C’est ce que déclare Didier Bariani à « 20 Minutes »
Didier Bariani, ancien maire du 20e arrondissement (1983-1995), vice-président de l’UDF (candidat UDF-MoDem, il a obtenu 10, 14% des voix aux législatives dans la 21e circonscription de Paris), a répondu ce mardi midi à deux questions à « 20 Minutes » en ligne (en tant que président du groupe UDF-MoDem au Conseil de Paris).
Marielle de Sarnez parle de «résultats formidables et inattendus à Paris»... Qu'en pensez-vous ?
Il faut arrêter de dire que ces résultats sont porteurs d'avenir. Il faut arrêter de se raconter des histoires pour les enfants, d'affirmer que le bonheur est pour demain. J'entends ce discours depuis 2002. Ces résultats impliquent au contraire une remise en cause sur la manière de fonctionner, de décider. On ne pouvait rien contre la déferlante UMP. Mais avec une campagne volontaire, énergique, cohérente, nous pouvions avoir un groupe parlementaire, malgré le mot de trop prononcé par François Bayrou entre les deux tours de la présidentielle [Bayrou avait dit qu'il ne voterait pas Sarkozy]. Et je ne dis pas ça pour moi, car je suis trop loin avec mon score calamiteux de 10 %. Je ne dis pas non plus que je ne suis pas responsable, car j'aurais dû alerter plus fortement.
Regrettez-vous de pas avoir rejoint le Nouveau Centre ?
Non, car ce sera un groupe parlementaire et un pas un parti politique. Mais au MoDem, dont je n'aime pas le nom d'ailleurs, nous devons tout mettre sur la table. Pour l'instant, je suis président du groupe. Je dis bien pour l'instant. Je vais convoquer très vite le groupe afin que nous ayons un débat de fond, que l'on trace une ligne politique pour les mois à venir. Et chacun se déterminera ensuite en son âme et conscience.
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