François Fillon a déclaré vendredi qu'il ne regrettait « rien du tout » à propos de ses déclarations sur une possible extension du service minimum à des secteurs autres que les transports et estimé qu'il fallait « plus de dialogue social dans l'Education nationale ».
« Je ne regrette rien du tout. J'ai dit que, quand la loi sur le service minimum dans les transports serait mise en place, au 1er janvier 2008, et qu'elle aurait montré qu'elle était efficace, on pourrait s'interroger sur la manière de l'étendre à d'autres secteurs », a dit le Premier ministre à la presse, en marge d'une visite dans le Var.
« Ca me paraît être le bon sens et c'est ce que nous ferons », a-t-il ajouté.
M. Fillon a estimé qu'il fallait qu'il y ait « plus de dialogue social dans l'Education nationale » et « que les enfants soient accueillis ».
« La vocation des services publics, c'est d'accueillir les usagers en toute occasion, quels que soient les conflits qui peuvent exister par ailleurs », a-t-il insisté.
© AFP
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