Le guignol des Buttes-Chaumont
« Je n’ai pas parlé des conflits familiaux et même professionnels : la presse people est là pour le faire et on ne va pas lui retirer le pain de la bouche. »
Le ton est donné : ce livre n’est pas une autobiographie mais un tango ; une danse hésitation sur les chemins de l’existence et de la nature humaine. Tendre misère de son Belleville natal, classes turbulentes, Légion étrangère et, dans les rues d’Alger, souvenir indélébile des djellabas rouges de sang, « je joue pour oublier »… Mais il chante, aussi. Voix de charme, saxo nostalgique, « jazz band toujours », rencontres fabuleuses.
Comme au cinéma : ce qui l’intéresse, ce sont les instants magiques partagés avec les plus grands, et toutes les superbes actrices qui l’ont dorloté comme un enfant perdu… Un faux modeste, Marchand, un faux malingre, qui a fait des courses automobiles, de la moto, du cheval avec tant de frénésie qu’il en est tout « dislocado », sans compter le polo qui lui a valu une période de dandysme hilarant. Mais il n’est dupe de rien. Tout au long des pages, il y a cette voix off, un peu comme dans Nestor Burma quand le détective commente ses heurs et malheurs, qui nous offre son lot de réflexions douces-amères mais d’une tendresse fracassante sur notre parcours terrestre, ses aléas et ses émerveillements.
(Présentation de l’éditeur)
Le Guignol des Buttes-Chaumont
(Michel Lafont, janvier 2007, 192 pages, 140 x 225cm, ISBN : 978-2-7499-0592, 18,50 €)
Pour en savoir plus :
• Sa filmographie Allociné
• Sa filmographie sur Cinemovies
• Sa filmographie sur Earth’s Biggest Movie Database
• Sa biographie sur Biostars
• Sa discographie Bide & Musique
• Sa fiche sur Wikipédia
• Sa fiche sur Ramdam
• Un site consacré exclusivement à Guy Marchand
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