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07/08/2007

Commentaires

Tu as oublié deux encadrés du Parisien du même jour :


• Pour 76 % des habitants le Bas-Belleville est plus sûr

Ni policiers de quartier ni « grands frères » des cités, les correspondants de nuit ont commencé à arpenter les rues de Paris dans le quartier de Belleville en 2004 (19e). D'après un sondage réalisé par Ipsos auprès des habitants du quartier l'an dernier, 76 % des sondés estiment que ces correspondants contribuent à rendre le Bas-Belleville plus sûr.

L'observatoire de la délinquance de la Ville de Paris a constaté que le nombre de plaintes avait chuté de presque 10 % (9,26 %) dans ce même quartier (alors qu'il augmentait de 1,57 % dans le reste de l'arrondissement). « Tous ceux qui connaissent les correspondants de nuit trouvent le dispositif très bon, mais il n'est pas assez connu », regrette pour sa part Christophe Caresche, adjoint de Bertrand Delanoë en charge de la sécurité.

Pour contacter les correspondants de nuit :

-Bas-Belleville, tél.: 01 42 40 08 48
-Château-Rouge, tél. : 01 42 52 86 68
-Olympiades (uniquement la dalle des Olympiades, la place Souham et la rue Baudricourt), tél.: 01 44 24 07 27

(Tous les jours de 16 heures à minuit)
B.B. et R.D.

—————

« On nous prenait pour des balances »

« Aider les gens, c'est ma passion ! Mais les premiers temps, quand nous sommes arrivés dans le quartier du Bas-Belleville, c'était très difficile. On nous prenait pour des balances. Heureusement, les gens ont appris à nous faire confiance.

Aujourd'hui, nous sommes écoutés et respectés. Tous les jours, je pars à la rencontre des commerçants, des riverains, des toxicomanes, des prostituées... Certains nous demandent conseil. Nous ramenons des personnes âgées chez elles. Nous intervenons aussi lors des nuisances sonores ou lors de rixes entre toxicomanes, par exemple. Le mois dernier, j'ai empêché une femme de poignarder un homme derrière lequel elle courait un couteau à la main. On a su les calmer. Parfois, des gens ont juste besoin de se confier, comme Nadia, une SDF du secteur. Notre quotidien est dur à vivre car nous côtoyons toute la misère du monde.

A la fin de la journée, je repars parfois avec le cœur triste, mais je me sens utile. »

Propos recueillis par R.D.

Merci Mahé d'être passée par ici et d'avoir repéré cette omission de ma part…

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