Un adolescent de seize ans, soupçonné d'avoir grièvement blessé une femme de 63 ans avec un engin d'artifice dans la nuit du 14 au 15 juillet dans le 20e arrondissement, a été mis en examen dimanche et placé en détention provisoire, indique une source judiciaire citée par une dépêche AFP relayée par lefigaro.fr.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'occupante d'un appartement de la rue de La Réunion avait été grièvement blessée par un gros pétard jeté de la rue sur son balcon à l'aide d'un mortier. Son mari non-voyant était sorti indemne des lieux grâce à l'intervention rapide des secours au cours de laquelle des sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués.
Transportée à l’hôpital Clamart de Percy (Hauts-de-Seine), la victime est dans un état qui inspire la plus vive inquiétude aux enquêteurs, qui la disent « entre la vie et la mort ».
Interpellé vendredi, le jeune homme a été mis en examen dimanche pour « incendie volontaire ayant entraîné plus de huit jours d'interruption de travail » (ITT, définition de médecine légale à lire ici). L'enquête, précise l’AFP, a toutefois permis « d'établir le caractère non intentionnel du tir vers l'appartement de la victime ».
Lors d’un point presse sur les événements liés au 14-Juillet sur Paris et la petite couronne tenu vendredi, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), avait rappelé que quatre personnes étaient en garde à vue dans le cadre de cette affaire, et souligné que l'utilisation de pièces d'artifices s’avérait de plus en plus dangereux. Deux doigts ont été par exemple retrouvés dans le Val-de-Marne près d'un mortier d'artifice utilisé, selon ses dires.
Alain Gardère a précisé que le dispositif policiers mis en place à l’occasion des deux soirées des 13 et 14 juillet avait conduit à l'interpellation de 581 personnes à Paris, en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne (contre 303 en 2009). Rien qu’à Paris, 230 personnes ont été interpellées.
Les principaux motifs d’interpellations ont été les incendies volontaires (42 personnes), la détention et/ou le jet d'engins incendiaires (83) et les vols ou tentatives de vols (71). Les autres interpellations, dont les chiffres n’ont pas été détaillés, étaient relatives au port d'arme blanches, à des jets de projectiles sur les forces de l'ordre ou à des incendies de voitures.
F. A.
è Tristesse et colère après l’attaque aux pétards (Le Parisien, 17 juillet, édition Paris)
Merci pour cet article.
Qui leur vend, ou donne, ou échange et contre quoi ces choses qui sont de vraies armes ? Voilà ce que j'aimerais vraiment savoir.
L'image de Beyrouth est très bonne, elle vient à l'esprit de tout le monde et c'est effrayant parce qu'à Paris c'est absurde - ça l'est partout d'ailleurs.
Rédigé par : Scriba | 19/07/2010 à 08h56
renseignez vous svp de la date des obseques de cete dame, cela serait bien que la maire du20e et pleinde monde viennent a ses obseques ce qui serait la moindre des choses apres la politique scandaleuse de la maire PS sur la delinquance et l'immigrationds cet arrondissement !
Rédigé par : thf | 22/07/2010 à 20h43