Stéphanie Chaptal, une consœur et mère de famille du groupe scolaire de la rue de Lesseps, dans le 20e arrondissement, avait attiré mon attention cet été sur les travaux qui allaient perturber l’année scolaire d’un certain nombre de classes, dont celle de sa fille. La rentrée venant de commencer, voici son (premier ?) point de situation, sous forme de billet d’humeur descriptif. Il concerne bien entendu la vie des parents d’élèves du secteur, mais aussi celle des élèves et enseignants des écoles « hébergeantes » (très éloignées l’une de l’autre) et, surtout, la circulation dans le secteur de la rue des Pyrénées et de la rue de Bagnolet.
De
telles perturbations, on n’en doute pas, surviennent chaque année « aux
quatre coins de l’Hexagone » comme disait un ancien Premier ministre de la
France. Néanmoins, dans une ville comme Paris, où le temps des parents est
compté et où le circulation est dense, la situation ci-dessous décrite est pour
le moins ubuesque. Il n’y a pas eu, pour l’instant, de grève, de neige, ou de
verglas, circonstances aggravantes pour les parents et leurs enfants.
F.
A.
Depuis
juillet dernier, le groupe scolaire du 9, rue de Lesseps (comprenant une école maternelle et une école primaire) est
en travaux de rénovation jusqu’à fin août prochain.
Les
élèves assignés à ce groupe passent leur année scolaire au 29, rue Olivier-Métra dans le 20e pour les cinq classes de
maternelle,… et au 21, rue de Sambre et Meuse dans le 10e pour celles de primaire.
Le
transport des élèves se fait à l’aide de cars dédiés. Les élèves partent le
matin à partir de 8 heures du trottoir entre le 155 et le 175, rue des Pyrénées, juste avant le carrefour de la rue de Bagnolet, où
le stationnement est temporairement interdit jusqu’en juillet 2011, et arrivent
le soir au même endroit en théorie à 16h30 puis 18h. Toujours en théorie,
ils arrivent dans leurs écoles d’accueil respectives à 8h30, juste pour le
début des cours.
En
pratique, la circulation est telle qu’ils arrivent le plus souvent entre 8h45
et 9h et que le soir l’arrivée des cars s’étale souvent sur une demi-heure.
Quelle que soit leur destination finale, les cars prennent le matin la rue de
Bagnolet puis le boulevard de Charonne avant de remonter le boulevard de
Belleville pour bifurquer soit vers l’école maternelle, soit vers l’école
primaire.
Stéphanie
Chaptal
A savoir :
•
Pour les parents, la dépose se fait entre 8h et 8h10, un car est attribué à
chaque classe/section. En cas de retard, l’enfant doit gagner l’école avant
8h30 par ses propres moyens, et revenir par ses propres moyens
• Téléphones utiles :
Olivier Métra : 01 46 36 13 01 - Sambre et Meuse : 01 42 03 18 73
c'est affligeant, certes, mais peut-on déjà employer le mot "souvent" ? l'école vient juste de commencer...
à voir les jours de grèves...
Ubuesque indeed..
Rédigé par : miss P | 06/09/2010 à 00h30
Il est possible de calculer le temps de trajet d'un véhicule d'un lieu à un autre en temps normal, donc d'extrapoler un "souvent".
Rédigé par : Fabien | 06/09/2010 à 00h41
En passant par la place Gambetta, entre 16h et 18h, vous vous rendez compte vous même que certains soirs, elle est complètement bouchée (notamment les jours de pluie). En conséquence, ces jours là, les bus seront en retard.
Rédigé par : Stephanie | 07/09/2010 à 08h58