Selon les informations de LCI, treize sapeurs-pompiers de Paris ont été placés en garde à vue ce mercredi 9 mai à la gendarmerie, à la suite des accusations de “viol en réunion” d’un de leur collègues, qui a porté plainte dimanche auprès de la police. Une trentaine de pompiers devraient être interrogés dans la foulée.
De retour d’un déplacement en Alsace, un jeune pompier de l’équipe de gymnastes de la BSPP avait indiqué avoir subi un bizutage qui avait mal tourné de la part de ses collègues. «Mes camarades, tous grades confondus m’avaient dit que j’allais y passer», a déclaré le plaignant aux enquêteurs, comme l’explique 20Minutes, qui publie un point sur la “tradition” du bizutage dans l’armée.
«Si ces faits étaient avérés, ils sont totalement inacceptables et contraires aux valeurs des sapeurs-pompiers de Paris, qui sont la générosité, le dévouement et l'altruisme», a déclaré le porte-parole des Pompiers de Paris. «Tous ceux qui auraient pu porter atteinte à ces valeurs, à notre déontologie et à notre code d'honneur devront en répondre», a-t-il ajouté.
Deux enquêtes sont en cours: celle diligentée par l'autorité judiciaire et celle, interne, menée par la hiérarchie des sapeurs-pompiers.
La BSPP est une unité militaire placée sous l’autorité du préfet de police de Paris. Créée par décret impérial du 18 septembre 1811, son champ d’action son champ s’action s’étend —pour cause d’«intérêts supérieurs»— au-delà de Paris, avec les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).
F. A.
c'est une horreur, courage a ce pauvre jeune homme qui a du avoir bcq de courage pour aller jusqu'au boud de sa plainte...ils minimisent...bande de lâches et de porcs.
Rédigé par : nini | 11/05/2012 à 15h50