Querelle de femmes au Palais-Bourbon. Michèle Tabarot, maire du Cannet depuis 1995 (UDF, puis DL, puis UMP) et
députée UMP de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes depuis 2002, a fait savoir
lundi qu’elle briguerait mercredi la présidence de la commission des Affaires
culturelles de l’Assemblée nationale. Cette commission, qui était incluse dans
la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales, doit prendre
son autonomie dans le cadre de la révision constitutionnelle, mais Françoise de Panafieu, députée de Paris (16e circonscription) était déjà sur les rangs. Et elle n'est pas la seule.
Aucune commission n'est pour l’instant présidée par
une femme à l’Assemblée et le groupe UMP a décidé de réserver la culture à une
députée.
La députée PS de la 6e circonscription de
Paris, Danièle Hoffmann-Rispal, si elle est vice-présidente de l’Assemblée, ne
préside pas de groupe, mais la délégation du statut. Celle qui avait rendu automatique le retour de Xavier Bertrand, et qui entraînera prochainement soit le retour de
André Santini s’il le souhaite, soit le passage devant les urnes de Frédéric
Lefebvre si André Santini ne souhaite plus faire la « cinquième
colonne », comme l’appellaient les chroniqueurs, en référence à la salle
des quatre-colonnes où il se trouvait toujours lorsqu’il siégeait. Le
porte-parole de l’UMP avait démenti son entrée au gouvernement jeudi soir.
La culture donc… objet du “délit”
Quatre mois et demi ministre du Tourisme (elle était l’une des Juppettes), Françoise de Panafieu a eu en charge la culture à la
Ville de Paris en des temps fort lointains (après avoir abandonné les Affaires
périscolaires, en 1983). Elle est la fille de deux anciens ministres, dont le
gaulliste François Missoffe, qui s’est occupé des rapatriés sous Pompidou. Depuis
plusieurs mois, Françoise de Panafieu a fait savoir que cette présidence
l’intéressait.
Mais voilà que débarque sur sa
droite la fille d’un ancien de l’OAS, de quatorze ans plus jeune, et qui vient de recevoir le patron du groupe UMP dans son fief.
En lice également, Françoise Guégot, députée de Saine-Maritime (2e circonscription), réélue le 24 juin vice-présidente du groupe UMP de l’Assemblée nationale (« brillamment », lit-on sur son site en bandeau déroulant). Comme la maire du Cannet, elle n’a que 46 ans, comme la députée de Paris, elle n’est plus maire.
Autre candidate prévue : Muriel Marland-Militello, 65 ans (site ici). Cette députée des Alpes-Maritimes (2e circonscription) a renoncé après en avoir débattu avec Mme Tabarot,
dit-elle.
Il reste donc trois femmes candidates dans les rangs
de l’UMP. Pour un seul coussin.
Ces jours-ci, les vents
n’étaient pas favorables à l’ancienne maire du 17e arrondissement de
Paris, à en croire ce confidentiel de Profession politique relatif au charcutage électoral en cours sur Paris
Fabien Abitbol
normal, qu'il y aît la fille d'un OAS : la notion de "affaires culturelles" est un occis maure
Rédigé par : le petit Robert | 30/06/2009 à 10h15
Je mets cents francs dans le nourrain.
Rédigé par : Jacques C. | 30/06/2009 à 16h56
Oooh , un occis maure : jeu de mots ,maitre Capello
Rédigé par : O'lustucru | 30/06/2009 à 22h23