Le photographe Willy Ronis, qui a découvert Belleville et Ménilmontant en… 1947 et a aujourd’hui « 98 ans et demi » comme on dit chez les enfants, n’a pas perdu son âme de jeunesse et affirme avoir fait « de la photo buissonnière » toute sa vie, dans un entretien publié la semaine dernière par l’Express. Avec une mère pianiste, il voulait être compositeur et jouait du violon. « Je suis devenu photographe à contrecœur », explique ce grand gamin qui ne sort plus beaucoup de son appartement du 20e arrondissement et a légué son œuvre à la France.
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Jeanne, Avignon (1972) est extraite du livre Nues
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A la mort de son père, il a fait de la photo pour vivre, travaillant avec l’émotion. C’est ainsi qu’il a traversé le vingtième siècle, du 11e au 20e arrondissement, de Paris à L’Isle-sur-la-Sorgue, d’Avignon à Marseille, rencontrant Brassaï, Doisneau ou Capa… en leur survivant.
En novembre, le fruit de la rencontre entre Philippe Sollers et Willy Ronis a produit Nues, publié aux Editions Terre bleue (39 € prix TTC France, 144 pages, détails ici).
Pour lire l’entretien accordé par Willy Ronis à cette occasion à Christine Kerdellant pour l’Express, cliquer ici.
Quelle belle photo et enfin une jeune femme avec de belles courbes, pas comme certaines anorexiques sur papier !
Rédigé par : raannemari | 19/12/2008 à 10h04
Celle-ci aussi est sur papier… la photo ayant été prise voici trente-six ans. Mais je t'accorde qu'il y avait davantage de « matière », comme on dit en art.
Rédigé par : Fabien | 19/12/2008 à 10h34
ça m'arrange que « davantage de matière » redevienne à la mode :-))
Rédigé par : Pupuce | 19/12/2008 à 11h15
Mais Pupuce on s'en fout de la mode, vivent les belles rondeurs.
à Fabien, j'aurais du mettre "sur sachet" !
Rédigé par : raannemari | 19/12/2008 à 15h10
peu importe, c'est recyclable… et cela va bientôt être brûlé.
Rédigé par : Fabien | 19/12/2008 à 15h12