… et le Lundi de Pentecôte coûte 1 M€
Le Conseil d’administration du Syndicat des transports d’île de France s’est réuni le 28 mars. Parmi les décisions prises, la mise en place, dans un mois, de la ligne 64 de Gambetta à Place d’Italie et l’amélioration de l’offre le Lundi de Pentecôte.
La ligne 64 (Place d’Italie/Place Gambetta) sera, indique le STIF, la première ligne de bus créée depuis 1998 (car les mini lignes comme la Traverse de Charonne ne sont au sens strict apparemment pas comptabilisées par le STIF). Le Conseil de mercredi a annoncé qu'elle verrait le jour « fin avril ». Il a également validé les modifications des lignes 26 et 62 : la 26 (qui partira toujours de la Gare Saint-Lazare), ira enfin jusqu’à Nation. Une revendication de longue date des usagers.
« L’articulation de ces trois lignes », indique le STIF, « constituera une rocade intermédiaire entre celles de la Petite Ceinture et des lignes 2 et 6 du métro » et améliorera la desserte de l’Est parisien (12e, 13e et 20e arrondissements).
Les nouveaux parcours seront donc les suivants :
• Ligne 64 : Place d’Italie/ Place Gambetta
• Ligne 62 : Porte de Saint Cloud/ Bibliothèque François-Mitterrand
• Ligne 26 : Gare Saint Lazare/ Nation
Par ailleurs, face au caractère particulier du Lundi de Pentecôte (qui, suite à la canicule de 2003 est un jour à la fois férié et travaillé), et « à la lumière du trafic observé ces deux dernières années », il a été décidé d’ajuster l’offre de transport de ce jour singulier. Il faut donc désormais pour ce 28 mai améliorer le trafic aux heures de pointe (pour ceux qui travaillent) tout en tenant compte du fait que les scolaires et les étudiants, eux, ne se déplacent pas comme un lundi normal… Un casse-tête de l’ordre du million d’euros par an !
Depuis la décision gouvernementale de faire travailler les salariés le Lundi de Pentecôte, le statut du STIF a été modifié : ce n’est que le 15 mars 2006 que le « STIF nouvelle formule » (c’est-à-dire présidé par la Région et non plus l’Etat) s’est réuni pour la première fois… La Loi SRU de décembre 2000 prévoyait cette modification au plus tard au 1er juillet 2005. Le Gouvernement Raffarin avait-il pensé que, pour que les gens travaillent, il faut (très souvent) qu’ils se déplacent ?
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