7ici que ça se passe

Occupation du Logement francilien

Quelques militants de l'association Droit au Logement (DAL) se sont installés, mercredi 29 février peu après midi, à la Direction régionale Nord du Logement francilien, au 120/122 boulevard de Ménilmontant, dans le 20ème.
La situation était calme vers 13h45, alors que Jean-Baptiste Eyraud, du DAL, était allé dans l'immeuble à la rencontre de la direction de l'office HLM.
Quelques mères de familles, accompagnées de leurs enfants, se trouvaient dans le hall de l'immeuble de bureaux.
F. A. (par téléphone mobile)

Sortir du colonialisme

Le Salon anticolonial se poursuit ce week-end à La Bellevilloise, dans le 20e arrondissement, en présence de candidats à la présidentielle (ou de leurs représentants).

Pour qui ne veut pas se bousculer au Salon de l'Agriculture (inauguré ce samedi matin dans le mélange des genres par le candidat et par le président Sarkozy), il y a, à l'autre bout de Paris, la suite du Salon anticolonial.

Après la remise du prix annuel, qui était annoncée pour ce samedi, le programme du dimanche 26 février se veut riche, à découvrir ici.

Programme complet de la septième semaine anticoloniale (qui dure cette année un peu plus de deux semaines) par là.

Tramway Est : femmes à l’honneur

Une femme pourrait prochainement piloter le tramway, indique le site officiel du T3. De son côté, Catherine Baratti-Elbaz, élue du 12e arrondissement, relève que neuf stations porteront des noms de femmes à l’Est de Paris.

Lors d’une cérémonie de vœux très pipole à laquelle participaient le footballeur Mamadou Sakho, enfant de La Tour du Pin, l’acteur Guy Marchand, né au dispensaire de la rue de Belleville, et le chef Thierry Marx, élevé au 140 Ménilmontant, la maire Frédérique Calandra a annoncé entre autres que 2012 verrait (enfin) l'achèvement des travaux du tramway dans l’Est parisien.

Sur le site Internet du T3, au milieu des portraits de femmes, on découvre Sophie Lenoir, qui pourrait cette année devenir pilote de tram, ou Julie Rozenczweig, de l’équipe «mixte et paritaire» qui a piloté le projet.

C’est chez Catherine Baratti-Elbaz, l’adjointe du 12e en charge de la voirie et des déplacements, ou plus précisément sur son blogue, que l’on découvre les noms des neuf femmes mises à l’honneur par le transporteur public à l’Est parisien.

Cent km/h de plus que le maximum

182 km/h, c’est la vitesse atteinte par un motocycliste sur le périphérique intérieur —limité à 80— entre les portes de la Chapelle (18e) et de la Villette (19e), relevée dans la nuit du 16 au 17 février, indique PPrama, l’infolettre de la préfecture de police (PP) dans son édition n°203 du 22 février.

Cette nuit-là, de 21h45 à 3h45, la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la PP a mené une vaste opération de contrôle de vitesse. En l’espace de six heures, 32 excès de vitesse ont été relevés. Parmi ces 32 excès, six étaient de «grande vitesse» (40 km/h de plus que la vitesse autorisée, donc 120 km/h au moins), dont un de 160 km/h pour un automobiliste et un de 182 km/h pour un motard.

Cinq conducteurs ont été placés en garde à vue, indique la police. Trois l’ont été pour conduite en alcoolémie avec refus de se soumettre aux vérifications, un pour détention, faux et usage de faux permis de conduire et un pour conduite sous l’emprise de stupéfiants et défaut de permis de conduire.

Au total, 23 personnes, sur les 32 en excès de vitesse, ont fait l’objet d’une rétention du permis de conduire.

Fichage Paris-Habitat : occupation de Sopragroup

En réaction à la révélation du fichage abusif des locataires des HLM parisiens, le collectif des mal-logés en colère a occupé cette semaine le siège de la société Sopragroup, fournisseur du logiciel IKOS.

OPH Paris Habitat : fichage et mépris des...

Le logiciel IKOS avait permis de noter des renseignements relatifs à la santé, à l’état des finances ou à la sexualité des locataires et des personnes hébergées par Paris-Habitat, selon un rapport que la CNIL avait exceptionnellement décidé de rendre public.

«Ce scandale sans précédent concerne non seulement les locataires de Paris Habitat OPH mais aussi une bonne partie des mal-logés parisiens: le même logiciel est en effet utilisé pour récolter les informations concernant le traitement de l'insalubrité et donc les habitants des logements traités qui font l'objet d'un suivi social, de questionnaires sur leur santé notamment.», relève le collectif des mal-logés sur son blogue en relatant l’occupation et les diverses démarches vis-à-vis de la Ville de Paris.

Le futur palais de justice ouvrira en 2017

160 mètres de haut, 90 salles d'audience, un hectare de terrasses... le ministre de la Justice, Michel Mercier, doit présenter ce mercredi 15 février le futur palais de justice de Paris, réalisé par un groupement d'entreprises mené par Bouygues.

L’actuel palais de justice, sur l'île de la Cité, est «saturé et ne peut plus abriter l'ensemble des services du TGI», éparpillés sur plusieurs sites, explique le garde des Sceaux dans un entretien au Parisien, estimant que le nouveau bâtiment, d’un coût de 575M€, sera amorti en quinze ans.

Cet ensemble sera implanté dans le quartier Batignolles (17e arrondissement) et sa mise en service est prévue en 2017. Il  accueillera les juridictions du premier degré, y compris les Tribunaux d’instance, présentement implantés dans les mairies d’arrondissement, indique ici Le Parisien.

La Cour d'appel et la Cour de cassation resteront à l’île de la Cité.

Le contrat de partenariat public-privé doit être signé ce mercredi, et la maquette du nouveau bâtiment présentée dans la salle des pas perdus du palais de justice de l'île de la Cité, où une exposition sur le palais des Batignolles sera ouverte au public du 16 février au 9 mars.

D’autres informations sur le site de l’établissement public, dont la dernière mise à jour remonte au 13 février.

Le Maroc au Maghreb du Livre

Comme chaque année depuis 1994, Coup de Soleil organise son Maghreb du Livre. Ces samedis 11 et dimanche 12 février, le Maroc sera à l’honneur, après la Tunisie en 2011.

Le Maghreb des livres, c’est:

• une librairie avec tout plein de livres publiés en 2011, d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, et de France. En langue arabe, française et tamazight.
• un contact privilégié avec plus de cent auteurs, des dédicaces, des entretiens, des lectures
• des tables-rondes et des rencontres 
• des espaces spécifiques pour les revues et pour la jeunesse 
• une rencontre avec des artistes calligraphes, dessinateurs de presse, peintres ou photographes
• un café maure convivial, ouvert sans interruption durant les deux journées.

Le programme (12 pages) est à télécharger ici, le catalogue des auteurs (44 pages) est là.

Hôtel de Ville de Paris, 3, rue Lobeau (métro Hôtel de Ville, ou bus 96)

Samedi 11 février de 11h à 21h et dimanche 12 février de 10h à 20h.

Entrée libre, accessible aux personnes à mobilité réduite

Réservations possibles au 01 45 08 59 38

Charonne : 50 ans d’un massacre

A l’occasion du cinquantenaire du massacre de Charonne (9 morts le 8 février 1962), une marche silencieuse aura lieu ce mercredi matin du métro Charonne au cimetière du Père-Lachaise, où sont inhumées les victimes, indique le blogue de la CGT Ville de Paris.

 

Programme:

11h30 : Prise de parole de la CGT RATP dans le métro et dépôt de gerbes.

12h00 Précises :  Sous la Présidence du Comité Vérité et justice pour Charonne (site ICI).

Interventions de :

– Pierre Laurent, Secrétaire National du PCF.

– Bernard Thibault, Secrétaire  Général de la CGT.

– Bertrand Delanoë, Maire de Paris.

12h30 :  Départ en manifestation vers le cimetière du Père-Lachaise où sont enterrées  les victimes de la répression policière.

Un excellent dossier a été mis en ligne hier par Témoignage chrétien, ressuscitant un témoignage publié à l’époque, et contenant des images d’archives.

A lire: N'oublions jamais (Ville de Paris, 8 février 2012)

Le préfet de police interpellé après l’accident de l’escorte Morano

Les élus parisiens ont interpellé le représentant du préfet de police au Conseil de Paris, mardi 7 février et ont adopté deux  vœux, dont un à l’unanimité, sur les escortes des personnalités. Le 20 janvier, un motard escortant la ministre de l’Apprentissage Nadine Morano avait renversé un piéton.

Le vœu adopté à l’unanimité était présenté par MM. Christophe Girard et Jean-Marie le Guen, respectivement adjoints PS à la Culture et à la Santé. Il demandait que le maire de Paris «saisisse le préfet de police» afin que ce dernier «précise les conditions d'attribution et d'utilisation» des véhicules d’escortes de personnalités, et que le préfet «clarifie les conditions de recours aux escortes».

Le deuxième vœu émanait du président du groupe Communiste, Parti de Gauche et apparentés, M. Ian Brossat. Ce dernier souhaitait que Bertrand Delanoë saisisse le ministre de l'Intérieur pour «retreindre drastiquement» les escortes. Les représentants de l’UMP et du Nouveau Centre s’y sont opposés, ce qui n’a pas empêché son adoption.

Selon le représentant du préfet de police au Conseil de Paris, Nicolas Lerner, «le recours aux escortes motorisées est strictement encadré et s'effectue dans quatre cas précis»: transport de fonds, transports sanitaires, maintien de l'ordre et «certains déplacements officiels de personnalités françaises et étrangères».

Les escortes de membres du gouvernement auraient diminué de plus de 50% en quatre ans, selon lui.

Le QG du candidat Sarkozy est connu

C’est BFMTV qui a découvert le QG du candidat (pas encore déclaré, mais «présumé» pour le CSA) Nicolas Sarkozy, dans le 15e arrondissement de Paris.

Il s’agit d’un immeuble des années soixante, au 18, rue de la Convention, où trois étages de bureaux sur 592 mètres carrés ont été loués depuis le 1er février, pour quatre mois, et sont présentement en travaux «dans la plus grande discrétion».

Des locaux moins grands que ceux de l’équipe de François Hollande, mais qui se trouvent à deux pas du nouveau siège de l’UMP, et, précise BFMTV, sont «facilement accessibles depuis l’Élysée par les quais de Seine [et] sont à proximité du domicile de Nicolas Sarkozy dans le 16e arrondissement de Paris», là où réside son épouse Carla Bruni.

Le reportage est à visionner ici.

En janvier 2007, le QG de campagne du non-candidat Sarkozy (il allait se déclarer en mars) s'étalait sur mille mètres carrés sur trois étages, au 18 rue d'Enghien (10e arrondissement), au cœur de la «petite Turquie». Il jouxtait à l'époque l'immeuble de l'Association des travailleurs kurdes de France, au numéro 16.

F. A.