Déjà trois versions pour l’accord cadre entre les
départements et le Pôle emploi sur l’accompagnement des bénéficiaires du revenu de solidarité
active (RSA), et toujours pas de signature.
Alors que le RSA entre en vigueur en juin prochain,
l’Assemblée des départements de France (ADF) et l’opérateur unique de l’emploi ne se sont pas encore totalement
accordés sur les modalités d’application de ce nouveau dispositif.
En 2005, l’ANPE et l’ADF s’étaient entendus sur le rôle de
chacun pour le retour à l’emploi des RMIstes. L’arrivée du RSA devait aboutir
au même type de texte, mais les discussions, débutées il y a un mois dans un
climat tendus, peinent à aboutir.
Il s’agit notamment, pour le Pôle emploi, de
s’engager sur la qualité de son service, la mise en place de nouvelles
prestations et le déblocage de moyens supplémentaires. Pour les départements,
l’accord cadre doit définir la manière dont ils orientent les demandeurs
d’emploi vers l’opérateur unique et le coût des services complémentaires
proposés par ce dernier.
« Nous avons l’intention de discuter fermement des
conditions financières », affirme Michel Rouzeau, directeur général de l’ADF.
Ce dernier indique qu’il y aura « forcément un accord » et que celui-ci devra
rappeler que les conseils généraux sont les chefs de file de la gestion du
remplaçant du RMI.
Le 8 avril, le conseil d’administration du Pôle emploi à
approuvé le principe d’un accord mais n’a pas validé le texte qui lui était
soumis. L’ADF espère une signature avant le 5 mai, jour de la prochaine réunion
de son bureau. Dans ce cas, la mise en œuvre de ce document serait possible dès
juin et l’entrée en vigueur du RSA.
Raphaël Richard, pour La Gazette des communes
Note :
Diplômé de l’ENA en 1986 (promotion « Denis Diderot ») M. Michel
Rouzeau est un inspecteur général du ministère de l’Intérieur, en détachement à l’Assemblée des départements de France (ADF), où il exerce les
fonctions de Directeur général.
et pendant ce temps là, ceux qui ont besoin d'argent pour vivre vont devoir un peu plus se serrer la ceinture...à force ils vont devenir tout secs...
ils nous baladent vraiment...
Rédigé par : miss Panzani | 11/04/2009 à 20h54
Mais le gros bazar qu'est le RSA n'est qu'un des aspects des soucis dans les Caf.
De nombreuses caisses (surtout dans le sud et l'Ile de France) sont très en retard pour deux raisons :
• la mise en place du contrôle renforcé voulu par le gouvernement, et qui s'adresse à tous ceux qui changent de statut
• le changement de référence de date de l'allocation logement, qui a entraîné un bug informatique
De nombreux foyers ont perçu l'allocation logement avec deux ou trois mois de retard ; quelques milliers (plus de huit mille) sont encore en attente depuis début janvier (mois de référence décembre 2008 versé).
A cela, il convient d'ajouter les nouveaux inscrits, soit à la suite directe de la crise, soit par le flux naturel… le tout sans embauche.
Certaines caisses ont fermé, jusqu'à trois semaines d'affilée. D'autres ferment encore au public occasionnellement, un ou deux jour par semaine.
Rédigé par : Fabien | 11/04/2009 à 23h15