Le syndicat Unité-police SGP-FO, premier syndicat de gardiens de la paix, en appelle lundi 21 novembre dans un communiqué aux candidats à la présidentielle, à la suite d’un week-end fort chargé en faits divers.
Déplorant une «liste des crimes et des agressions» qu’il estime «particulièrement fournie», le syndicat rappelle la mort d'un homme à Pantin lors d'une fusillade et évoque les violences survenues dans le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, où trois policiers ont été blessés.
«Il serait presque fastidieux d’énumérer les faits de cette “violence ordinaire”», écrit Nicolas Comte, le secrétaire général, mais il serait «catastrophique de s'accoutumer à cette situation et de verser ainsi dans une sorte de banalisation fataliste».
Evoquant une situation sécuritaire «dégradée», la «généralisation des armes à feu» et «l'augmentation des guets-apens» contre les forces de l’ordre, Unité-police SGP-FO parle de «faits inacceptables» et indique avoir alerté à plusieurs reprises le ministère de l'Intérieur sur ces faits, se heurtant à «une sorte d’autisme politique: on refuse de voir ces faits objectifs qui sont en contradiction flagrante avec la baisse des effectifs programmée, plus de 10%!, dans la RGPP».
Nicolas Comte demande une nouvelle fois l'arrêt de la RGPP dans la police, et confirme son intention de demander aux candidats à la présidentielle de «si oui ou non ils arrêteront la RGPP dans la police au lendemain de leur élection».
Pour Unité-police SGP-FO, «le maintien du service public Police nationale est en danger».
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