Ménilmontant, mais oui madame...

To be or not rugby…

Dans son semainier diffusé à 15h ce samedi, l’Associated Press, sous le titre « Le rétropédalage de la semaine », écrivait :

« Nicolas Sarkozy n'a "pour le moment" aucune raison de revenir sur la nomination de Bernard Laporte au gouvernement : la petite phrase de David Martinon, porte-parole de l'Elysée, laissait entendre jeudi qu'une élimination précoce du XV de France de la Coupe du monde de rugby pourrait compromettre la nomination de son sélectionneur comme secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. Trois heures plus tard, il corrigeait le tir : la nomination "ne tient évidemment pas compte des résultats de l'équipe de France de rugby" et "sera effective". Laporte peut souffler... »

La Coupe du Monde de rugby, diffusée en France par le groupe TF1 pour la coquette somme de 80 millions d’euros, a en effet mal débuté pour les bleus… Le 7 septembre, la France avait perdu contre l’Argentine, un match que tous les pronostiqueurs (ou presque) donnaient gagné d’avance.

Les métamorphoses de l'Ovale, To be or not Rubgy est le titre du documentaire de France 3, ici présenté, en attendant la rencontre France-Namibie qui se déroulera demain soir à Toulouse, ville où les bleus sont arrivés ce samedi. Le 8 octobre 1999, à Bordeaux, la France avait battu la Namibie (47-13).

Diffusions prévues :
• Dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 à 00h10 sur France 3
• Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 à 03h55 sur France 3
• Le mercredi 27 septembre à 16h à la bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck
• Le jeudi 18 octobre à 14h30 à Saint-Médard-en-Jalles

A découvrir :
⇒ les vidéos de détournement quasi-quotidiennes sur le site Rugby or not rugby

A noter :
⇒ avec un peu de chance, si les chaînes publiques sont « pile-poil » à l’heure, il est possible de zapper de France 3 à Arte pour regarder Monsieur Max, le dernier grand rôle de Jean-Claude Brialy.

La Techno Parade « recyclable » a fait danser Paris

La Techno Parade de Paris a fait danser samedi des dizaines de milliers de personnes dans le centre de la capitale lors d'une dixième édition placée sous le signe de l'environnement, annonce l’Agence télégraphique suisse (ATS), qui précise que le cortège était animé de 22 chars musicaux qui ont défilé depuis la Bastille.

Les organisateurs ont revendiqué quelque 500 000 spectateurs, alors que la police n'en a dénombré que 45 à 50 000. Cette année, l'événement avait pour thème : « Fête la planète ! ».

Technopol, l'association organisatrice dont le site est ici, avait invité les participants, qui ont visiblement joué le jeu, à respecter les règles environnementales : des points de collecte de déchets avaient été mis en place. L'an dernier, cette manifestation avait laissé derrière elle quelque 15 tonnes de déchets.

Source : le fil culture d’Edicom

A lire également :

⇒ Nouveau succès populaire pour la Techno Parade dans les rues de Paris, dans La Presse canadienne

⇒ La Techno Parade « recyclable » a fait danser Paris, par l’AFP

⇒ La Techno Parade se met au vert !, sur le site consacré au Développement durable Planète-Mag.

Le dernier grand rôle de Jean-Claude Brialy…

Séance de rattrapage cette nuit sur Arte

Pour ceux qui n’ont pas pu voir hier soir le dernier grand rôle de Jean-Claude Brialy (décédé le 30 mai dernier) sur Arte, dans le téléfilm Monsieur Max, une rediffusion a lieu cette nuit sur la chaîne franco-allemande à 1h05.

Comme l’indique cette fiche du site du Fipa (Festival international de programmes audiovisuels), le comédien y campe le rôle du poète homosexuel juif converti au catholicisme Max Jacob.

La fiche Arte de ce téléfilm de 1h26 est ici. Une dernière diffusion est annoncée pour le 23 septembre à 15h50, mais uniquement sur le câble, le satellite et la TNT.

Pour Sarkozy, l’Elysée n’est « pas agréable »

Nicolas Sarkozy a accueilli samedi matin à la grille d'honneur de l'Elysée les premiers visiteurs massés devant le palais présidentiel à l'occasion des Journées du patrimoine. Le chef de l'Etat a remonté la file d'attente, saluant les uns, échangeant quelques mots avec les autres. Il a également serré les mains de visiteurs dans la cour d'honneur.

Pour la première fois cette année, le bureau du président de la République, au premier étage de l'Elysée, et les jardins du Palais sont ouverts à la visite. Les curieux pourront également admirer neuf salons, le jardin d'hiver, la salle des fêtes et les antichambres.

« C'est normal de montrer mon bureau. Les gens, le Palais de l'Elysée leur appartient et c'est normal que ce soit ouvert, y compris mon bureau, qu'ils puissent venir voir où travaille le chef de l'Etat, comment ça se passe, comment sont les lieux », a déclaré Nicolas Sarkozy à un journaliste présent sur place.

Le chef de l'Etat et sa famille n'ont toujours pas emménagé au Palais de l'Elysée et habitent encore à Neuilly, près de Paris. « Il y a du pour et du contre. Pour l'instant, on a un appartement. On n'a pas pris de décision définitive », explique-t-il dans Le Monde samedi.

Prié de dire s'il trouvait le palais agréable, Nicolas Sarkozy a répondu : « Agréable, ce n'est pas le mot que j'aurais employé. C'est beau, c'est historique, agréable non ».

Des robes de sept créateurs de couture sont également exposées cette année à l'Elysée - Lefranc Ferrant, Margareth&moi, Stéphanie Renoma, Katherine Pradeau, Max Chaoul, Edward Achour, Repetto - sur le thème de Marianne ainsi qu'une trentaine de maquettes gouachées sur le même thème, réalisées par Choubrac et Minon au début des années 1900.

Dans la cour, les visiteurs peuvent voir les deux Citroën SM Maserati de 1972 du président Georges Pompidou et le cabriolet 607 Peugeot dans lequel Nicolas Sarkozy a remonté les Champs Elysées lors de son intronisation, le 16 mai dernier.

© Reuters

Belleville et Ménilmontant en expo dans le Marais

Dans le quartier de Belleville-Ménilmontant, entre la rue des Envierges et la rue Piat, un petit garçon (interprété par Pascal Lamorisse, fils du réalisateur décédé en Iran en 1970) trouve un ballon rouge accroché à un réverbère. Le ballon devient son ami, le suit partout, excitant la convoitise et la jalousie des autres mômes du quartier.

C’était, il y a cinquante ans, le thème du Ballon rouge, de Albert Lamorisse (sorti en 1956 à Cannes, en 1957 à Hollywood), qui reçut troix prix (dont un Oscar) et subit l'anathème de François Truffaut.

Dans son édition d’hier après-midi, Le Monde a rappelé que ce court-métrage fait l’objet de six expositions à Paris.

⇒ Le livre est Mômes point net.

⇒ Le film de 36 min a été rediffusé cette année à Cannes.

Privés d’eau, les supporters de rugby carburent au gazole

Les éclusiers bloquent le canal

Hier après-midi, les supporters de rugby venus en bateau au Stade de France pour assister au match Angleterre - Afrique du Sud ont dû terminer leur périple... en car. En raison d'une grève des éclusiers (la dernière importante remonte à près de six ans, note du ouaibemaître), une douzaine de péniches et huit bateaux de tourisme ont en effet trouvés porte close à l'écluse de la Briche, à l'entrée du canal Saint-Denis tandis que six croisières étaient annulées sur le canal Saint-Martin à Paris.

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Les éclusiers, qui réclament à la Ville de Paris dont ils dépendent une revalorisation salariale de 800 à 1 000 € par mois, avaient déjà bloqué les deux canaux vendredi dernier, jour du match d'ouverture de la Coupe du monde.

Et ils ont déposé un préavis pour vendredi prochain.
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« Cela fait cinq ans que l'on réclame cette hausse et cinq ans qu'on nous mène en bateau : il y en a marre », rouspète Dominique Audiot, responsable CGT des éclusiers, qui énumère les nombreuses contraintes du métier. « Pour un salaire de 1 300 € en début de carrière à 2 000 €, on travaille en trois-huit, les samedis et jours fériés, de jour comme de nuit, trois cent soixante-cinq jours pas an... » Marc Brami, éclusier depuis trois ans, confirme : « Physiquement, ce n'est pas évident. Et pourtant, nous assurons la sécurité des mariniers et des plaisanciers comme la survie de ces voies d'eau. Un canal ne fonctionne pas tout seul : il faut surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre les niveaux d'eau. Et enlever régulièrement les détritus. Sans parler des cadavres que l'on découvre... »

Un métier contraignant

Une pénibilité que ne minimise pas la mairie de Paris qui a compté hier une douzaine de grévistes sur les quarante éclusiers du service. « Les négociations se poursuivent depuis le mois d'août et nous sommes à l'écoute, assure-t-on à la Ville. C'est un métier très technique avec des particularités dont il faut tenir compte. »

© Julien Duffé, pour Le Parisien, édition locale Paris

Movida, le retour

Les soirées mensuelles Movida Latina reprennent ce samedi à La Java (10e). Prenant la relève des Cuban Jam Sessions, elles alternent live et DJ de 22h à l’aube.

Aux platines ce soir : DJ Natalia La Tropikal et DJ El Chino, venu de Cali (principale plaque tournante de la cocaïne en Colombie après Medellin).

A 1h du matin, la relève est assurée par Grupo Mango, groupe historique de la scène latine parisienne, dont on peut se faire une idée sur ce site.

A partir de 22 heures, à la Java, 105, rue du Faubourg-du-Temple (10e arrondissement), Métro Belleville ou Goncourt. Entrée : 10 €.

Journées du Patrimoine

De bien belles choses à (re)découvrir…

Les Journées du Patrimoine, lancées en 1984 et devenues en 1991 Journées européennes du Patrimoine, se déroulent en France ce samedi 15 et demain 16 septembre en France.

La semaine dernière, chez nos voisins helvètes, la fréquentation était…  en berne, avec une fréquentation de l’ordre de 60 000 personnes au lieu de 70 000 l’année précédente, a indiqué l’Agence télégraphie suisse (ATS) depuis Berne.

Au cœur du 20e arrondissement, l’église Saint-Germain de Charonne, dont l’érection a commencé au XIIe siècle, est devenue en 1860 la plus vieille construction religieuse de Paris.

Dans son cimetière, se trouvent les dépouilles de Gauthier et Vincent, les deux fils du ministre André Malraux, côtoyant celles du journaliste-collaborateur Robert Brasillach ou de l’acteur Pierre Blanchar.

Ici une carte postale des années 30 montrant la nef, qui a été rénovée au début du XXIe siècle.

• Pour une présentation claire de ces journées sur Paris, il est très agréable de faire un tour sur le blogue de Anne-Marie Engler, et plus précisément à cette page.

Deux pater et trois ave… numériques, s’il vous plaît !

Bientôt en France, la prière du rosaire s'est déjà mise à l'heure du numérique en Italie avec un petit appareil de la taille d'une souris d'ordinateur (un mulot, aurait dit l’ancien président de la République, peu féru de nouvelles technologies), a-t-on appris le 14 septembre.

Equipée d'écouteurs qui égrène des « Je vous salue Marie », la machine de forme ovoïde est équipée de deux touches pour sélectionner le jour de la semaine et entendre l'évocation du « mystère » correspondant (Annonciation, Crucifixion, Résurrection…) suivie d'un « Notre Père » et de trois « Je vous salue Marie », comme les aimait Gainsbourg, récités en boucle par une voix… de femme.

Vendu 29,50 € en Italie, ce rosaire est proposé avec différentes effigies de la Vierge Marie. Ouf, le choix existe. « Depuis mai, nous en avons vendu 7 000 exemplaires dans toute l'Italie », a affirmé à l'AFP Ireno Stacchiotto, l'un des responsables de la société italienne Prex, spécialisée dans les objets de culte et basée à Lorette, dans le province d’Ancône, au centre de la botte, pas à Paris…

Il est bon de savoir que se trouve à Lorette un sanctuaire marial dans lequel était Joseph Aloïs Ratzinger, alias Benoît XVI en début de mois.

Ce « bel objet », comme dirait Pierre Bellemare le chantre français du téléachat, « permet aux personnes âgées et aux handicapés de réciter le rosaire tous les jours de la semaine sans avoir à se rendre à l'église », fait valoir le vendeur d'une librairie religieuse proche du Vatican, qui ajoute, comme par acte de contrition : « Nous en avions commandé 50, il ne nous en reste plus que deux ».

La société Prex a prévu d'exporter son rosaire en France, en Allemagne, en Pologne, en Espagne et au Royaume-Uni mais « n'a pas encore trouvé les bonnes voix qui correspondent » aux critères de la société. Mais combien l'attente durera-t-elle ? Dieu seul le sait !

André Léger,
d’après un sujet trouvé en ce mois de Ramadan sur le site marocain de Arcanes technologies.
Photo © AFP représentant deux modèles de rosaires informatiques.

Victime d’une agression, un SDF est dans le coma

Bagarre entre marginaux, accident ou sauvage agression ?

Les enquêteurs de la 2e DPJ (division de police judiciaire en charge des enquêtes délicates dans les 10e, 11e, 12e, 18e, 19e et 20e arrondissements) ne disposent pour l'instant d'aucune piste pour expliquer ce qui est arrivé à un SDF retrouvé entre la vie et la mort dans le 19e mardi.

Ce soir-là, ce Polonais de 37 ans avait regagné son campement sous le métro aérien du boulevard de la Villette (Stalingrad, à la limite entre le 19e et le 10e). Il s'était écroulé sur son matelas sans éveiller l'attention des autres SDF. Quelques heures plus tard, alors que l'homme n'avait pas repris connaissance, ses compagnons d'infortune avaient alerté les secours.

Plongé dans un coma profond, il a été transporté à l'hôpital Lariboisière où hier il se trouvait toujours dans un état qualifié de désespéré. L'homme a eu le nez cassé, porte de nombreuses plaies au visage et souffre d'un traumatisme crânien. Des blessures incompatibles avec une chute accidentelle. Difficile de retracer sa soirée. Les autres SDF n'ont pu donner aucune explication aux enquêteurs.

Source : Le Parisien