Journaliste et chroniqueur littéraire depuis une dizaine d’années, Hubert Artus est un touche à tout : presse écrite, radio, télé… et Rue 89 où il tient le « Cabinet de lecture ». Ses domaines de prédilection : les romans français et anglo-saxons… et le polar. Mais ça ne l’a pas empêché de se pencher sur un cas un peu spécial : « Triomphe de la vulgarité », à paraître le 6 mars (le même jour que « La Bande à Sarko », entre autres) aux Editions de l’Olivier et ainsi présenté par la maison :
L’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et les débuts de son mandat ont généré un flot de discours : valeur du travail, argent, justice, nation, statut de l’individu, modernité, passé colonial de la France, héritage de Mai 68, dénonciation de l’anti-racisme, ethnicisation des révoltes sociales, ces discours occupent tout l’espace public sans que leur soit opposé un véritable examen critique.Pour Marc-Vincent Howlett, le processus déclenché par cette élection a quelque chose à voir avec la notion freudienne d’« après-coup ». Comme si cet événement cristallisait subitement la masse longtemps diffuse de ces discours, pour en révéler le sens ultime. Ce sens est ce qui constitue la « signature » de notre époque. Il a un nom : la vulgarité.
Marc-Vincent Howlett dégage la signification et les enjeux philosophiques de ce trait contemporain, dans un essai brillant, animé par l’urgence de la dénonciation.
Sur Rue 89, le travail de Hubert Artus, enrichi de vidéos de l’auteur de l’essai, donne ceci. Très intéressant !
⇒ Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir, une vidéo non montée de l’auteur d’une cinquantaine de minutes est en ligne.
Triomphe de la vulgarité
Editons de l’Olivier
Essai de Marc-Vincent Howlett
228 pages, EAN13 : 9782879296234, 16,50 € (prix France TTC)
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