Quelles sont les raisons qui ont conduit nos dirigeants à (re)-construire l’identité nationale comme un problème politique, relevant explicitement de l’action des autorités publiques ? Quel contenu le gouvernement actuel donne-t-il à cette identité, et comment peut-on l’interpréter ?
Sa définition a-t-elle évolué à l’épreuve des faits, entre la campagne présidentielle et la mise en place de l’institution dédiée à sa célébration ? Cet article se propose d’esquisser quelques réponses à ces questions, en s’efforçant de décoder le discours de ceux qui nous gouvernent. On reviendra tout d’abord sur le message délivré par Nicolas Sarkozy au cours de sa campagne présidentielle : bien que les débats électoraux de 2007 aient pris avec le temps un caractère suranné et que plusieurs ouvrages aient déjà été publiés à ce sujet , un retour en arrière semble inévitable pour saisir à la fois l’origine, les sources d’inspiration et les transformations du discours officiel. Mais à partir de là, on examinera également les principales communications du premier ministre de l’Identité nationale, afin de confronter ses propres définitions avec celles de son Président.
Pour lire le sujet de Laurence Jourdain, cliquer ici.
Source : réseau Terra (Travaux Etudes et Recherches sur les Réfugiés et l’Asile).
Identité nationale, drapeau, religion, vocabulaire qui n'amène rien de bon !
Rédigé par : raannemari | 10/12/2008 à 09h42
On voit comment ça tourne chez toi, entre les communautés flamande et wallone. Ce n'est pas tous les jours dimanche !
Rédigé par : Fabien | 10/12/2008 à 09h49
même si je suis majoritairement d'accord avec les propos tenus dans l'article, j'en ai marre du concept "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"..."tous frères, venez tous en France", etc…
c'est diamètralement opposé au concept de l'identité nationale et donc se rendent-ils compte que chacun entretient l'autre… façon symbiose ?
Rédigé par : Pupuce | 10/12/2008 à 21h05
C'est peut-être, tout simplement, que ce "concept" ne signifie rien…
J'ai (j'avoue) zappé un temps sur la cérémonie des miss France (en sus de ce que j'en ai ouï et vu comme extraits) et j'ai constaté que au moins deux personnes reprenaient des thèses quasi états-uniennes, telles que l'on tente de nous les imposer.
Quand on voit comment, après, on se débarrasse de gens d'un certain talent, je pense en particulier à une actuelle sous-ministre, le doute m'habite.
Rédigé par : Fabien | 11/12/2008 à 14h17