Du 7 juillet au 13 septembre se déroulent les Rencontres photographiques d’Arles (Bouches-du-Rhône). Les quarantièmes du nom. Soixante expositions sont à l’affiche (plan ici) et l’église Sainte-Anne accueille jusqu’au 30 août une exposition de Willy Ronis, qui y célèbrera ses 99 ans (il est né le 14 août 1910).
Willy Ronis ne s’est
installé dans le 11e arrondissement qu’en 1936, au décès de son
père. Le jeune homme, qui souhaitait devenir compositeur mais était inscrit en
cours de droit, avait vu son avenir contrarié par la maladie de son père qui, en 1932,
alors qu’il rentrait de son service militaire, l’avait contraint à l’aider à
travailler dans son studio de photographie. Quatre ans plus tard, le décès du père, la vente du
studio photographique, le déménagement vers un 11e arrondissement
plus populaire en pleine montée du Front populaire, voici quelques ingrédients
qui firent de cet homme le photographe de reportage et des scènes du quotidien
que chacun connaît aujourd’hui.
En 1947 il découvrait
vraiment Belleville et Ménilmontant, et réside toujours dans le 20e arrondissement, comme il l’expliquait ici, peu après la publication d’un livre de nus avec
Philippe Sollers.
Sa vie — liée à l’évolution
de Paris au XXe siècle — serait trop longue à résumer, mais on prend plaisir à
lire Paris dans l’œil de Willy Ronis, un dossier à faire dérouler sur le site de la
Ville de paris, qui avait été constitué à l’occason de l’importante
rétrospective de 2006.
Chevalier de la légion
d’honneur depuis le 8 mars 1991 (ce doit être approximativement la date où je
fis sa rencontre dans une librairie de la rue de la Roquette par un frais samedi d'hiver), ce discret grand
bonhomme a été fait officier sur le compte du ministère de la Culture et de la communication
par décret du 30 janvier 2008.
Le Figaro magazine daté du
4 juillet, sous le titre Il était une fois… Willy Ronis, dresse un portrait du
maître, prenant soin de préciser : « Son adhésion au Parti
communiste et ses convictions progressistes n'ont pas transformé pour autant
Willy Ronis en un donneur de leçons ou un militant qui ferait passer des
messages à travers ses clichés. »
F.
A., photo Willy Ronis (Le Petit parisien, 1952)
è
Pour le festival Voies Off 2009, c’est là
Très belle cette photo, pleine de vie, et le sourire ...
Rédigé par : raannemari | 04/07/2009 à 17h07
effectivement, un sujet qui m'avait échappé...c'est qu'il y en a à découvrir sur ce blogue!!!! merci merci :-)
Rédigé par : Flo | 14/09/2009 à 11h00