Quelque 70 personnes, majoritairement des Tunisiens, mais aussi des Égyptiens, des Libyens et des Algériens, ont été contrôlées mardi soir 26 avril dans les arrondissements du Nord et de l’Est parisien, ainsi qu’à Pantin (Seine-Saint-Denis).
Pratiquement toutes ont été placées en garde à vue et l’étaient encore mercredi matin, «pour infraction à la législation sur le séjour». Un juge devrait se prononcer dans la journée sur d’éventuelles expulsions. La synthèse de ces arrestations est à lire sur le site du Secours catholique.
Dans un communiqué publié hier sur son blogue, Bertrand Delanoë indiquait le déblocage de cent mille euros pour venir en aide, par le biais d’associations, aux «200 immigrés tunisiens qui se trouvent aujourd’hui sur le territoire parisien, dans un état de grande précarité». Beaucoup d’entre eux se trouvent regroupés dans le 19e arrondissement.
Dans le Midi, les procédures se succèdent de jour comme de nuit, indique Le Midi libre, qui note une accalmie au palais de justice entre 6h et 10h du matin.
Emboîtant le pas sur le ministre de l’Intérieur, l’Elysée avait annoncé en fin de semaine son intention de durcir les critères de Schengen. Déjà début mars, à peine Claude Guéant arrivé Place Beauvau, une vingtaine d'étrangers en provenance de Vintimille avaient été arrêtés Gare de Lyon.
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