Un homme de trente-deux ans a été condamné vendredi à quatorze ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Paris pour quatorze viols, agressions sexuelles ou tentatives sur Paris, en moins d’un mois, en 2005. Il avait été interpellé dans la nuit du 23 au 24 juin 2005 par une brigade anticriminalité (BAC), après avoir tenté de violer une jeune femme de vingt-deux ans dans le hall de son immeuble.
Selon l'accusation, Jimmy D. aurait fait quinze victimes, de 19 à 26 ans, l'une en mars 2005 et les quatorze autres entre le 27 mai et la nuit du 23 au 24 juin de la même année, toutes dans les arrondissements centraux de Paris. Si la jeune lui plaisait, il la suivait dans la rue jusqu’à son domicile, la menaçait de son couteau, et se cachait derrière des lunettes noires et un chapeau pour la violer ; la première victime fut néanmoins violée dans le parc Saint-Eustache, dans le 1er arrondissement, et il s’était dit « désolé », selon la jeune femme. Reconnaissant les faits, Jimmy D. a baissé la tête pendant la lecture de l'acte d'accusation. Il a été établi qu’il suivait ses victimes jusqu'à leur domicile, puis les agressait sous la menace d'un couteau dans le hall, l’escalier, ou la cage d'escalier de l’immeuble. Sa dernière victime était parvenue à prendre la fuite et à donner l'alerte.
L'accusé a tenté
d'expliquer ses actes par plusieurs facteurs. Le déclencheur aurait été
notamment le départ de son amie pour l’Allemagne et le désir sexuel qu'il
aurait alors tenté d'assouvir en forçant ses victimes. Il a en sus indiqué
avoir été influencé par le film de Gaspar Noë, Irréversible, avec notre voisin Vincent Cassel et son épouse Monica Belluci (bande-annonce ici) qui comporte une scène de viol très violente. A l’époque, dans le n°303 du
magazine Première, Gaspar Noë avait déclaré : « ça arrangerait le distributeur
que le film ne soit interdit qu'au moins de 16 ans. Mais on va avoir le
maximum. On a tout fait pour ça ».
Abusé sexuellement il aurait, selon les psychologues « rejoué les scènes traumatiques en ayant toutes les cartes en mains ».
Bonjour Fabien
Le crime est suffisamment fort pour mériter ce châtiment... que j'aurais même tendance à trouve un peu faible. 14 ans pour 14 viols, ça fait 1 an/viol, c'est pas cher !
Quoi qu'il en soit, 14 viols, c'est tout de même un beau criminel en série. Conclusion : avant de faire une loi de sureté et faire du délit d'intention, ce mec-ci va-t-il être suivi psychologiquement en prison pour tenter de gérer le trauma dont les psys parlent ? Sinon, le risque en ressortant, c'est de continuer...
Rédigé par : Tita | 13/04/2009 à 19h01
Les effets d'annonce du président Sarkozy qui remontent à l'été 2007 après qu'il a eu reçu les parents d'un garçonnet :
http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3523042,00-suivi-delinquants-sexuels-.html
n'ont pas d'effet rétroactif. Il avait même parlé de "castration chimique" à l'époque…
Un suivi doit être proposé, et vu l'attitude de la défense, il est plus que probable qu'il sera accepté.
Merci d'être passé par ici, et à une prochaine, ici ou ailleurs !
Rédigé par : Fabien | 13/04/2009 à 22h13
N'est-ce pas le canada qui a des programmes de castration chimique ? Cela nécessite quoi qu'il en soit un suivi ou une auto-administration. Dans les deux cas, cela impose que le candidat soit conscient de la valeur morale de ses actes et qu'il doit se prémunir par l'autoadministration. Pour éviter les risques liés à "un oubli", certain pays proposent carrément la castration physique (et donc définitive mais sur base du volontariat)... (canada aussi, je crois). Les résultats n'étaient pas nécessairement... probants.
De rien pour être passé. Ici ou ailleurs...
Rédigé par : Tita | 14/04/2009 à 00h24