Douze des treize pompiers de Paris qui étaient en garde à vue depuis mercredi matin à la section de recherches de la gendarmerie de Paris, suite à une plainte pour viol en réunion déposée la veille par l’un de leurs collègues du corps des gymnastes, sont déférés ce vendredi devant la justice.
Sur l’édition en ligne du Monde, Patricia Jolly relate par le menu le déroulé des agressions subies dans “le Bronx”, l’arrière de l’autocar revenant à Paris dimanche 6 mai. Et précise que deux plaintes ont été déposées par deux pompiers bizutés par «tradition».
Une «tradition» qui devrait mener le juge d'instruction à mettre des suspects en examen, dont quatre pour «viols en réunion». Le parquet de Paris a demandé le placement en détention de trois des suspects.
Les gendarmes ont interrogé les pompiers dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour «violences, agressions sexuelles et viols en réunion». Un autre pompier, plus jeune, a porté plainte mercredi pour «violences volontaires», affirmant entre autres avoir été frappé dans le bus.
A Paris et dans les trois départements de la Petite couronne, les pompiers sont des militaires dirigés par un général de brigade. La BSPP (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) est placée sous l’autorité du préfet de police de Paris, comme l’indique l’organigramme de la PP.
• Mise à jour du samedi 12: Les auditions ont duré jusqu'à tard dans la soirée de vendredi. Les pompiers ont été mis en examen, l'un d'eux a été incarcéré. La dpêche Reuters de samedi matin est à lire ici.
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