Le violeur présumé d’une femme non voyante, âgée de vingt-six ans à l’époque des faits (en 2001) a été interpellé le 31 mars dernier, indique PPrama, l’infolettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP) dans son édition n°158 du 13 avril. Il était connu des services de police «pour des faits similaires commis en 2003».
Le 2 août 2010, une femme non voyante de trente-cinq ans, violée neuf ans plus tôt, se remémore de nouveaux détails de son agression. Elle en informe aussitôt les policiers du 3e district de police judiciaire, chargés de l’enquête qu’ils avaient ouverte en 2001 à l’époque des faits, l'agresseur n'ayant jamais été retrouvé.
Il était une heure du matin, cette nuit-là. La jeune femme rentrait à son domicile du 13e arrondissement. Un homme lui avait proposé de l’aider à traverser la rue, et elle avait refusé. «Il l’avait entraînée de force dans un local, lui avait arraché sa canne, l'avait déshabillée, lui avait imposée plusieurs rapports sexuels et l’avait abandonnée sur le trottoir», explique la PP.
Choquée, la jeune femme était rentrée chez elle, mais, à 7 heures du matin, le même homme s’était introduit de force dans son appartement. Il l’avait projetée sur son lit, avait tenté de la violer à nouveau, puis avait pris la fuite.
Traumatisée, la jeune femme avait été hospitalisée, et avait tenté de mettre fin à ses jours.
L'été dernier, elle s'est souvenue que la première agression s’était produite dans un local sans doute professionnel, car équipé d’un fax dont elle avait entendu la sonnerie.
C’est cet indice qui a permis aux enquêteurs de localiser le lieu, et de faire le rapprochement avec un employé, âgé de 45 ans, dont les empreintes digitales étaient identiques à celles relevées en 2001 au domicile de la victime…
Interpellé le 31 mars dernier, l’homme a été déféré puis incarcéré.
« Un viol résolu dix ans après »
En voilà un qu'on ne pourra pas accuser d'être éjaculateur précoce. Mais la pauvre fille a dû salement ankyloser.
Rédigé par : Didier Goux | 13/04/2011 à 19h33