Au 31 juillet, Paris comptait 86 887 chômeurs, soit 8,3 % de la population active. C’est ce qu’a indiqué au Parisien d’hier jeudi pour son édition locale M. Christian Sautter, l’adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique, des finances et de l'emploi, par ailleurs élu du 12e.
L’ancien ministre de l’Economie (qui fut voici une quarantaine d’années administrateur du l’INSEE (organisme public qui publie entre autres les chiffres de l’emploi, a commenté ce chiffre ainsi : « Sur un an, la baisse du chômage à Paris a été de 12,2 %. C'est plus qu'aux niveaux régional (11,1 %) et national (9,7 %) » au Parisien.
Si la tendance se poursuit, le taux de chômage dans la capitale pourrait rejoindre le taux de chômage national « d'ici à deux ans », estime l'élu. Depuis vingt-cinq ans, le taux de chômage à Paris a toujours été supérieur à la moyenne nationale.
C’est bien entendu sans compter sur les polémiques sur les chiffres du chômage (et encore moins sur le nouveau mode de calcul qui se profile à l’horizon).
Ces chiffres ne tiennent compte que des chômeurs dits de Catégorie 1 (voir ici les huit catégories), ceux diffusés au grand public, autrefois menseuellement, désormais trimestriellement.
F. A.
Et les personnes en arrêt-maladie, elles sont dans quelle catégorie ?
Merci.
Cdt.
Rédigé par : Chris | 12/10/2007 à 09h21
Hou… c'est une question complexe, que des médecins de la CPAM et des Assistantes sociales spécialisées (CRAMIF) ne maîtrisent pas toujours bien.
Pour simplifier, un chômeur malade a beaucoup moins de droits qu'un travailleur malade.
En clair, si par malheur un demandeur d'emploi arrivé en fin d'indemnisation-chômage tombe malade, il sera indemnisé sous des conditions TRES RESTRICTIVES (maximum trois mois d'indemnités s'il tombe malade dans un délai que je n'ai pas réussi à comprendre…). Jusqu'à voici à peine un an encore, un chômeur en fin de droits pouvait "médicalement" (aux yeux du médecin-conseil de la CPAM de son lieu de résidence) être malade, comme un travailleur, au macimum trois ans consécutifs sans interruption, mais ne pouvait être indemnisé que jusqu'au dernier jour du 12e mois suivant la fin de son indemnisation-chômage.
Depuis peu, un demandeur d'emploi non indemnisable (fin de droits ou pas assez de cotisations), ne peut être indemnisé que pendant un maximum de trois mois…
Les salariés et les chômeurs sont très inégaux devant la maladie.
Merci de ton assiduité, mais je ne peux en dire davantage car, bien que m'étant trouvé dans ce cas, je n'ai pas pu avoir accès au règlment de la sécu !
Rédigé par : Fabien | 12/10/2007 à 12h03