Pioché dans ParisObs, le supplément francilien du Nouvel Observateur de ce jeudi 12 avril, un sujet relatif aux futures échéances municipales à Paris et à la confortable avance dont devrait bénéficier l'équipe sortante... si la Loi PLM était revue avant les élections (ce de par l'augmentation naturelle du nombre d'habitants et l'inscription massive sur les listes électorales, et grâce aux arrondissements populaires). naturelle du nombre d'habitants
Mis à Part la correction de coquilles et l'ajout de liens, le texte a été maintenu en l'état.
F.A.
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Élections Paris
Recensement : Delanoë boosté ?
Faut-il revoir la loi électorale à Paris ? A l’Hôtel de Ville, certains élus de la majorité ont fait le calcul : si on tenait compte de l’augmentation de la population parisienne – plus 28 000 entre 1999 et 2005 selon le recensement de l’Insee – la gauche aurait plus de chances de remporter les élections municipales en 2008.
Explication : depuis 1982, la loi PLM prévoit pour Paris (comme pour Lyon ou Marseille) des élections municipales au suffrage indirect : chaque arrondissement élit un nombre plus ou moins important de conseillers (163 au total. Les 4 premiers en élisent par exemple 3 chacun, mais le 15 e , 17 à lui seul). Ce sont eux qui élisent ensuite le maire de Paris. Mais cette répartition a été calculée sur les données démographiques de l’époque. «Si on refaisait un découpage plus équitable, la gauche qui fait ses meilleurs scores dans des arrondissements peuplés se renforcerait» , confirme Matthieu Jeanne, auteur d’un mémoire de DEA sur «Les Mutations de la géographie électorale parisienne». Arrondissements qui ont gagné des habitants : les 19e , 20e , 13e , 12e et 9e . Le hic, c’est que «la loi ne prévoit aucune disposition relative à l’actualisation périodique des sièges en fonction des résultats du recensement», comme le rappelle le bureau des élections au ministère de l'Intérieur, interrogé par «ParisObs». Seul le gouvernement pourrait en décider et qu’il soit de droite ou de gauche, il est peu probable qu’il le fasse à moins d’un an des élections.
Maël Thierry
Le Nouvel Observateur
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