Exceptionnellement, l’émission « Comme un vendredi » diffusée ce soir à 23h05 sur France 3 (durée 65 min.) recevra deux invitées au lieu d’un(e), indique le site de la chaîne. Outre l’invité(e) traditionnellement politique -ce soir Marie-George Buffet, députée de la Seine-Saint-Denis- Chahrazad Belayni, grièvement brûlée en novembre 2005 par un Pakistanais qu’elle refusait d’épouser, est également invitée. Son agresseur, reconnu hier coupable de « tentative d’assassinat », a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle.
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Le 26 novembre 2006, Nicolas Sarkozy a remis à Chahrazad Beylani le décret de sa nationalité française
Photo : TF1/LCI
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Aujourd’hui, vice-présidente d’honneur de l’association implantée dans le 20e arrondissement « Ni Putes Ni Soumises » la jeune femme d’origine marocaine, naturalisée française par Nicolas Sarkozy en 2006 aux fins d’« intégrer l’administration du ministère de l’Intérieur » avait dit à l’époque l’actuel président, est devenue le symbole des violences faites aux femmes. La présidente de l’association Sihem Habchi sera également à ses côtés.
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français, commente et analyse l'actualité de la semaine. Samuel Etienne propose ensuite à un invité surprise au regard expert de prendre la parole et d'apporter la contradiction à l'invitée principale.
Au sommaire :
• « Le grand reportage : immersion d'une semaine dans un hôpital ». Un documentaire qui s'intéresse notamment à la réforme hospitalière, examinée à l'Assemblée, qui inquiète les personnels.
• « Quelle semaine ! » : une semaine d'actualité en images.
• « Le mot de la semaine » : une rubrique animée par la sémiologue Mariette Darrigrand.
• « Zap 3 » : une semaine d'actualité vue par les rédactions régionales de France 3.
Sur le site de l’émission, on peut accéder aux archives des semaines écoulées.
Courage Chahrazad, ton bourreau a été condamné, j'espère que cette peine fera jurisprudence et qu'il la subira intégralement. Beaucoup de travail reste à faire sur les violences faites aux femmes… mais ça prend tournure. En Allemagne un frère qui avait assassiné sa sœur de 16 ans pour l'honneur de la famille a été condamné à la perpétuité : à ma connaissance, c'est la première fois. La justice commente-t-elle enfin à prendre les choses en mains et à ne pas juger en rapport à la culture de l'accusé mais en rapport au crime commis ?
Rédigé par : Mon-Al | 15/02/2009 à 13h50