A la suite d’une plainte de la SNCF pour des tags —dont une inscription «I LOVE MOHAMED MERAH»—, un jeune homme de vingt-deux ans a été interpellé et déféré, indique ce jeudi 12 avril la préfecture de police de Paris (PP).
C’est une plainte déposée le 6 avril par la SNCF pour des dégradations volontaires qui a fait travailler les enquêteurs spécialisés de la cellule tags de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT). Des infrastructures du transporteur ferroviaire avaient été taguées, et parmi les inscriptions figurait «I LOVE MOHAMED MERAH», du nom de l’auteur des tueries de Toulouse et Montauban, qui portait un gilet pare-balles de la police lors de sa mort.
Les policiers spécialisés ont relevé sur place «des signatures les conduisant à un individu de 22 ans déjà connu des services de police», précise la PP dans un communiqué. Et leurs soupçons ont été renforcés lorsque cette même signature a été retrouvée sur la façade de l’immeuble habité par la personne soupçonnée, «ainsi que sur des établissements publics voisins» du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis.
Mardi 11 avril, le jeune homme était interpellé à son domicile, où la police trouvait «21 bombes de peinture, de nombreuses photos de tags sur des trains supportant sa signature, une carabine, deux pistolets d’alarme, une boîte de cartouches et 70g de résine de cannabis»…
Indiquant à la police avoir fait ces inscriptions «alors qu’il était ivre et sous l’effet du cannabis», il a été déféré mercredi soir devant la justice notamment «pour apologie de crimes d’atteintes volontaires à la vie» et dégradation de biens privés à usage public.
F. A.
Pendant que chez nous les suites de l'affaire Merha se résument à pourchasser ces imbéciles de taggeurs, la Norvège se pose les questions que nous ne nous poserons jamais,c'est bien dommage... poshttp://www.tdg.ch/monde/europe/survivants-breivik-veulent-proces-equitable/story/19052367e
Rédigé par : mimille | 13/04/2012 à 08h23