Une perquisition a commencé mardi 14 février dans le 16e arrondissement de Paris, au sein de l’immeuble du 42, avenue Foch, appartenant à Théodorin Obiang, le fils de Teodoro Obiang, président de la Guinée Equatoriale. Sous les directives de deux magistrats, les policiers travaillent dans le cadre de l'enquête sur les “biens mal acquis” en France par des dignitaires africains, à laquelle la Cour de cassation a donné son feu vert en novembre 2010.
Cet hôtel particulier de six étages est «Un écrin doré de 101 pièces», dixit Le Parisien (accès payant), indiquant que, selon la police, cette perquisition «défie l’entendement».
La propriété, qui s'étale sur plusieurs milliers de mètres carrés, vaut, sur le marché parisien plusieurs dizaines de millions d'euros.
Les «déménageurs» de la police auraient saisi des objets achetés pour 18M€ lors de la vente aux enchères de la collection d'Yves Saint-Laurent et de Pierre Bergé en mars 2009. Le Parisien évoque aussi des statues de Rodin et diverses autres œuvres de valeur.
En septembre dernier déjà, des voitures de luxe, dont sept Ferrari, ont été saisies avenue Foch.
La perquisition devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin de la semaine.
Déposée en décembre 2008, la plainte de Transparency International (TIFrance) et de Sherpa sur les “biens mal acquis” (communiqué ici) avait été jugée recevable par la Cour de cassation en novembre 2010 (cliquer là). Cette procédure vise également les biens détenus en France par les familles de Ali Bongo (Gabon) et Denis Sassou N'Guesso (Congo-Brazzavile), soit au total une soixantaine de propriétés et 200 comptes bancaires identifiés.
F. A., photo Google mai 2008
Citation sur GV en Français, le 16/02 à 19hGMT
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