L’incendie de la semaine dernière à la Cité du Labyrinthe, outre les deux étudiantes de Sciences Po dont le blogue avait fait état ici, a tué deux étudiantes de la Sorbonne. Au total, le bilan semble être de quatre morts et trois blessés graves parmi les étudiants, sur un total de cinq morts et six blessés graves…
«Il n’y a pas de mots pour dire la douleur des parents, des proches et des amis des victimes», écrivait samedi en français comme en anglais le directeur de Sciences Po Richard Descoings, révélant l’identité de ses élèves victimes. «Deux d’entre elles sont décédées. Il s’agit de Jasmine JAHANSHAHI, étudiante de l’Université de Californie à Berkeley, et de Louise BROWN, étudiante de l’université de New South Wales à Sydney. Une troisième étudiante est hospitalisée dans un état grave. Il s’agit de Grace FLOTT, étudiante de l’Université de Washington à Seattle », écrivait alors Richard Descoings, qui devait leur rendre hommage lundi après avoir fini d’accueillir les familles.
Pour Louise Brown, du reste, un poème (à lire ici, en anglais) a été mis en ligne sur le blogue du directeur de l’IEP de Paris.
Ces trois étudiantes étaient venues effectuer une partie de leur cursus universitaire en France, comme font leurs homologues français.
Par ailleurs, parmi les cinq morts de l’incendie, c’est la Sorbonne qui déplore la mort de deux de ses étudiantes, Lisa Asberg et Felicia Bolm, toutes deux suédoises, qui se trouvaient aux cours de civilisation française (CCFS).
A part Grace Flott, au moins deux autres étudiants sont blessés.
Parmi les gestes des riverains, quelques fleurs déposées devant l’immeuble partiellement détruit (photo ci-dessus, du mardi 19 avril) ou, comme relevé par 20Minutes, un rassemblement de solidarité, mercredi, à 19h, à l’école toute proche de la rue de Ménilmontant.
Le SAVIP (Service d'aide aux victimes d'infractions pénales) a délégué depuis mardi 19 avril des agents à la mairie du 20e arrondissement, indique un communiqué de la municipalité, «afin d’organiser un suivi individualisé pour chaque sinistré qui le souhaite». Depuis le lundi 18 deux psychologues sont présents également en mairie.
F.A.
Que dire, sinon quelle tristesse.
Rédigé par : Anne-Marie | 20/04/2011 à 19h13