Yves Cochet rêvait d’une large ouverture, Dominique Voynet propose un « groupe technique »
Ce lundi matin, Dominique Voynet (sénatrice Les Verts de Seine-Saint-Denis) a jugé « logique » que les députés des Verts (quatre, dont deux parisiens) et ceux du Parti communiste (15 élus, auxquels on peut ajouter deux apparentés et un Réunionnais) joignent leurs forces dans la nouvelle Assemblée nationale afin de pouvoir former un groupe parlementaire, sans que cela signifie un « accord politique » entre les deux partis.
« Il serait logique de permettre qu'un nouveau groupe existe à l'Assemblée nationale », a déclaré l'ancienne candidate des Verts à la présidentielle sur LCI. « Le fait qu'il n'y ait que deux groupes, trois peut-être, à l'Assemblée nationale ne serait pas sain ». Pour Mme Voynet, il s’agirait d’un « groupe technique », et non d'un « accord politique ».
« Quand on n'a pas les moyens, effectivement, de faire un groupe parlementaire, le fait de mettre en commun ses moyens pour permettre et aux communistes, et aux Verts, d'exister ne serait pas scandaleux. L'accord politique n'existe pas pour autant », a conclu Dominique Voynet.
Quant à Yves Cochet (réélu hier à 57 % dans la 11e circonscription de Paris), et qui avait déjà voici une dizaine de jours appelé à une grande coalition anti-UMP, il a espéré sur i>Télé « plusieurs groupes de gauche ». Selon lui, les Verts vont discuter avec le Parti radical de gauche et le Parti communiste.
Le groupe des députés communistes et républicains (CR) comptait vingt-deux députés dans l'Assemblée précédente.
Les députés communistes et apparentés se réuniront mercredi matin. Alain Bocquet, réélu dans le Nord avec 69 % des voix, devrait être candidat à sa succession à la présidence du groupe.
F. A.
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