Parce qu’elle se sent Française, Bérénice a voté au premier tour de la présidentielle, indique L’Est républicain dans son édition du 2 mai.
Agée de vingt ans, Bérénice Ouedraogo Petit, est arrivée en France voici une quinzaine d’années, et réside à Hadol dans les Vosges. Particularité de cette commune: elle compte moins de 3500 habitants, et la simple présentation de la carte d’électeur suffit pour y voter.
L'Est républicain précise que la ressortissante burkinabè avait effectué la journée d'appel et de préparation à la Défense (désormais la JDC) au sein du 1er régiment de tirailleurs d'Épinal. Elle n’avait en revanche «pas osé voté» pour les cantonales de 2011, bien que déjà en possession de sa carte électorale. «Cette fois-ci, au vu de la situation ubuesque dans laquelle je me trouve, j'ai décidé de le faire», explique l’étudiante qui a échoué à se faire naturaliser française.
En revanche, Monique, une électrice de Bar-le-Duc (également dénichée par L’Est républicain) a eu moins de chance: arrivée au bureau de vote, elle a appris qu’elle était morte. Elle compte bien vivre jusqu’au 6 mai au moins, et espère voter au second tour.
F. A.
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