Bertrand Delanoë part aujourd’hui pour trois semaines en Tunisie. Pendant l’absence du maire, trois adjoints se relaieront pour le représenter.
A partir de ce jour, le maire de Paris est… Gisèle Stievenard. Temporairement bien sûr : la fidèle adjointe de Bertrand Delanoë, élue du 19e, est la première à prendre le relais du maire, qui part pour trois semaines en vacances à Bizerte, sa ville d’enfance de Tunisie.
Qui dirige la capitale quand le premier magistrat est en vacances ? Dans notre système politique pyramidal, où tout dépend de celui qui a été élu, la question a son importance.
Une double direction
A Paris, une double direction se met en place. Côté élus, trois adjoints de Bertrand Delanoë le représenteront cet été à tour de rôle : après Gisèle Stievenard pour une semaine, ce sera au tour de Bernard Gaudillère, en charge des finances, puis Anne Hidalgo, première adjointe, prendra le relais. Pour épauler les élus, le secrétaire général de la Ville de Paris, qui dirige l’administration, reste à son poste, ou l’un de ses adjoints. Ce sont eux qui supervisent les travaux des grandes directions au service des Parisiens : espaces verts, voirie, social, etc. Tout est fait pour que cette machine de 48 000 fonctionnaires ne s’enraye pas.
Pour les questions plus sensibles de politique, comme la gestion des médias, l’accueil de personnalités durant l’été, etc. plusieurs membres du cabinet du maire resteront à l’Hôtel de Ville, ainsi que le service de presse.
« Le maire reste quand même en contact avec son cabinet », précise son conseiller Laurent Fary, un des rares à pouvoir joindre directement Bertrand Delanoë où qu’il soit. Si la situation l’exige, Bertrand Delanoë peut ainsi être en quelques heures dans la capitale. Fin août 2005, lors des dramatiques incendies d’hôtels meublés, boulevard Vincent-Auriol (13e) puis rue du Roi-Doré (3e), qui avaient fait 24 victimes, le maire était en déplacement à université d’été du PS à La Rochelle. « Nous avons reçu un coup de fil du cabinet en pleine nuit, à notre hôtel, se rappelle Laurent Fary. J’avais aussitôt réveillé le maire et il avait pris le premier train pour Paris. » Deux ans plus tôt, lors de la canicule, l’absence des élus avait heurté l’opinion publique.
Sébastien Ramnoux, pour Le Parisien (édition Paris)
⇒ La garde rapprochée (L’Express, 13/02/2008)
pour ceux qui aiment les quizz de vacances, en voici un :
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/07/28/01001-20080728ARTWWW00380-testez-vos-connaissances-sur-les-vacances-des-ministres.php
Rédigé par : l'affreuse UMP | 29/07/2008 à 09h13
vous etes fou ila a pas de maires a paris
Rédigé par : frigo | 08/10/2009 à 18h04