Ménilmontant, mais oui madame...

Vote pas Nicolas

Dirty Clap en téléchargement

Le groupe Dirty Clap, qui est surtout connu de la communauté MySpace (sa fiche est ici), a mis en ligne gratuitement son dernier titre « Vote pas Nicolas », qui, entre autres, rappelle les pouvoirs du président de la République, et appelle à ne pas voter pour Nicolas Sarkozy.

Le clip est argumenté de diverses citations et de divers sujets ou éléments biographiques concernant l’ancien ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire.

Pour démarrer la vidéo, cliquer sur la flèche blanche.

Le site de Dirty Clap est ici. Son blogue (créé en octobre 2006) est là.

Dirty Clap sera en concert à Bordeaux deux jours avant le 1er tour de la Présidentielle.

C’est ce que laisse entendre « Tsedek-Info »

Tsedek-Info d’Israël (bulletin bimestriel géré par Albert Soued, auteur de « Vos rêves et leurs symboles »), affirme, dans son édition n° 63 datée mai-juin 2007 (rubrique « Le saviez-vous ? ») :

• que le site du Yad Vashem est consulté à 20 % dans sa version en Farsi (persan), ce qui représente un « pourcentage en forte augmentation » ;

• que les informations de Radio Israël en Farsi sont les infos étrangères les plus écoutées en Iran.

Né à Héliopolis (Egypte), de formation scientifique, Albert Soued, connu surtout du monde juif sépharade, s'est intéressé très tôt aux relations entre le secret et le sacré.

« Ruptures », le livre censuré est en ligne

Serge Portelli, vice-président du Tribunal de grande instance de Paris (président de la 12e Chambre correctionnelle), auteur de divers ouvrages, dont « Traité de démagogie appliquée, Sarkozy, la récidive et nous » (Michalon, mai 2006), n’a pas pu publier en mars 2007 (le ministre-candidat avait annoncé qu'il quitterait ses fonctions « au plus tard à la fin mars »), chez le même éditeur, « Ruptures », qui dresse sans concession le bilan des cinq dernières années où Nicolas Sarközy a été membre du gouvernement, dont deux fois ministre de l’Intérieur. Il y récuse la plupart des fausses évidences fondant sa politique de sécurité.

Le site Bétapolitique a décidé de le vendre en ligne (cliquer ICI). On le trouve en consultation sur la « Ségosphère », en cliquant là.

Sur le site des Verts consacré à la justice se trouvent 75 pages de M. Portelli consacrées à la récidive. Pour les télécharger en word, cliquer ici.

Le court métrage a été récompensé aux Oscars

« West Bank Story » ou comment le mythe de Roméo et Juliette, revu à la sauce hoummous, a fait chavirer le coeur des jurés aux Oscars, en février dernier. Il est diffusé cette nuit à 01h25 sur France 2 dans le cadre de « Histoires courtes ».

Christophe Taudière, conseiller de programmes aux courts métrages de France 2, a eu un véritable coup de cœur lors la diffusion de West Bank Story au festival d'Aix-en-Provence, en décembre dernier [deux mois avant les Oscars, NDLR].

West Bank Story conte l'histoire d'amour naissante entre une jeune Palestinienne, caissière dans un snack de falafels, et un jeune soldat israélien.


Les Roméo et Juliette du Proche-Orient doivent faire face à l'incompréhension de leur entourage mais surtout à la rivalité que se livrent deux snacks concurrents, l'un tenu par des Palestiniens et l'autre par des Israéliens.


Attention, qu'on ne s'y trompe pas, West Bank Story est une comédie, désopilante à souhait, et pour ne pas être en reste, une comédie musicale ! Mêlant habilement des scènes d'anthologie de West Side Story et des séquences des fi lms parodiques dignes des Y a-t-il un pilote dans l'avion ?, le film balaie, avec humour et dérision, tous les clichés et les a priori que les deux communautés se renvoient.


West Bank Story, plusieurs fois récompensé dans différents festivals américains et européens, a encore fait mouche et cette fois, dans la cour des grands : Les Oscars ! En remportant la mythique statuette du meilleur court métrage, le film a atteint la consécration.


Ari Sandel, le réalisateur, a réussi ce qu'aucun autre n'avait encore osé faire : rire du confl it israélo-palestinien. Mais le film ne se cantonne pas à cela, il donne également un vrai message d'espoir et lance un appel à la paix en esquissant les prémices d'une cohabitation possible et paisible. Au-delà de la dimension comique et parodique, le fi lm laisse entrevoir ça et là des similitudes entre les deux communautés, ce qui nous laisse à penser qu'elles pourraient, un jour, aboutir à une réconciliation.


Mona Guir, pour le guide des programmes de France 2

West Bank Story a été réalisé par Ari Sandel sur un scénario de Ari Sandel et Kim Ray. Avec : Ben Newmark (David), Noureen Dewulf (Fatima), A.J. Tannen (Ariel). Pour en visionner un extrait sous-titré en français, cliquer sur la flèche blanche.

Un débat ce soir dans le 12e

Ce lundi 16 avril 2007, Le Banquet des idées organise un café politique sur l’avenir de Paris. Thème : Développement économique, urbanisme, «Grand Paris» : Quelle ambition pour Paris pour la prochaine décennie ?

Les deux principaux participants sont Jean-Luc Romero, conseiller régional (UMP) d’Île-de-France, président du parti « Aujourd’hui autrement » (auteur de l’ouvrage La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? - 2006, Jean-Claude Gawsewitch Editeur), et de Yves Contassot, Adjoint au Maire de Paris chargé de l’environnement de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets (Les Verts), ancien porte-parole national des Verts de 2003 à 2005, tête de liste des Verts en 2001 pour les élections municipales à Paris.

Cette réunion se tiendra ce lundi 16 avril à 19h45 à l’adresse suivante :

Café-restaurant « L’Apprenti »
257, avenue Daumesnil (12e)
Salle du 1er étage
Métro : Michel Bizot ou Porte Dorée (ligne 8)
Entrée libre. Consommation d'une boisson souhaitable.

Pour mieux connaître Le Banquet des idées, cliquer ici.

Aujourd’hui, c’est famille

Ouvert depuis décembre 1997, le Cabaret Sauvage (19e) propose des spectacles très divers. Cet après-midi, c’est familial, avec « Scènes d’Hiver ». Début à 15h.

Une poule rousse qui enseigne, en chantant, comment se fabrique le pain et qui fait mettre la main à la pâte aux enfants pendant que les parents dansent avec le chorégraphe David Rolland, c'est une des entrées en matière des dernières « Scènes d'hiver » de l'année, le rendez-vous musical festif annuel de la Villette.

Ensuite, on tombe dans « le Bol de lait » (spectacle rôdé il y a deux ans à Drancy) de Marien Tillet, composé de contes en musique, avant de rejoindre « Pierrot fâché avec la lune », concert-spectacle burlesque et poétique.

Ce lundi, de 15 h à 19 h 30
Cabaret Sauvage
(Parc de la Villette , 19e)
De 7,50 à 15 € (Renseignements : 01 40 03 75 75)
Le programme jusqu’au 9 juin est ICI.

Une vidéo bien montée

Une sympathique vidéo annonçant le décès de Nicolas Sarkozy, le « Petit père de la Nation », dans son huitième mandat, circule sur le ouaibe.

On y apprend entre autres qu’il est décédé à l’âge de 87 ans à l’Hôpital américain de Neuilly, qu’il était marié à Mme Marine Sarkozy et que la « correspondante dans l’Ouest parisien » se trouve en direct de la Place de Balkany… Quant à Steevy (Boulay), il est ministre, et pas n'importe lequel.

Que d’honneurs pour un si petit homme !

Cliquer sur la flèche pour visionner le flash spécial.

Un apéritif de décrochage cet après-midi

Une exposition de diverses créations contemporaines se tient depuis le 4 avril au Viaduc des Arts (12e). Ce dimanche 15 avril, le décrochage donnera lieu à un apéritif de clôture, de 16 à 19 heures.

Des terres cuites de Christine Cadorel… (Photo D.R.)

Céramiques, bijoux, textiles, photos, illustrations, mobiles et peintures sont depuis onze jours au 57, avenue Daumesnil (12e).

… et des céramiques de Pierre Guilloteau (Photo D.R.)

L’occasion d’y voir des œuvres de La lune bulle, de Lili & Morelle, de Sophie Giroud, de Alexia Créations, de Louisette à Paris, des céramiques de Pierre Guilloteau et des terres cuites de sa mère Christine Cadorel (qui exposaient le week-end pascal dans leur Normandie en compagnie, entre autres, de François Dubois, lui-même en décembre dernier dans le 11e), ou de Nicolas Maalouly.

L’occasion aussi, cet après-midi, lors du décrochage (pour ceux qui n’y sont pas encore allés), de prendre l’apéritif à compter de 16 heures…

Galerie du Viaduc des Arts
57, avebue Daumesnil (12e)
de 11 à 19 heures jusqu’à ce soir.

Renseignements au 06 03 35 36 77.

(photos prises en Normandie le Lundi de Pâques)

A la mémoire des Juifs déportés de France

Les organisations juives de France lancent ce dimanche soir [à 20h15, NDLR] la Journée de l'Holocauste, Yom Hashoah, au Mémorial de la Shoah à Paris (4e) durant laquelle seront lus, 24 heures durant, les noms des 76.000 Juifs déportés de France sous Vichy.

Cette commémoration est placée sous le haut patronage du président Jacques Chirac [qui a inauguré le Mémorial en 2005, NDLR] et de Samuel Pisar, ancien déporté, grand témoin et militant pour la mémoire de la Shoah.

Six bougies du souvenir, à la mémoire des six millions de Juifs exterminés par les nazis, seront allumées par d'anciens déportés et des enfants, lors de cette cérémonie ponctuée par l'intervention de hauts responsables et des autorités religieuses de la communauté.

Elle s'achèvera par un office de commémoration à la Synagogue de la Rue des Tournelles (4e arrondissement), tandis que commencera la lecture des noms des déportés, précise un communiqué conjoint signé du Consistoire Central, du Consistoire de Paris [abonnement à la newsletter du Consistoire ICI, NDLR], du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif), du Fonds social juif unifié, des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, de la Marche des Vivants, du Mémorial de la Shoah et du Mouvement Juif libéral de France (MJLF).

L'initiative de la lecture publique, ininterrompue durant 24 heures, des noms des déportés revient au MJLF : elle a pris corps grâce au travail d'une équipe dirigée par l'avocat Serge Klarsfeld pour retrouver l'identité des victimes à partir des archives du Centre de documentation juive contemporaine.

Un ouvrage, publié en 1978 et complété en 1980, détaille convoi par convoi les nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité de chacun des 76 000 déportés de France.

Photo : © Mairie du 20e. Après son discours, M. Michel Charzat, maire du 20e, s’entretient avec Mme Lydie Grynberg, veuve de Jacques.

Un office conclura cette lecture lundi soir à la synagogue consistoriale (3e arrondissement) ce Yom Hashoah de l'année 5767, fixée annuellement au 27 Nissan, selon le calendrier hébraïque. Le Parlement israélien avait choisi en 1951 cette date qui commémore en même temps le soulèvement du ghetto de Varsovie (19 avril 1943, premier jour de la Pâque juive) [qui s’est terminée cette année le mardi 10 avril au soir, les fêtes juives commençant et finissant le soir, NDLR] et la Shoah. Pour cette célébration, qui commence ce dimanche 15 avril en début de soirée, il est préconisé d'allumer une bougie ou une veilleuse comme on le fait traditionnellement pour l'anniversaire de la disparition d'un être cher, précise le communiqué.

Entre 1942 et 1944, 75 721 Juifs ont été déportés de France vers les camps la mort. Entre 2 500 et 3 000 d'entre eux ont survécu. Les autres, parmi lesquels 11 400 enfants et adolescents de moins de 18 ans, ne sont jamais revenus. Quelque 3 000 autres Juifs ont péri de mauvais traitements dans des camps d'internement en France et un millier ont été abattus par les Allemands ou leurs collaborateurs.

Selon les chiffres de la Fondation de la Mémoire de la Shoah, 330 000 Juifs vivaient en France en 1940, dont 190 000 de nationalité française et 140 000 immigrants [dont notre voisin d'origine polonaise Jacques Grynberg, auquel un square a été dédié dans le quartier des Amandiers le 18 novembre 2006, NDLR], essentiellement issus des pays de l'est conquis par Hitler.

En tout, six millions de Juifs d'Europe, dont trois millions de Juifs polonais, ont été éliminés entre 1939 et 1945, dont plus d'un million à Auschwitz-Birkenau, le plus grand des camps d'extermination construits par les nazis en Pologne.

Source : lintern@ute

Liens et ajouts : Fabien Abitbol

Le symbole était fort à huit jours du premier tour de l'élection présidentielle. François Bayrou et Dominique Voynet ont participé samedi matin à un débat au cœur de la cité des 4.000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), là où Nicolas Sarkozy avait lâché le mot « Kärcher ».

Tous les candidats étaient invités à l'exception de Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, mais seuls le candidat UDF et celle des Verts ont répondu à l'invitation de l'association SOS Racisme, organisatrice de cette opération (« six heures contre les discriminations »). M. Bayrou et Mme Voynet se sont exprimés à tour de rôle devant une centaine de personnes réunies sur la place Georges Braque, au milieu des immeubles de la cité.

François Bayrou, qui a multiplié les déplacements en banlieue pendant la campagne, a reçu un bon accueil. « Vous êtes l'homme de l'apaisement », lui a lancé une femme au début de la rencontre.

Le candidat UDF a répondu pendant une heure aux questions des participants, membres de SOS Racisme ou habitants du quartier. Plusieurs personnes ont exprimé leur colère contre Nicolas Sarkozy, qui n'est plus revenu dans le quartier depuis sa promesse de « nettoyer » la cité « au Kärcher » en juin 2005 après la mort d'un jeune garçon tué par balle. « Nicolas Sarkozy nous prend toujours pour des terroristes d'Al Qaïda », s'est insurgé un homme. « Nous sommes considérés comme les ennemis de la France. »

François Bayrou a saisi la balle au bond. « Un pays est profondément malade lorsque ses membres ont le sentiment d'être considérés par les autres comme des ennemis », a répondu le candidat centriste. « La principale mission d'un président de la République, c'est de faire vivre les gens ensemble. »

Le candidat UDF a repris plusieurs des propositions du "Manifeste pour l'égalité" de SOS Racisme. Dans le domaine du logement, il s'est engagé à faire respecter l'obligation légale de 20 % de logements sociaux dans chaque commune en prévoyant que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux. En cas de violation de cette obligation, « je suis pour qu'on enlève le permis de construire et qu'on le donne aux préfets », a lancé M. Bayrou.

Concernant l'école, le candidat UDF a approuvé l'idée d'un contrat avec les enseignants pour qu'ils restent cinq ans en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

Sur la question cruciale de l'emploi, il s'est prononcé pour une expérimentation du CV anonyme afin d'éviter les discriminations à l'embauche et a proposé que les entreprises candidates à des marchés publics souscrivent un contrat de lutte contre les discriminations.

Dominique Voynet, qui lui a succédé, a retenu l'ensemble du manifeste pour l'égalité, « une excellente base de travail », et a promis de « le compléter pour prendre en compte la situation des femmes, des personnes handicapées et des étrangers ».

Les autres candidats invités, dont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne sont pas venus. Le candidat UMP a pourtant fait vendredi un retour en banlieue lors d'un vif débat avec des habitants du quartier de Beauval à Meaux (Seine-et-Marne).

« Il y a deux types de candidats, ceux qui franchissent le périphérique entourés d'une horde de policiers pour se rendre dans des événements organisés par leur équipe de façon extrêmement soigneuse et bien bordée, et il y a ceux qui prennent le métro, qui vont dans les petits commerces des quartiers et discutent avec les habitants tous les jours », a remarqué Mme Voynet en montrant son passe de transports en commun aux caméras. La sénatrice de Seine-Saint-Denis est toutefois repartie en voiture vers le centre de Paris pour enregistrer une émission de télévision.

© Associated Press

Les Iraniens s’intéressent de près à Israël

C’est ce que laisse entendre « Tsedek-Info »

Tsedek-Info d’Israël (bulletin bimestriel géré par Albert Soued, auteur de « Vos rêves et leurs symboles »), affirme, dans son édition n° 63 datée mai-juin 2007 (rubrique « Le saviez-vous ? ») :

• que le site du Yad Vashem est consulté à 20 % dans sa version en Farsi (persan), ce qui représente un « pourcentage en forte augmentation » ;

• que les informations de Radio Israël en Farsi sont les infos étrangères les plus écoutées en Iran.

Né à Héliopolis (Egypte), de formation scientifique, Albert Soued, connu surtout du monde juif sépharade, s'est intéressé très tôt aux relations entre le secret et le sacré.

La politique de M. Sarkozy décortiquée par un magistrat parisien

« Ruptures », le livre censuré est en ligne

Serge Portelli, vice-président du Tribunal de grande instance de Paris (président de la 12e Chambre correctionnelle), auteur de divers ouvrages, dont « Traité de démagogie appliquée, Sarkozy, la récidive et nous » (Michalon, mai 2006), n’a pas pu publier en mars 2007 (le ministre-candidat avait annoncé qu'il quitterait ses fonctions « au plus tard à la fin mars »), chez le même éditeur, « Ruptures », qui dresse sans concession le bilan des cinq dernières années où Nicolas Sarközy a été membre du gouvernement, dont deux fois ministre de l’Intérieur. Il y récuse la plupart des fausses évidences fondant sa politique de sécurité.

Le site Bétapolitique a décidé de le vendre en ligne (cliquer ICI). On le trouve en consultation sur la « Ségosphère », en cliquant là.

Sur le site des Verts consacré à la justice se trouvent 75 pages de M. Portelli consacrées à la récidive. Pour les télécharger en word, cliquer ici.

« West Bank Story » cette nuit sur France 2

Le court métrage a été récompensé aux Oscars

« West Bank Story » ou comment le mythe de Roméo et Juliette, revu à la sauce hoummous, a fait chavirer le coeur des jurés aux Oscars, en février dernier. Il est diffusé cette nuit à 01h25 sur France 2 dans le cadre de « Histoires courtes ».

Christophe Taudière, conseiller de programmes aux courts métrages de France 2, a eu un véritable coup de cœur lors la diffusion de West Bank Story au festival d'Aix-en-Provence, en décembre dernier [deux mois avant les Oscars, NDLR].

West Bank Story conte l'histoire d'amour naissante entre une jeune Palestinienne, caissière dans un snack de falafels, et un jeune soldat israélien.


Les Roméo et Juliette du Proche-Orient doivent faire face à l'incompréhension de leur entourage mais surtout à la rivalité que se livrent deux snacks concurrents, l'un tenu par des Palestiniens et l'autre par des Israéliens.


Attention, qu'on ne s'y trompe pas, West Bank Story est une comédie, désopilante à souhait, et pour ne pas être en reste, une comédie musicale ! Mêlant habilement des scènes d'anthologie de West Side Story et des séquences des fi lms parodiques dignes des Y a-t-il un pilote dans l'avion ?, le film balaie, avec humour et dérision, tous les clichés et les a priori que les deux communautés se renvoient.


West Bank Story, plusieurs fois récompensé dans différents festivals américains et européens, a encore fait mouche et cette fois, dans la cour des grands : Les Oscars ! En remportant la mythique statuette du meilleur court métrage, le film a atteint la consécration.


Ari Sandel, le réalisateur, a réussi ce qu'aucun autre n'avait encore osé faire : rire du confl it israélo-palestinien. Mais le film ne se cantonne pas à cela, il donne également un vrai message d'espoir et lance un appel à la paix en esquissant les prémices d'une cohabitation possible et paisible. Au-delà de la dimension comique et parodique, le fi lm laisse entrevoir ça et là des similitudes entre les deux communautés, ce qui nous laisse à penser qu'elles pourraient, un jour, aboutir à une réconciliation.


Mona Guir, pour le guide des programmes de France 2

West Bank Story a été réalisé par Ari Sandel sur un scénario de Ari Sandel et Kim Ray. Avec : Ben Newmark (David), Noureen Dewulf (Fatima), A.J. Tannen (Ariel). Pour en visionner un extrait sous-titré en français, cliquer sur la flèche blanche.

Un débat ce soir dans le 12e

Ce lundi 16 avril 2007, Le Banquet des idées organise un café politique sur l’avenir de Paris. Thème : Développement économique, urbanisme, «Grand Paris» : Quelle ambition pour Paris pour la prochaine décennie ?

Les deux principaux participants sont Jean-Luc Romero, conseiller régional (UMP) d’Île-de-France, président du parti « Aujourd’hui autrement » (auteur de l’ouvrage La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? - 2006, Jean-Claude Gawsewitch Editeur), et de Yves Contassot, Adjoint au Maire de Paris chargé de l’environnement de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets (Les Verts), ancien porte-parole national des Verts de 2003 à 2005, tête de liste des Verts en 2001 pour les élections municipales à Paris.

Cette réunion se tiendra ce lundi 16 avril à 19h45 à l’adresse suivante :

Café-restaurant « L’Apprenti »
257, avenue Daumesnil (12e)
Salle du 1er étage
Métro : Michel Bizot ou Porte Dorée (ligne 8)
Entrée libre. Consommation d'une boisson souhaitable.

Pour mieux connaître Le Banquet des idées, cliquer ici.

Aujourd’hui, c’est famille

Ouvert depuis décembre 1997, le Cabaret Sauvage (19e) propose des spectacles très divers. Cet après-midi, c’est familial, avec « Scènes d’Hiver ». Début à 15h.

Une poule rousse qui enseigne, en chantant, comment se fabrique le pain et qui fait mettre la main à la pâte aux enfants pendant que les parents dansent avec le chorégraphe David Rolland, c'est une des entrées en matière des dernières « Scènes d'hiver » de l'année, le rendez-vous musical festif annuel de la Villette.

Ensuite, on tombe dans « le Bol de lait » (spectacle rôdé il y a deux ans à Drancy) de Marien Tillet, composé de contes en musique, avant de rejoindre « Pierrot fâché avec la lune », concert-spectacle burlesque et poétique.

Ce lundi, de 15 h à 19 h 30
Cabaret Sauvage
(Parc de la Villette , 19e)
De 7,50 à 15 € (Renseignements : 01 40 03 75 75)
Le programme jusqu’au 9 juin est ICI.

Une vidéo bien montée

Une sympathique vidéo annonçant le décès de Nicolas Sarkozy, le « Petit père de la Nation », dans son huitième mandat, circule sur le ouaibe.

On y apprend entre autres qu’il est décédé à l’âge de 87 ans à l’Hôpital américain de Neuilly, qu’il était marié à Mme Marine Sarkozy et que la « correspondante dans l’Ouest parisien » se trouve en direct de la Place de Balkany… Quant à Steevy (Boulay), il est ministre, et pas n'importe lequel.

Que d’honneurs pour un si petit homme !

Cliquer sur la flèche pour visionner le flash spécial.

Un apéritif de décrochage cet après-midi

Une exposition de diverses créations contemporaines se tient depuis le 4 avril au Viaduc des Arts (12e). Ce dimanche 15 avril, le décrochage donnera lieu à un apéritif de clôture, de 16 à 19 heures.

Des terres cuites de Christine Cadorel… (Photo D.R.)

Céramiques, bijoux, textiles, photos, illustrations, mobiles et peintures sont depuis onze jours au 57, avenue Daumesnil (12e).

… et des céramiques de Pierre Guilloteau (Photo D.R.)

L’occasion d’y voir des œuvres de La lune bulle, de Lili & Morelle, de Sophie Giroud, de Alexia Créations, de Louisette à Paris, des céramiques de Pierre Guilloteau et des terres cuites de sa mère Christine Cadorel (qui exposaient le week-end pascal dans leur Normandie en compagnie, entre autres, de François Dubois, lui-même en décembre dernier dans le 11e), ou de Nicolas Maalouly.

L’occasion aussi, cet après-midi, lors du décrochage (pour ceux qui n’y sont pas encore allés), de prendre l’apéritif à compter de 16 heures…

Galerie du Viaduc des Arts
57, avebue Daumesnil (12e)
de 11 à 19 heures jusqu’à ce soir.

Renseignements au 06 03 35 36 77.

(photos prises en Normandie le Lundi de Pâques)

A la mémoire des Juifs déportés de France

Les organisations juives de France lancent ce dimanche soir [à 20h15, NDLR] la Journée de l'Holocauste, Yom Hashoah, au Mémorial de la Shoah à Paris (4e) durant laquelle seront lus, 24 heures durant, les noms des 76.000 Juifs déportés de France sous Vichy.

Cette commémoration est placée sous le haut patronage du président Jacques Chirac [qui a inauguré le Mémorial en 2005, NDLR] et de Samuel Pisar, ancien déporté, grand témoin et militant pour la mémoire de la Shoah.

Six bougies du souvenir, à la mémoire des six millions de Juifs exterminés par les nazis, seront allumées par d'anciens déportés et des enfants, lors de cette cérémonie ponctuée par l'intervention de hauts responsables et des autorités religieuses de la communauté.

Elle s'achèvera par un office de commémoration à la Synagogue de la Rue des Tournelles (4e arrondissement), tandis que commencera la lecture des noms des déportés, précise un communiqué conjoint signé du Consistoire Central, du Consistoire de Paris [abonnement à la newsletter du Consistoire ICI, NDLR], du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif), du Fonds social juif unifié, des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, de la Marche des Vivants, du Mémorial de la Shoah et du Mouvement Juif libéral de France (MJLF).

L'initiative de la lecture publique, ininterrompue durant 24 heures, des noms des déportés revient au MJLF : elle a pris corps grâce au travail d'une équipe dirigée par l'avocat Serge Klarsfeld pour retrouver l'identité des victimes à partir des archives du Centre de documentation juive contemporaine.

Un ouvrage, publié en 1978 et complété en 1980, détaille convoi par convoi les nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité de chacun des 76 000 déportés de France.

Photo : © Mairie du 20e. Après son discours, M. Michel Charzat, maire du 20e, s’entretient avec Mme Lydie Grynberg, veuve de Jacques.

Un office conclura cette lecture lundi soir à la synagogue consistoriale (3e arrondissement) ce Yom Hashoah de l'année 5767, fixée annuellement au 27 Nissan, selon le calendrier hébraïque. Le Parlement israélien avait choisi en 1951 cette date qui commémore en même temps le soulèvement du ghetto de Varsovie (19 avril 1943, premier jour de la Pâque juive) [qui s’est terminée cette année le mardi 10 avril au soir, les fêtes juives commençant et finissant le soir, NDLR] et la Shoah. Pour cette célébration, qui commence ce dimanche 15 avril en début de soirée, il est préconisé d'allumer une bougie ou une veilleuse comme on le fait traditionnellement pour l'anniversaire de la disparition d'un être cher, précise le communiqué.

Entre 1942 et 1944, 75 721 Juifs ont été déportés de France vers les camps la mort. Entre 2 500 et 3 000 d'entre eux ont survécu. Les autres, parmi lesquels 11 400 enfants et adolescents de moins de 18 ans, ne sont jamais revenus. Quelque 3 000 autres Juifs ont péri de mauvais traitements dans des camps d'internement en France et un millier ont été abattus par les Allemands ou leurs collaborateurs.

Selon les chiffres de la Fondation de la Mémoire de la Shoah, 330 000 Juifs vivaient en France en 1940, dont 190 000 de nationalité française et 140 000 immigrants [dont notre voisin d'origine polonaise Jacques Grynberg, auquel un square a été dédié dans le quartier des Amandiers le 18 novembre 2006, NDLR], essentiellement issus des pays de l'est conquis par Hitler.

En tout, six millions de Juifs d'Europe, dont trois millions de Juifs polonais, ont été éliminés entre 1939 et 1945, dont plus d'un million à Auschwitz-Birkenau, le plus grand des camps d'extermination construits par les nazis en Pologne.

Source : lintern@ute

Liens et ajouts : Fabien Abitbol

Le symbole était fort à huit jours du premier tour de l'élection présidentielle. François Bayrou et Dominique Voynet ont participé samedi matin à un débat au cœur de la cité des 4.000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), là où Nicolas Sarkozy avait lâché le mot « Kärcher ».

Tous les candidats étaient invités à l'exception de Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, mais seuls le candidat UDF et celle des Verts ont répondu à l'invitation de l'association SOS Racisme, organisatrice de cette opération (« six heures contre les discriminations »). M. Bayrou et Mme Voynet se sont exprimés à tour de rôle devant une centaine de personnes réunies sur la place Georges Braque, au milieu des immeubles de la cité.

François Bayrou, qui a multiplié les déplacements en banlieue pendant la campagne, a reçu un bon accueil. « Vous êtes l'homme de l'apaisement », lui a lancé une femme au début de la rencontre.

Le candidat UDF a répondu pendant une heure aux questions des participants, membres de SOS Racisme ou habitants du quartier. Plusieurs personnes ont exprimé leur colère contre Nicolas Sarkozy, qui n'est plus revenu dans le quartier depuis sa promesse de « nettoyer » la cité « au Kärcher » en juin 2005 après la mort d'un jeune garçon tué par balle. « Nicolas Sarkozy nous prend toujours pour des terroristes d'Al Qaïda », s'est insurgé un homme. « Nous sommes considérés comme les ennemis de la France. »

François Bayrou a saisi la balle au bond. « Un pays est profondément malade lorsque ses membres ont le sentiment d'être considérés par les autres comme des ennemis », a répondu le candidat centriste. « La principale mission d'un président de la République, c'est de faire vivre les gens ensemble. »

Le candidat UDF a repris plusieurs des propositions du "Manifeste pour l'égalité" de SOS Racisme. Dans le domaine du logement, il s'est engagé à faire respecter l'obligation légale de 20 % de logements sociaux dans chaque commune en prévoyant que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux. En cas de violation de cette obligation, « je suis pour qu'on enlève le permis de construire et qu'on le donne aux préfets », a lancé M. Bayrou.

Concernant l'école, le candidat UDF a approuvé l'idée d'un contrat avec les enseignants pour qu'ils restent cinq ans en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

Sur la question cruciale de l'emploi, il s'est prononcé pour une expérimentation du CV anonyme afin d'éviter les discriminations à l'embauche et a proposé que les entreprises candidates à des marchés publics souscrivent un contrat de lutte contre les discriminations.

Dominique Voynet, qui lui a succédé, a retenu l'ensemble du manifeste pour l'égalité, « une excellente base de travail », et a promis de « le compléter pour prendre en compte la situation des femmes, des personnes handicapées et des étrangers ».

Les autres candidats invités, dont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne sont pas venus. Le candidat UMP a pourtant fait vendredi un retour en banlieue lors d'un vif débat avec des habitants du quartier de Beauval à Meaux (Seine-et-Marne).

« Il y a deux types de candidats, ceux qui franchissent le périphérique entourés d'une horde de policiers pour se rendre dans des événements organisés par leur équipe de façon extrêmement soigneuse et bien bordée, et il y a ceux qui prennent le métro, qui vont dans les petits commerces des quartiers et discutent avec les habitants tous les jours », a remarqué Mme Voynet en montrant son passe de transports en commun aux caméras. La sénatrice de Seine-Saint-Denis est toutefois repartie en voiture vers le centre de Paris pour enregistrer une émission de télévision.

© Associated Press

Quelle ambition pour Paris ?

Un débat ce soir dans le 12e

Ce lundi 16 avril 2007, Le Banquet des idées organise un café politique sur l’avenir de Paris. Thème : Développement économique, urbanisme, «Grand Paris» : Quelle ambition pour Paris pour la prochaine décennie ?

Les deux principaux participants sont Jean-Luc Romero, conseiller régional (UMP) d’Île-de-France, président du parti « Aujourd’hui autrement » (auteur de l’ouvrage La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? - 2006, Jean-Claude Gawsewitch Editeur), et de Yves Contassot, Adjoint au Maire de Paris chargé de l’environnement de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets (Les Verts), ancien porte-parole national des Verts de 2003 à 2005, tête de liste des Verts en 2001 pour les élections municipales à Paris.

Cette réunion se tiendra ce lundi 16 avril à 19h45 à l’adresse suivante :

Café-restaurant « L’Apprenti »
257, avenue Daumesnil (12e)
Salle du 1er étage
Métro : Michel Bizot ou Porte Dorée (ligne 8)
Entrée libre. Consommation d'une boisson souhaitable.

Pour mieux connaître Le Banquet des idées, cliquer ici.

Scènes d’Hiver au Cabaret Sauvage

Aujourd’hui, c’est famille

Ouvert depuis décembre 1997, le Cabaret Sauvage (19e) propose des spectacles très divers. Cet après-midi, c’est familial, avec « Scènes d’Hiver ». Début à 15h.

Une poule rousse qui enseigne, en chantant, comment se fabrique le pain et qui fait mettre la main à la pâte aux enfants pendant que les parents dansent avec le chorégraphe David Rolland, c'est une des entrées en matière des dernières « Scènes d'hiver » de l'année, le rendez-vous musical festif annuel de la Villette.

Ensuite, on tombe dans « le Bol de lait » (spectacle rôdé il y a deux ans à Drancy) de Marien Tillet, composé de contes en musique, avant de rejoindre « Pierrot fâché avec la lune », concert-spectacle burlesque et poétique.

Ce lundi, de 15 h à 19 h 30
Cabaret Sauvage
(Parc de la Villette , 19e)
De 7,50 à 15 € (Renseignements : 01 40 03 75 75)
Le programme jusqu’au 9 juin est ICI.

Nicolas Sarkozy est mort

Une vidéo bien montée

Une sympathique vidéo annonçant le décès de Nicolas Sarkozy, le « Petit père de la Nation », dans son huitième mandat, circule sur le ouaibe.

On y apprend entre autres qu’il est décédé à l’âge de 87 ans à l’Hôpital américain de Neuilly, qu’il était marié à Mme Marine Sarkozy et que la « correspondante dans l’Ouest parisien » se trouve en direct de la Place de Balkany… Quant à Steevy (Boulay), il est ministre, et pas n'importe lequel.

Que d’honneurs pour un si petit homme !

Cliquer sur la flèche pour visionner le flash spécial.

Un apéritif de décrochage cet après-midi

Une exposition de diverses créations contemporaines se tient depuis le 4 avril au Viaduc des Arts (12e). Ce dimanche 15 avril, le décrochage donnera lieu à un apéritif de clôture, de 16 à 19 heures.

Des terres cuites de Christine Cadorel… (Photo D.R.)

Céramiques, bijoux, textiles, photos, illustrations, mobiles et peintures sont depuis onze jours au 57, avenue Daumesnil (12e).

… et des céramiques de Pierre Guilloteau (Photo D.R.)

L’occasion d’y voir des œuvres de La lune bulle, de Lili & Morelle, de Sophie Giroud, de Alexia Créations, de Louisette à Paris, des céramiques de Pierre Guilloteau et des terres cuites de sa mère Christine Cadorel (qui exposaient le week-end pascal dans leur Normandie en compagnie, entre autres, de François Dubois, lui-même en décembre dernier dans le 11e), ou de Nicolas Maalouly.

L’occasion aussi, cet après-midi, lors du décrochage (pour ceux qui n’y sont pas encore allés), de prendre l’apéritif à compter de 16 heures…

Galerie du Viaduc des Arts
57, avebue Daumesnil (12e)
de 11 à 19 heures jusqu’à ce soir.

Renseignements au 06 03 35 36 77.

(photos prises en Normandie le Lundi de Pâques)

A la mémoire des Juifs déportés de France

Les organisations juives de France lancent ce dimanche soir [à 20h15, NDLR] la Journée de l'Holocauste, Yom Hashoah, au Mémorial de la Shoah à Paris (4e) durant laquelle seront lus, 24 heures durant, les noms des 76.000 Juifs déportés de France sous Vichy.

Cette commémoration est placée sous le haut patronage du président Jacques Chirac [qui a inauguré le Mémorial en 2005, NDLR] et de Samuel Pisar, ancien déporté, grand témoin et militant pour la mémoire de la Shoah.

Six bougies du souvenir, à la mémoire des six millions de Juifs exterminés par les nazis, seront allumées par d'anciens déportés et des enfants, lors de cette cérémonie ponctuée par l'intervention de hauts responsables et des autorités religieuses de la communauté.

Elle s'achèvera par un office de commémoration à la Synagogue de la Rue des Tournelles (4e arrondissement), tandis que commencera la lecture des noms des déportés, précise un communiqué conjoint signé du Consistoire Central, du Consistoire de Paris [abonnement à la newsletter du Consistoire ICI, NDLR], du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif), du Fonds social juif unifié, des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, de la Marche des Vivants, du Mémorial de la Shoah et du Mouvement Juif libéral de France (MJLF).

L'initiative de la lecture publique, ininterrompue durant 24 heures, des noms des déportés revient au MJLF : elle a pris corps grâce au travail d'une équipe dirigée par l'avocat Serge Klarsfeld pour retrouver l'identité des victimes à partir des archives du Centre de documentation juive contemporaine.

Un ouvrage, publié en 1978 et complété en 1980, détaille convoi par convoi les nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité de chacun des 76 000 déportés de France.

Photo : © Mairie du 20e. Après son discours, M. Michel Charzat, maire du 20e, s’entretient avec Mme Lydie Grynberg, veuve de Jacques.

Un office conclura cette lecture lundi soir à la synagogue consistoriale (3e arrondissement) ce Yom Hashoah de l'année 5767, fixée annuellement au 27 Nissan, selon le calendrier hébraïque. Le Parlement israélien avait choisi en 1951 cette date qui commémore en même temps le soulèvement du ghetto de Varsovie (19 avril 1943, premier jour de la Pâque juive) [qui s’est terminée cette année le mardi 10 avril au soir, les fêtes juives commençant et finissant le soir, NDLR] et la Shoah. Pour cette célébration, qui commence ce dimanche 15 avril en début de soirée, il est préconisé d'allumer une bougie ou une veilleuse comme on le fait traditionnellement pour l'anniversaire de la disparition d'un être cher, précise le communiqué.

Entre 1942 et 1944, 75 721 Juifs ont été déportés de France vers les camps la mort. Entre 2 500 et 3 000 d'entre eux ont survécu. Les autres, parmi lesquels 11 400 enfants et adolescents de moins de 18 ans, ne sont jamais revenus. Quelque 3 000 autres Juifs ont péri de mauvais traitements dans des camps d'internement en France et un millier ont été abattus par les Allemands ou leurs collaborateurs.

Selon les chiffres de la Fondation de la Mémoire de la Shoah, 330 000 Juifs vivaient en France en 1940, dont 190 000 de nationalité française et 140 000 immigrants [dont notre voisin d'origine polonaise Jacques Grynberg, auquel un square a été dédié dans le quartier des Amandiers le 18 novembre 2006, NDLR], essentiellement issus des pays de l'est conquis par Hitler.

En tout, six millions de Juifs d'Europe, dont trois millions de Juifs polonais, ont été éliminés entre 1939 et 1945, dont plus d'un million à Auschwitz-Birkenau, le plus grand des camps d'extermination construits par les nazis en Pologne.

Source : lintern@ute

Liens et ajouts : Fabien Abitbol

Le symbole était fort à huit jours du premier tour de l'élection présidentielle. François Bayrou et Dominique Voynet ont participé samedi matin à un débat au cœur de la cité des 4.000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), là où Nicolas Sarkozy avait lâché le mot « Kärcher ».

Tous les candidats étaient invités à l'exception de Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, mais seuls le candidat UDF et celle des Verts ont répondu à l'invitation de l'association SOS Racisme, organisatrice de cette opération (« six heures contre les discriminations »). M. Bayrou et Mme Voynet se sont exprimés à tour de rôle devant une centaine de personnes réunies sur la place Georges Braque, au milieu des immeubles de la cité.

François Bayrou, qui a multiplié les déplacements en banlieue pendant la campagne, a reçu un bon accueil. « Vous êtes l'homme de l'apaisement », lui a lancé une femme au début de la rencontre.

Le candidat UDF a répondu pendant une heure aux questions des participants, membres de SOS Racisme ou habitants du quartier. Plusieurs personnes ont exprimé leur colère contre Nicolas Sarkozy, qui n'est plus revenu dans le quartier depuis sa promesse de « nettoyer » la cité « au Kärcher » en juin 2005 après la mort d'un jeune garçon tué par balle. « Nicolas Sarkozy nous prend toujours pour des terroristes d'Al Qaïda », s'est insurgé un homme. « Nous sommes considérés comme les ennemis de la France. »

François Bayrou a saisi la balle au bond. « Un pays est profondément malade lorsque ses membres ont le sentiment d'être considérés par les autres comme des ennemis », a répondu le candidat centriste. « La principale mission d'un président de la République, c'est de faire vivre les gens ensemble. »

Le candidat UDF a repris plusieurs des propositions du "Manifeste pour l'égalité" de SOS Racisme. Dans le domaine du logement, il s'est engagé à faire respecter l'obligation légale de 20 % de logements sociaux dans chaque commune en prévoyant que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux. En cas de violation de cette obligation, « je suis pour qu'on enlève le permis de construire et qu'on le donne aux préfets », a lancé M. Bayrou.

Concernant l'école, le candidat UDF a approuvé l'idée d'un contrat avec les enseignants pour qu'ils restent cinq ans en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

Sur la question cruciale de l'emploi, il s'est prononcé pour une expérimentation du CV anonyme afin d'éviter les discriminations à l'embauche et a proposé que les entreprises candidates à des marchés publics souscrivent un contrat de lutte contre les discriminations.

Dominique Voynet, qui lui a succédé, a retenu l'ensemble du manifeste pour l'égalité, « une excellente base de travail », et a promis de « le compléter pour prendre en compte la situation des femmes, des personnes handicapées et des étrangers ».

Les autres candidats invités, dont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne sont pas venus. Le candidat UMP a pourtant fait vendredi un retour en banlieue lors d'un vif débat avec des habitants du quartier de Beauval à Meaux (Seine-et-Marne).

« Il y a deux types de candidats, ceux qui franchissent le périphérique entourés d'une horde de policiers pour se rendre dans des événements organisés par leur équipe de façon extrêmement soigneuse et bien bordée, et il y a ceux qui prennent le métro, qui vont dans les petits commerces des quartiers et discutent avec les habitants tous les jours », a remarqué Mme Voynet en montrant son passe de transports en commun aux caméras. La sénatrice de Seine-Saint-Denis est toutefois repartie en voiture vers le centre de Paris pour enregistrer une émission de télévision.

© Associated Press

Viaduc des Arts

Un apéritif de décrochage cet après-midi

Une exposition de diverses créations contemporaines se tient depuis le 4 avril au Viaduc des Arts (12e). Ce dimanche 15 avril, le décrochage donnera lieu à un apéritif de clôture, de 16 à 19 heures.

Des terres cuites de Christine Cadorel… (Photo D.R.)

Céramiques, bijoux, textiles, photos, illustrations, mobiles et peintures sont depuis onze jours au 57, avenue Daumesnil (12e).

… et des céramiques de Pierre Guilloteau (Photo D.R.)

L’occasion d’y voir des œuvres de La lune bulle, de Lili & Morelle, de Sophie Giroud, de Alexia Créations, de Louisette à Paris, des céramiques de Pierre Guilloteau et des terres cuites de sa mère Christine Cadorel (qui exposaient le week-end pascal dans leur Normandie en compagnie, entre autres, de François Dubois, lui-même en décembre dernier dans le 11e), ou de Nicolas Maalouly.

L’occasion aussi, cet après-midi, lors du décrochage (pour ceux qui n’y sont pas encore allés), de prendre l’apéritif à compter de 16 heures…

Galerie du Viaduc des Arts
57, avebue Daumesnil (12e)
de 11 à 19 heures jusqu’à ce soir.

Renseignements au 06 03 35 36 77.

(photos prises en Normandie le Lundi de Pâques)

Journée de l'Holocauste

A la mémoire des Juifs déportés de France

Les organisations juives de France lancent ce dimanche soir [à 20h15, NDLR] la Journée de l'Holocauste, Yom Hashoah, au Mémorial de la Shoah à Paris (4e) durant laquelle seront lus, 24 heures durant, les noms des 76.000 Juifs déportés de France sous Vichy.

Cette commémoration est placée sous le haut patronage du président Jacques Chirac [qui a inauguré le Mémorial en 2005, NDLR] et de Samuel Pisar, ancien déporté, grand témoin et militant pour la mémoire de la Shoah.

Six bougies du souvenir, à la mémoire des six millions de Juifs exterminés par les nazis, seront allumées par d'anciens déportés et des enfants, lors de cette cérémonie ponctuée par l'intervention de hauts responsables et des autorités religieuses de la communauté.

Elle s'achèvera par un office de commémoration à la Synagogue de la Rue des Tournelles (4e arrondissement), tandis que commencera la lecture des noms des déportés, précise un communiqué conjoint signé du Consistoire Central, du Consistoire de Paris [abonnement à la newsletter du Consistoire ICI, NDLR], du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif), du Fonds social juif unifié, des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, de la Marche des Vivants, du Mémorial de la Shoah et du Mouvement Juif libéral de France (MJLF).

L'initiative de la lecture publique, ininterrompue durant 24 heures, des noms des déportés revient au MJLF : elle a pris corps grâce au travail d'une équipe dirigée par l'avocat Serge Klarsfeld pour retrouver l'identité des victimes à partir des archives du Centre de documentation juive contemporaine.

Un ouvrage, publié en 1978 et complété en 1980, détaille convoi par convoi les nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité de chacun des 76 000 déportés de France.

Photo : © Mairie du 20e. Après son discours, M. Michel Charzat, maire du 20e, s’entretient avec Mme Lydie Grynberg, veuve de Jacques.

Un office conclura cette lecture lundi soir à la synagogue consistoriale (3e arrondissement) ce Yom Hashoah de l'année 5767, fixée annuellement au 27 Nissan, selon le calendrier hébraïque. Le Parlement israélien avait choisi en 1951 cette date qui commémore en même temps le soulèvement du ghetto de Varsovie (19 avril 1943, premier jour de la Pâque juive) [qui s’est terminée cette année le mardi 10 avril au soir, les fêtes juives commençant et finissant le soir, NDLR] et la Shoah. Pour cette célébration, qui commence ce dimanche 15 avril en début de soirée, il est préconisé d'allumer une bougie ou une veilleuse comme on le fait traditionnellement pour l'anniversaire de la disparition d'un être cher, précise le communiqué.

Entre 1942 et 1944, 75 721 Juifs ont été déportés de France vers les camps la mort. Entre 2 500 et 3 000 d'entre eux ont survécu. Les autres, parmi lesquels 11 400 enfants et adolescents de moins de 18 ans, ne sont jamais revenus. Quelque 3 000 autres Juifs ont péri de mauvais traitements dans des camps d'internement en France et un millier ont été abattus par les Allemands ou leurs collaborateurs.

Selon les chiffres de la Fondation de la Mémoire de la Shoah, 330 000 Juifs vivaient en France en 1940, dont 190 000 de nationalité française et 140 000 immigrants [dont notre voisin d'origine polonaise Jacques Grynberg, auquel un square a été dédié dans le quartier des Amandiers le 18 novembre 2006, NDLR], essentiellement issus des pays de l'est conquis par Hitler.

En tout, six millions de Juifs d'Europe, dont trois millions de Juifs polonais, ont été éliminés entre 1939 et 1945, dont plus d'un million à Auschwitz-Birkenau, le plus grand des camps d'extermination construits par les nazis en Pologne.

Source : lintern@ute

Liens et ajouts : Fabien Abitbol

Bayrou et Voynet font campagne à la Cité des 4 000

Le symbole était fort à huit jours du premier tour de l'élection présidentielle. François Bayrou et Dominique Voynet ont participé samedi matin à un débat au cœur de la cité des 4.000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), là où Nicolas Sarkozy avait lâché le mot « Kärcher ».

Tous les candidats étaient invités à l'exception de Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, mais seuls le candidat UDF et celle des Verts ont répondu à l'invitation de l'association SOS Racisme, organisatrice de cette opération (« six heures contre les discriminations »). M. Bayrou et Mme Voynet se sont exprimés à tour de rôle devant une centaine de personnes réunies sur la place Georges Braque, au milieu des immeubles de la cité.

François Bayrou, qui a multiplié les déplacements en banlieue pendant la campagne, a reçu un bon accueil. « Vous êtes l'homme de l'apaisement », lui a lancé une femme au début de la rencontre.

Le candidat UDF a répondu pendant une heure aux questions des participants, membres de SOS Racisme ou habitants du quartier. Plusieurs personnes ont exprimé leur colère contre Nicolas Sarkozy, qui n'est plus revenu dans le quartier depuis sa promesse de « nettoyer » la cité « au Kärcher » en juin 2005 après la mort d'un jeune garçon tué par balle. « Nicolas Sarkozy nous prend toujours pour des terroristes d'Al Qaïda », s'est insurgé un homme. « Nous sommes considérés comme les ennemis de la France. »

François Bayrou a saisi la balle au bond. « Un pays est profondément malade lorsque ses membres ont le sentiment d'être considérés par les autres comme des ennemis », a répondu le candidat centriste. « La principale mission d'un président de la République, c'est de faire vivre les gens ensemble. »

Le candidat UDF a repris plusieurs des propositions du "Manifeste pour l'égalité" de SOS Racisme. Dans le domaine du logement, il s'est engagé à faire respecter l'obligation légale de 20 % de logements sociaux dans chaque commune en prévoyant que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux. En cas de violation de cette obligation, « je suis pour qu'on enlève le permis de construire et qu'on le donne aux préfets », a lancé M. Bayrou.

Concernant l'école, le candidat UDF a approuvé l'idée d'un contrat avec les enseignants pour qu'ils restent cinq ans en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

Sur la question cruciale de l'emploi, il s'est prononcé pour une expérimentation du CV anonyme afin d'éviter les discriminations à l'embauche et a proposé que les entreprises candidates à des marchés publics souscrivent un contrat de lutte contre les discriminations.

Dominique Voynet, qui lui a succédé, a retenu l'ensemble du manifeste pour l'égalité, « une excellente base de travail », et a promis de « le compléter pour prendre en compte la situation des femmes, des personnes handicapées et des étrangers ».

Les autres candidats invités, dont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne sont pas venus. Le candidat UMP a pourtant fait vendredi un retour en banlieue lors d'un vif débat avec des habitants du quartier de Beauval à Meaux (Seine-et-Marne).

« Il y a deux types de candidats, ceux qui franchissent le périphérique entourés d'une horde de policiers pour se rendre dans des événements organisés par leur équipe de façon extrêmement soigneuse et bien bordée, et il y a ceux qui prennent le métro, qui vont dans les petits commerces des quartiers et discutent avec les habitants tous les jours », a remarqué Mme Voynet en montrant son passe de transports en commun aux caméras. La sénatrice de Seine-Saint-Denis est toutefois repartie en voiture vers le centre de Paris pour enregistrer une émission de télévision.

© Associated Press