Financé à 92% par l’Etat, le GIP Samu social fermera le 30 juin ses portes aux femmes à Paris, indique une bénévole dans un communiqué diffusé par Mediapart (accès gratuit).
Les 38 places réservées aux femmes au 66, boulevard Richard-Lenoir, dans le 11e arrondissement de Paris, étaient les seules que le 115 proposait aux femmes en situation d'urgence. La structure, dénommée Centre Yves Garrel (voir sur le site du CDAD), accueillait également 57 hommes. «Extrêmement vétuste», elle était mise à disposition du Samu social par la Ville de Paris. Le centre d’hébergement d’urgence (CHU) Yves Garrel avait été ouvert le 5 juin 2000, six ans et demi après la création du Samu social (historique ici).
Si, en attendant une construction nouvelle d’ici quatre ou cinq ans, un bâtiment provisoire pourra accueillir les hommes dans le 15e arrondissement, rien n’a été prévu pour les femmes, et l’Etat «se rend coupable d'une discrimination envers une population tout particulièrement vulnérable, négligée depuis des années et aujourd'hui totalement abandonnée», estime la bénévole.
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