Une face méconnue du « mal logement » à Paris

C’est ce que révèle la dernière étude de l’APUR

Sous le titre « L’accès au logement social à Paris. Analyse de la demande de logement social et bilan des propositions et des attributions de logements sociaux à Paris en 2006 », l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR, association créée en 1967 et chargée par la Ville de Paris d’une mission de service public) publie une étude sur les logements sociaux à Paris. Les non parisiens désireux de s’installer à Paris en logement social sont en forte augmentation, ainsi que les personnes se déclarant hébergées par des amis ou de la famille… Le conseil d’administration de l’APUR est présidé par l’adjoint au maire de Paris chargé de l' urbanisme, en l’occurrence le sénateur Jean-Pierre Caffet.

Paris compte 171 502 logements sociaux SRU au 1er janvier 2006, soit 15 % des résidences principales. Ce chiffre marque une augmentation de 4 109 logements par rapport au 1er janvier 2005 et de 17 188 par rapport au 1er janvier 2001.

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Photo : immeuble du 28/30, rue de Chanzy (11e), architecte Bernard Buhler, Bordeaux (site ici)
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Le nombre de ménages inscrits au fichier parisien des demandeurs de logements atteint 109 397 au 31 décembre 2006. Par rapport à l’année précédente, dans un contexte caractérisé par une forte hausse des prix des logements au niveau régional, l’effectif des demandeurs parisiens s’est légèrement accru (+ 1,4 %) tandis que celui des non parisiens qui demandent à bénéficier d’un logement social dans la capitale est apparu en forte augmentation (+ 25 %).

L'évolution du profil des demandeurs constatée depuis une dizaine d’années s’est poursuivie avec une part croissante de ménages à revenus très modestes et de ménages logés dans des conditions précaires, en hôtel, foyer ou centre d’hébergement. Une analyse consacrée aux 21 500 demandeurs de logement se déclarant « hébergés » par un ami ou un membre de la famille révèle une face méconnue du « mal logement ».

L’étude présente un bilan des attributions de logements sociaux. Le nombre total de ménages ayant bénéficié d’une attribution de logement à Paris est estimé à 12 700 en 2006. Par rapport à l’an passé, la chute de la mobilité locative a eu pour effet de réduire le nombre d’appartements disponibles pour l’accueil de nouveaux ménages. Ainsi parmi les logements réservés à la Ville de Paris, le taux de rotation est passé de 5,2 % en 2005 à 4,1 % en 2006. Ce mouvement s’inscrit dans une tendance régionale et nationale, liée aux tensions accrues sur le marché du logement.

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Juin 2007 - 79 pages - Réf : AP BROPA803/06
Prix : 15 € + 1 € de frais de port

Pour lire les 34 premières pages, c’est ici, la deuxième partie, qui entre autrees détaille les demandes de logements sociaux est là.