Les candidats à la présidentielle courtisent toujours les palais africains mais leurs compatriotes en Afrique noire pèsent de moins en moins dans les votes
En 1995, les expatriés installés au sud du Sahara (118 000 personnes) représentaient un peu plus de 13 % du total des Français de l’étranger (898 500). Dix ans plus tard, le réservoir électoral subsaharien ne compte plus que pour 9 % des voix à capter en dehors de l’Hexagone. Entre-temps, le nombre de Français dans toutes les autres régions du monde a en effet augmenté alors qu'il a baissé en Afrique noire francophone (de 107 000 à 101 000), un recul atténué par l’Afrique noire non francophone (où le nombre des Français est passé de 11 000 à 13 500).
La répartition par pays des électeurs inscrits au début de l'année pour voter dans les consulats de France en Afrique était la suivante :
- Algérie (26 689),
- Maroc (23 389),
- Madagascar (13 238),
- Sénégal (11 281),
- Côte d'Ivoire (8 273),
- Gabon (6 659),
- Cameroun (3 826),
- Djibouti (3 339),
- Mali (3 241),
- Congo-Brazaville (2 411),
- Bénin (2 264),
- Burkina Faso (2 127),
- Togo (1 804),
- Guinée (1 738),
- Congo-Kinshasa (1 215),
- Nigeria (940),
- Niger (918),
- Tchad (827),
- Angola (805),
- Centrafrique (717),
- Kenya (584),
- Ghana (464)…
Source : « La Lettre du Continent » (Indigo Publications)
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