Dans le cadre de l’après-midi de commémoration des événements d’octobre 1988 en Algérie, qui se tient demain au Centre Louis-Lumière (46, rue Louis-Lumière, dans le 20e), le Manifeste des libertés a mis en ligne de la documentation sur le soulèvement du 5 octobre.
Par ailleurs, Sanhadja Akrouf (pour Pluri-elles Algérie) et Tewfik Allal (pour le Manifeste des libertés) témoigneront demain de leur solidarité à l’endroit de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH) et la Fondation Friedrich-Ebert, qui avaient prévu d’organiser une journée de commémoration le 5 octobre dernier. Les autorités algériennes ont, semble-t-il, empêché la tenue de cette rencontre-débat, qui devait donner la parole, notamment, à Nacer Djabi (sociologue, enseignant et chercheur à l’Université d’Alger), Ali Yahia Abdennour (militant des droits de l’homme) et Abdelhamid Mehri (responsable politique).
La Fondation Friedrich-Ebert, qui devait abriter cette rencontre, a fait savoir qu’elle ne pouvait le faire pour des “raisons indépendantes de sa volonté”.
« Nous tenons à exprimer notre indignation devant les pressions qu’a subies la Fondation Friedrich-Ebert, et notre soutien aux organisateurs de cette rencontre commémorative d’un événement dont, décidément, les effets ne cessent de hanter le pouvoir politique », indiquent Pluri-elles Algérie et Le Manifeste des libertés dans un communiqué daté du 7 octobre.
⇒ Une rencontre de la LADDH interdite (El Watan, 5 octobre)
⇒ Interdiction de la rencontre-débat sur le 5 Octobre 1988 - Maître Bouchachi : « C’est scandaleux ! » (El Watan, 6 octobre)
Commentaires