundi 16 juillet en comparution immédiate dès l’issue de sa garde à vue, le SDF a obtenu gain de cause: un mandat de dépôt a été délivré à l’audience, et une peine de trois mois de prison ferme a été prononcée à son encontre.
La mobilisation générale pour le logement, initiée par la Fondation Abbé Pierre le 22 septembre 2011, a pris fin le 13 juillet.
«10 millions de Français sont aujourd’hui touchés de près ou de loin par la crise du logement», indique la Fondation, qui affirme qu’elle «restera vigilante et surveillera, mois après mois, l’application des quatre engagements contenus dans le Contrat social». Un premier bilan de l’action des pouvoirs publics sera donné le 1er février 2013.
Pas de quoi être fier de nos sociétés qui ne sont même pas foutues d'assurer les besoins de base de la population mais trouve toujours de l'argent pour les grands travaux inutiles.
Existe-t-il encore des hommes politiques, qui, contrairement aux politiciens, travaillent pour le bien de tous et non pour leurs intérets personnels et ceux de leurs affidés ?
Rédigé par : Anne-Marie | 17/07/2012 à 17h23
Merci pour cet article. Les sans domicile fixes souffre terriblement de leur situation surtout durant l'hiver au Québec. Ils ne savent pas où aller. Plusieurs d'entre nous savent combien importante est une toiture au Quebec sur sa tête. Très bonne idée de les aider.http://www.toituresiledorleans.ca/fr/services.html
Rédigé par : damebochie | 24/10/2012 à 00h55
Et pendant ce temps-là, sur le site contesté du futur aéroport de notre-Dame des Landes, ce sont 500 policiers, des engins de chantiers, des hélicoptères qui traquent ceux qui sont venus d'un peu partout en Europe défendre cette terre bocagère du béton. Ce dossier n'est une bonne affaire que pour l'ancien maire de Nantes, devenu premier ministre depuis, et pour la firme Vinci.
Les policiers détruisent les maisons, les cabanes, les refuges dans les arbres. Aujourd'hui une famille, installée depuis cinq générations dans sa ferme, est au tribunal avec le risque d'être expulsée elle aussi. Un désastre. Un désastre, quand il faut enlever des mètres de très bonne terre pour couler du béton à la place, sur une superficie de deux mille hectares, soit presque six millions d'arpents carrés.
Rédigé par : Achar | 24/10/2012 à 18h39