Mardi 9 novembre, à 20h30, l’Union pacifiste de France propose une projection-débat autour du film Pour l’exemple, de Joseph Losey, au bar-restaurant Le Lieu-dit (6, rue Sorbier, dans le 20e).
En 1917, Hamp, un jeune soldat engagé volontaire, attend son jugement dans une cave transformée en cellule. Il a été arrêté par un caporal alors qu’il fuyait loin du front, en proie à une commotion cérébrale. Il est traduit devant le conseil de guerre pour désertion.
Le capitaine Hargreaves assure la défense du soldat Hamp. Au-delà d’un plaidoyer antimilitariste, c’est l’avilissement de l’être humain au nom de principes «supérieurs» que dénonce ce film de 1964.
Pour l'exemple (King & Country), de Joseph Losey, 1964, 88 min., d'après la nouvelle de James L. Hodson, Noir & blanc, Grande-Bretagne, avec Dirk Bogarde et Tom Courtenay (distribution plus détaillée ici).
Le Lieu-dit, 6, rue Sorbier (20e), métro Ménilmontant (ligne 2) ou Gambetta (ligne 3), bus 96 (arrêt Henri-Chevreau).
Ce lundi soir, Arno est attendu au Casino de Paris dans le cadre de sa tournée avec l'album Brussld, sorti fin mars.
Depuis Jus de Box (sorti en 2007), Arnold Charles Ernest Hintjens (patronyme de Arno) n’avait pas sorti d’album. Sauf des «best-of» et autres «cocktails» (comme celui-ci en avril 2008, avec plain de reprises, de Dick Annegarn à Jane Birkin). D'où mon choix vidéo pour Les Yeux de ma mère (1995, paroles ici), personnel, indémodable et toujours émouvant, et cette fois dans un récent enregistrement, mis en ligne en juin 2009 à l'occasion d'un entretien à la télé flamande. Entretien aussi déjanté que celui dont il nous gratifie à ses passages sur les écrans français.
Brussld, en vente depuis fin mars 2010 en CD et en digital, est le dix-huitième du sexagénaire flamand. La sortie de cet opus l’avait déjà mené à Paris, au Casino, le 1er juin, mais une date supplémentaire a été décidée pour ce soir. Il reste quelques places en catégorie 2 ici.
Une messe aura lieu dimanche 7 novembre à partir de 11 heures à la paroisse Saint-Ephrem, dans le 5e arrondissement, pour célébrer les victimes de l’attaque contre la cathédrale syriaque catholique Notre-Dame du Perpétuel Secours, au cœur de Bagdad, le 31 octobre, au cours de laquelle cinquante-huit personnes ont péri, dont deux prêtres, des membres de la sécurité irakienne, et des assaillants.
Victime d'attaques répétées, la communauté chrétienne est passée de 800000 à 500000 fidèles depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003, dont 150000 à Bagdad (contre 450000 avant 2003). Il ne reste que 14 paroisses chaldéennes dans la capitale contre 28 il y a sept ans.
Après l'attaque du 31 octobre, de nombreux chrétiens d'Irak ont signalé vouloir quitter leur pays face aux menaces islamistes. Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a indiqué que la France était prête à accueillir 150 personnes, en priorité des «personnes blessées dans l'attentat et leurs familles». Trente-sept blessés et vingt accompagnateurs pourraient quitter Bagdad dès lundi 8 novembre, selon une source diplomatique citée par l’AFP.
Depuis Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a pour sa part annoncé que des blessés seront soignés en France et a précisé : «Un avion français se rendra entre demain et lundi en Irak pour ramener en France une trentaine d'Irakiens blessés lors de la prise d'otages à l'église de Bagdad il y a quelques jours».
Dans un communiqué daté du 3 novembre, l’Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque (IACS) et une dizaine d’autres organisations appellent «la communauté internationale —et particulièrement la France— à mettre tous les moyens en œuvre, de concert avec l’Etat irakien, pour que le peuple assyro-chaldéen-syriaque puisse vivre en sécurité sur ses terres ancestrales et que ses droits légitimes soient enfin assurés et respectés en Irak», refusant que les Chrétiens de la région deviennent «des cibles légitimes».
Deux ans après leur passage remarqué au Zénith, dans le 19e, les Tabou Combo y redémarrent leur nouvelle tournée samedi 6 novembre. Leur nouveau disque, en cinq langues, sort à la fin du mois. Ambiance garantie.
C’est avec une reprise de Independance cha cha, par leurs soins rebaptisée Rumba Libèté (ci-dessus en vidéo cet été à New York), que Tabou Combo rend hommage, cinquante ans après la création à Bruxelles de cette chanson, aux indépendances africaines et à Patrice Lumumba, Premier ministre de la République démocratique du Congo, assassiné en 1961.
Le groupe haïtien, qui a désormais passé les quarante ans, travaille présentement au projet Indépendances, avec Microfundo pour le microfinancement (cliquer ici pour lire, en anglais).
Toujours en forme, les Tabou Combo, puisque repérés cet été sur le blogue de Serge The Concierge, à New York, à l’occasion de la Fête de la Musique, où ils se produisaient avec les Angevins Denis Péan et Richard Bourreau (de Lo’Jo), à Central Park.
Selon ce qui est indiqué sur leur site, entre Paris et la Guadeloupe (du 19 au 21), les Tabou Combo passeront par Marseille (le 10) et Chicago (le 13).
Dans leur nouvel album, intitulé Kompa To The World et qui sort en cette fin d’année chez Aztec Music, figurent onze titres : Gad Etaw, Kouraj, Happy Birthday, Haïti survivra, Anye kitel ato, Lagem poum alé, Atansyon wap chache, A mi me gusta el kompa, L’Argent ne fait pas le bonheur, Rumba Libèté (Independance cha cha), Prejije (remake). Onze, c’est aussi le nombre de musiciens des deux générations qui sont attendus ce samedi 6, à partir de 20h, au Zénith de Paris, de deux générations différentes. L’album, quant à lui, est interprété en cinq langues —selon les morceaux— anglais, français, espagnol, créole et lingala, d’où son titre.
On est loin des deux musiciens de Pétion-Ville (Albert Chancy et Herman Nau) qui, en 1967, sous le nom de “Los Incognitos”, couraient les petits concerts en Haïti avant d’aller s’installer, en 1970, à New York et de lancer la petite entreprise Tabou Combo, depuis devenue un phénomène planétaire.
Comme l’indique ici le Guardian de Trinidad & Tobago, le chanteur Yves Joseph, pilier de Tabou Combo, se trouvait la semaine dernière à la cérémonie des Sunshine Awards 2010 pour recevoir un trophée en reconnaissance des efforts de secours que le groupe a pu faire pour Haïti.
F. A.
• Le groupe est à la recherche d'un chanteur de 18 à 35 ans. Lire l'annonce sur la page MySpace de Tabou Combo, sur la colonne de droite.
(Pour lire en musique, cliquer ici, ouvrir une deuxième fenêtre) Afin de poursuivre son parcours initiatique et ses itinéraires thématiques, le Festival Vibrations Caraïbes (édition 2010) rend hommage aux femmes. Dans leur diversité culturelle, dans leurs actes de création artistique, les femmes sont les emblèmes des sociétés africaines, européennes et caribéennes…
Pour sa cuvée 2010, le Festival Vibrations Caraïbes, sous le thème «Amazones», convie le public à vivre des moments inédits grâce à des croisements fertiles entre artistes Femmes issues des «trois continents atlantiques» (Caraïbes, Afrique, Europe), dans tous les champs de la création contemporaine : musique, littérature, arts visuels, sciences sociales et cinéma.
Au programme, dix jours d’immersion totale au cœur de la création artistique faite femme.
Une plongée dans les courants multiples des musiques actuelles et traditionnelles de la Caraïbe entre Afro-Cuban Jazz, Calypso, Rake’n’Scrape et Rhytming Spirituals, Mélodies créoles, performances poétiques et slam à la Maison des Cultures du Monde. Une exposition collective d’Art contemporain de la Caraïbe et des Amériques au Musée du Montparnasse aussi.
Le 14 novembre, clôture du festival à la Bellevilloise, dans le 20e arrondissement, à partir de 18h, pour un Bal créole autour de la nouvelle scène créole, avec Steevy Mahy, Goldee et Inès.
Ecrire pour le cinéma, pour la jeunesse, pour le théâtre : trois écritures différentes mais c'est toujours écrire.
Chacun pourra s'exercer à l'une, à l'autre ou aux trois, les pratiquer, et y penser à plusieurs, durant trois week-ends de novembre, dans le studio de l'Hippocampe associé, en compagnie de trois écrivains, spécifiques eux aussi dans chaque domaine.
C'est par exemple Michel Marx, de l'école Louis-Lumière, qui enseignera les bases du scénario.
Ça se passe dans le quartier Saint-Blaise, dans le 20e arrondissement.
La romancière américaine Toni Morrison, prix Nobel de littérature en 1993 pour l’ensemble de son œuvre, a reçu jeudi 4 novembre la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris.
La cérémonie s’est déroulée dans les salons de l'Hôtel de Ville (photo Anne Thomes). Plusieurs événements, organisés dans le 20e arrondissement (programme ici), lui rendent hommage jusqu'au 12 novembre, dont la pose d’un banc rue Louis-Delgrès ce vendredi 5.
Il s’agira du quatrième «Bench by the Road» (banc au bord de la route, sorte de musée commémoratif en plein air) installé par la Toni Morrison Society, et en l’occurrence du premier hors des Etats-Unis.
Le musée de la préfecture de police de Paris présente à son tour l’expo San-Antonio, dans le cadre des 60 ans de la création de San-A. et du dixième anniversaire de la mort de Frédéric Dard. Et ce jusqu’au 10 décembre 2010, avec les illustrations de François Boucq.
A travers une soixantaine d’aquarelles et de croquis originaux, François Boucq, illustrateur des couvertures de San-Antonio, reste fidèle à l’esprit de San-Antonio, depuis sa création jusqu’à nos jours. Il souligne la drôlerie, le burlesque et le second degré — armes favorites du dessinateur — pour séduire le lecteur et le conduire en quelques traits de plume sur la piste des aventures de l’un des plus célèbres des commissaires de la littérature policière.
Difficile en ce moment de penser à Frédéric Dard sans l'associer à Bernard Musson, dont les obsèques seront célébrées vendredi 5 novembre, pour qui il écrivit quelques mots dans Les deux oreilles et la queue (San-Antonio, Fleuve-noir, 1984).
Cette exposition, coproduction de la Ville de Bordeaux (Gironde) et de la Ville de Coudekerque-Branche (Nord) a été présentée à l’Hôtel de Police de Bordeaux en avril et mai 2009, puis à Coudekerque-Branche (au Château Lesieur) du 6 juin au 19 juillet.
Pour ce qui est du recueil des couvertures, sorti chez Sangam (en illustration), lire la présentation qui en était faite à l’époque par BDzoom.com.
Musée de la préfecture de police Hôtel de police du 5e arrondissement - 4, rue de la Montagne Sainte-Geneviève Espace d’exposition temporaire – 2e étage Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h ; le samedi de 10h à 17h (entrée libre).
Une nouvelle manifestation a eu lieu samedi 30 octobre devant le magasin Guerlain, Avenue des Champs-Elysées, à Paris, en réponse aux propos tenus le 15 octobre dernier par l’ancien «nez» de la maison au journal télévisé de France2.
Les manifestants (issus notamment de l’association Les Indivisibles) disent n’avoir «eu aucun contact» avec la société Guerlain, mais juste avec «un consultant de crise» qui leur aurait tenu «des propos menaçants», selon la vidéo ci-dessus (durée : 9 minutes 40).
Rockhaya Diallo n’a pas manqué de rappeler que les femmes à peau noire consomment davantage de produits cosmétiques que les autres.
Le mardi 19 octobre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait mis en demeure France Télévisions de respecter l’article 35 de son cahier des charges du 23 juin 2009 aux termes duquel elle doit conserver «en toutes circonstances la maîtrise de son antenne conformément à son dispositif de contrôle interne.» En prenant cette position, la plus dure possible en la matière, le CSA notait que les propos de l’invité du journal de France2 («[…] Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé mais enfin…») véhiculaient «des stéréotypes raciaux, sans que la journaliste ne soit intervenue afin de les contester» (communiqué à lire ici).
L’employé du Moi fête cette année ses dix ans d’existence. Pour l’occasion, le collectif belge marque le coup avec une exposition collective dans les nouveaux locaux du Monte-en-l’Air, à Ménilmontant.
Une décennie d’édition, d’expériences et de rencontres autour de la bande dessinée. Pour marquer le coup, L’employé du Moi organise une double exposition, à Paris et à Bruxelles, ainsi que la sortie de Appendix, un livret souple anniversaire (gratuit s’il vous plaît) de format magazine. Environ 90% des dessins exposés (et en vente) sont dans le n° gratuit de Appendix, et réciproquement. D’une quarantaine d’auteurs, ils montrent ainsi une compilation d’expériences graphiques, de courts récits intimes, d’évocations historiques ou d’anecdotes qui offrent une riche relecture de la dernière décennie du collectif.
Pour l’expo parisienne, les réjouissances ont commencé vendredi 29 octobre au soir, en fanfare, avec quelques dessinateurs. Samedi, c’était plein de monde, et plein de musique live… Comme le Titanic, mais sans l'eau et avec un destin bien moins funeste.
Dimanche 31 octobre, dans l’après-midi (de 14h à 17h), pas de concert. Mais des dédicaces. «Une méga-séance», promettent les dessinateurs belges.
L’expo dure tout le mois, jusqu’au finissage, annoncé pour le dimanche 21 novembre, de 16h à 18h, en musique avec Castus et This is the Kit.
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