Comme il l’avait souhaité la semaine dernière, le président Sarkozy a annoncé ce mercredi une série de mesures répressives contre les bandes violentes, lors d'une visite à Gagny (Seine-Saint-Denis), où un lycée a été récemment le théâtre d'une agression brutale. Trois garçons de dix-sept ans ont été placés sous contrôle judiciaire pour « participation à un attroupement armé ».
Nicolas Sarkozy s'est
exprimé au commissariat de Gagny, après y avoir visité le lycée où une
vingtaine d'agresseurs encagoulés et armés de barres de fer, de bâtons et de
couteaux avaient fait irruption le 10 mars, faisant douze blessés légers. Il a détaillé 16 mesures visant à réprimer ces bandes, dont 222 ont été recensées par les services de police, avec 2 500 membres
permanents, à près de 80 % dans la région parisienne, selon les données du
ministère de l'Intérieur.
Ces mesures prévoient
notamment la création de « groupes spécialisés » de la police pour traiter les
violences urbaines et des bandes. Elles prévoient également la création d'une
peine de trois ans d'emprisonnement pour appartenance « en connaissance de cause »
à une bande violente.
Pour le président Sarkozy,
le fait même d'être membre de cette bande doit être un délit… Les membres de
bandes violentes sont prêts à attaquer « tout ce qui représente l'autorité,
l'État et notamment les policiers », a souligné la ministre de l'Intérieur,
Michèle Alliot-Marie.
« Le président
français s'est rarement rendu dans les banlieues difficiles, depuis les émeutes
de novembre 2005 et des sorties controversées avant son élection en 2007. Alors
ministre de l'Intérieur, il avait affirmé son intention de “nettoyer au
Kärcher” les banlieues françaises et de les débarrasser de la “racaille”. »,
note une dépêche de l’agence Belga relayée par InfoMonde.
Pour le conseil général de
Seine-Saint-Denis, qui cite des sources syndicales, « il manque toujours 400 policiers » dans le département « suite
aux réductions d'effectifs opérées ces dernières années, notamment lorsque M.
Sarkozy occupait les fonctions de ministre de l'Intérieur ».
ben hier, y avait plein de bandes dans la rue, avec des banderoles et des trompettes… ils criaient tous en plus !
que faisait la police ?… j'vous l'donne dans le mille ! RIEN !
elle regardait et comptait…
Rédigé par : Abrutino | 20/03/2009 à 09h42
Elle comptait à la hausse (de 25 % en moyenne sur toute la France) et toujours mal…
Mais elle a procédé à des interpellations, notamment à Saint-Nazaire, Marseille, Toulouse et Paris.
A Paris, 300 interpellations sur les 500 manifestants de fin de cortège :
http://www.youtube.com/watch?v=1JoyFHk6XQU
Rédigé par : Fabien | 20/03/2009 à 18h10