Jean Sarkozy, l'un des fils de Nicolas Sarkozy, fait l'objet d'une citation directe, le 11 septembre, devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Selon l'assignation, le 14 octobre 2005, place de la Concorde à Paris, il aurait heurté avec son scooter l'arrière d'une BMW conduite par M'hamed Bellouti. Il ne se serait pas arrêté, et aurait eu « un geste offensant » à l'intention du conducteur.
M. Bellouti a pu relever le numéro d'immatriculation du scooter, l'a transmis à sa compagnie d'assurances, la MAAF, qui aurait relancé à trois reprises en 2006 Jean Sarkozy, sans obtenir de réponse de sa part. M. Bellouti a donc chargé ses avocats de faire citer à comparaître M. Sarkozy. Quatre délits lui sont reprochés : délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère de la voiture. M. Bellouti réclame 260,13 € pour des frais de réparation, ainsi que la somme de 4 000 € à titre de dommages et intérêts.
© Gérard Davet, pour Le Monde, photo AFP/Joël Saget
⇒ La 10e chambre a été médiatisée en 2004 par le film documentaire de Raymond Depardon.
Eh oui ! c'est pas parce qu'on porte un "certain" nom que cela doit l'absoudre de ces erreurs !
Rédigé par : choupanenette | 04/09/2007 à 15h13
Je suis entièrement d'accord, mais j'avoue que j'ai du mal à comprendre d'une part pourquoi il a pris la fuite (quoi que…) mais surtout pourquoi il est resté muet deux ans…
Le conducteur de la BMW a été fort patient je trouve. Je pense que, au-delà d'un an, et quel que soit le patronyme, dès lors que l'individu est identifié (donc certain) je n'aurais pas hésité à le citer.
Je me demande bien s'il y aura du monde mardi prochain à 13h30 au Palais…
Merci d'être repassée par ici !
Rédigé par : Fabien | 04/09/2007 à 16h39