Une marche a lieu ce samedi en sa mémoire
Marche de souvenir et musique sont au programme cet après-midi en mémoire de Lamine Dieng, ce jeune homme de 25 ans du quartier des Amandiers, retrouvé mort entre les mains de la police le 17 juin 2007 dans des circonstances encore inexpliquées. Depuis maintenant un an, la famille attend vérité et justice. Le rendez-vous est fixé à 14h, non pas devant le domicile familial, mais à quelques mètres de là, au 58, rue des Amandiers (20e, devant le local de la Fasti). Il est demandé aux participants d’être vêtu de blanc en haut (couleur de deuil).
Après la marche de solidarité, un hommage musical sera rendu à Lamine avec divers artistes (KALASH, RAMSA, SEVEN, SANIX, NESSBEAL,…).
Sur des affichettes fleurissant sur les murs du quartier depuis quelques jours, on peut lire « Avant Lamine, il y a Mickaël Cohen, Abou Bakari Tandia, Bouna et Zyed, Vilhelm Covaci, Fethi Traoré. Après Lamine, il y a Mohammed Elmi-Abdi (Lyon - 19 juin 2007), Joseph Randolph (Paris – 14-sep.07), Moushin et Larami (Villiers-le-Bel – 25-nov.07), Reda Semoudi (Noisy-le-Sec – 8-jan.08), Baba Traoré (Joinville-le-Pont – 4 avr. 08), Abdelhakim Ajimi (Grasse – 9 mai 08) ».
Lamine Dieng, presque 25 ans en juin 2007, domicilié rue des Amandiers (dans le 20e, comme sa famile), avait trouvé la mort le 17 juin 2007 à 4h30 du matin au cours d’une interpellation par huit policiers parisiens. Selon les bœufs carottes (IGS, police des police de Paris), Lamine serait « mort naturellement d'un arrêt cardiaque, dans le fourgon de police. »
Ces policiers appelés à 4h pour une « dispute », ont déclaré avoir trouvé Lamine « allongé sous un véhicule en stationnement devant l'hôtel Nadaud ». Mais, selon une source proche du dossier, l'enquête de l'IGS révèle que Lamine a été attaché avec des menottes aux poignets, un bras passé par dessus l'épaule, l'autre replié dans le dos, et des liens de contentions posés aux chevilles.
Plusieurs agents de police ont transporté Lamine dans le fourgon et l’auraient maintenu ainsi : un agent en appui sur l'épaule droite, un agent en appui sur l'épaule gauche, un agent en appui sur le bassin, un agent pour forcer les jambes à se replier sur le fessier et un autre qui pressait la tête.
Lamine, lui, était seul et désarmé, sous l'autorité et la responsabilité de huit professionnels. La famille a déposé une plainte avec constitution de partie civile le 22 juin 2007. Un comité de soutien s'est formé pour exiger que toute la lumière soit faite sur les circonstances du décès de Lamine, et pour que Justice soit rendue. Les fonctionnaires de police sont présentement en service.
« Le décès de Lamine ne doit pas être oublié », estime le comité de soutien, même si l’année passée (période électorale ?) « s'est écoulée sous le silence et le mépris des autorités locales » et des grands médias autour du décès de Lamine.
Le blogue de soutien à Lamine est là. Une page MySpace a été plus récemment ouverte ici. (sous le nom www.myspace.com/coucxx_laminedieng_25ans)
Ce monde me désespère !
Rédigé par : raannemari | 14/06/2008 à 14h06
oui salut c'est fanta je veux d'abord un AN après cette histoire pire que tragique saluer toute la famille de Lamine, surtout Dicko, et lui faire entendre qu'il y a une justice SUR TERRE, une partie sur terre et une autre au jour de la résurrection le châtiment leur sera doublé parce que si ALLAH n'accepte pas une chose, c'est qu'on retire la vie d'un de ses serviteurs, qu'elle qu'il soit mise à part si votre vie est en danger mais là c'était loin d'être le cas
SALAM
Rédigé par : FANTA | 17/06/2008 à 16h46