Le 59 est squatté depuis la Toussaint 1999 par «le KGB», Kalex, Gaspard et Bruno, Gaspard n’étant autre que Gaspard Delanoë, qui s’était présenté aux élections municipales de 2008 dans le 10e arrondissement, et avait obtenu 3,2% des suffrages, devant le FN, la Gauche Alternative, LO et le PT.
Aujourd’hui, 10 décembre… c'est le deuxième vendredi du mois. Comme ici en octobre, Les Claques seront ce soir Au Café de Paris, dans le 11e arrondissement pour une soirée d’impro.
Les Claques, ce sont six gars et filles, que j’étais allé voir en octobre. A vrai dire, je n’avais pas vu de matchs d’impro depuis… longtemps. Très longtemps. Une grande soirée francilienne (ou nationale, je ne sais plus trop) au Cirque d’Hiver, au début des années 90.
En octobre, j’avais passé une chouette soirée, même si le début de l’un des sketches —je m’en suis entretenu avec son auteur à l’entracte— m’a fait craindre le pire. Mais ce n’était qu’une bonne partie de rire… qui me donne envie de remettre le couvert ce soir.
Ce soir, ce sera un petit Noël avant l’heure «tout plein de surprises, de neige, de gros bonhommes habillés en rouge et de chocolats», selon les organisateurs. Selon la police, je ne sais pas du tout.
Les Claques se répartissent en deux groupes de trois, et s’affrontent sur les thèmes choisis par le public, qui peut manger (ou boire) en silence. Et peut applaudir aussi, et noter, bien sûr: il est là pour ça.
L’entrée, c’est cinq euros (hors boisson et repas, facultatifs). Le lieu, c’est Au Café de Paris, 158 rue Oberkampf, à deux pas du métro Oberkampf, sur le trajet du bus 96, dans la salle du fond. Et pour ceux qui veulent traîner après dîner, il y a le Noctilien N12 et le N23.
A partir de ce samedi 4 décembre (et jusqu’au 2 janvier), un tout petit chapiteau est installé dans l’enceinte du Square Sorbier, dans le 20e arrondissement. Il est important de réserver pour assister au spectacle.
C’est un minuscule chapiteau, autour d’une piste de 1,50m de diamètre, que les Zampanos finissaient de mettre en place, jeudi 2 décembre (photo), un peu en retard sur les prévisions, du fait des intempéries. S’ils ont, depuis quelques années, quitté la Corse, ils sont implantés dans le Tarn, et le trajet a pris un peu de temps.
Bref, le spectateur de trois ans et plus qui aura pris soin de téléphoner (au 0612860342) —ou qui aura eu un peu de chance en arrivant une demi-heure en avance— se trouvera plongé dans un univers à part. Un petit monde bricolé, inspiré par le sculpteur Alexandre Calder. Dans le spectacle clownesque, on trouve Boudu le chien, Irène la poule ou Crakoz le rat le plus malin du monde.
Interprété par Michel Gibe, Le Petit cercle boiteux de mon imaginaire (blogue de présentation ici) dure 60min.
Représentations à 11h et à 16h – Tarif: 8 à 12€ (chèques ou espèces)
Du 4 au 19 décembre: les samedis, dimanches et mercredis
Du 21 décembre 2010 au 2 janvier 2011: tous les jours
Pas de représentation les 20, 23, 25, et 27 décembre 2010, ni le 1er janvier 2011
Pour y aller:Square Sorbier, 13 rue Sorbier, 20e (accès par la rue Sorbier ou par la rue de la Bidassoa) – Métro Gambetta (ligne 3, sortie place Martin-Nadaud, descendre la rue de la Bidassoa) ou Ménilmontant (ligne 2, remonter la rue de Ménilmontant), Bus 96 (Henri-Chevreau), 26, 64, 69 (Gambetta), ou 61 (Martin-Nadaud)
Pour la troisième année consécutive le spectacle Montcuq à Paris sera donné, comme son nom l’indique, sur une scène parisienne.
Destinée à promouvoir la chanson à texte, dont le festival tiendra sa septième édition en juillet prochain, cette édition accueillera l’espace d’une soirée des artistes ayant comme point commun d’être déjà montés sur scène à Montcuq.
Sont attendus pour le lundi 29 novembre: le Suisse Pascal Auberson, chanteur (mais aussi comédien, danseur et clown), Michèle Bernard, en marge des grands circuits, Yvan Dautin, tendre et grinçant papa de Clémentine, et Véronique Pestel, poétique et corrosive. La soirée sera présentée par Henri Courseaux, Molière du second rôle 2010, fondateur et président du festival.
Le “vrai” festival, celui de la Chanson à texte de Montcuq, se tiendra du 22 au 24 juillet dans la ville star de l’émission Le Petit rapporteur, où repose Nino Ferrer.
Montcuq à Paris ! - Vingtième théâtre - 7 rue des Plâtrières (20e) – Entrée : 20€ - lundi 29 nov. 2010 à 20 heures
Dans le cadre du Panorama de l’édition indépendante engagée, ce mercredi à partir de 18heures, le bar-restaurant Le Lieu-Dit propose, à 20h30, la projection du film-documentaire Mourir, plutôt crever! que Stéphane Mercurio a consacré à son père, le dessinateur Siné (lire ici la présentation faite par l’Humanité).
À 80 ans, Siné ne faiblit pas. Ses rages sont celles de ses 20 ans. Les aller-retours entre passé et présent construisent par petites touches un portrait cohérent d’un homme intègre plein de contradictions. D’un artiste aussi. D’un bon vivant insurgé contre le colonialisme, le capitalisme, l’obscurantisme, le fanatisme, l’intégrisme, les militaires et les curés.
Un film-portrait drolatique et tendre de Siné par sa fille, Stéphane Mercurio «Je l’ai filmé combatif comme je l’avais connu autrefois, ne baissant jamais la garde, n’ayant peur de rien, injuste parfois, de mauvaise foi souvent, mais aussi généreux, tendre, drôle, fragile…», dit-elle.
Le Lieu-Dit, 6, rue Sorbier, 20e, métro Ménilmontant, bus 96
Dans le cadre du soutien aux travailleurs sans papiers qui occupent le CNHI, des représentations théâtrales ont régulièrement lieu. Les artistes se produisent bénévolement dans la grande salle du musée, où chacun peut venir participer et marquer ainsi sa solidarité avec les grévistes.
La prochaine représentation aura lieu dimanche 14 novembre à 17heures. Il s’agira d’une création collective du groupe Théâtre de l’Opprimé (GTO), intitulée “Le cuisinier dit au lapin : faisons un civet ensemble”.
Le Groupe de Théâtre de l’Opprimé travaille plus spécifiquement sur les problématiques liées à la recherche d’emploi, indiquait le Réseau Education populaire 93 à l’occasion du festival d’avril 2009. Il anime des ateliers de théâtre de l’opprimé en lien avec les maisons de l’emploi, ou avec les écoles de la deuxième chance. Ces ateliers débouchent sur des théâtres forum, joués devant les populations concernées par les mêmes problématiques que les participants de l’atelier. Les thèmes généralement retenus par les participants sont le racisme à l’embauche, le manque de places en crèche, les problèmes de transports…
Le Groupe de Théâtre de l’Opprimé a aussi créé son propre forum, Le cuisinier dit au lapin : faisons un civet ensemble, sur les problèmes liés au travail salarié. Il aborde par exemple la question très actuelle du travail le dimanche. Ce théâtre forum a été joué durant l’été 2008 en France et en Europe, dans divers festivals de théâtre de l’opprimé ou à l’occasion des célébrations autour de Mai-68.
Le spectacle se déroule en trois temps
• «Prenons un jeune capitaliste» est une scène qui s'inspire du théâtre d'Agit-Prop. Elle décortique le fonctionnement de l'exploitation capitaliste. Pendant qu'un narrateur explique des notions fondamentales telles que “marchandises”, “force de travail”, “plus-value”, des acteurs incarnent les relations entre capitaliste et salarié.
• «Gisèle» raconte l'histoire d'une mère-célibataire qui n'a pas de place en crèche pour son enfant. Son salaire ne lui permet pas de payer une nourrice. Pourtant c'est parce qu'elle travaille qu'elle doit faire garder son enfant.
• «Les vendeurs» Dans cette scène le travail dominical est questionné et deux interrogations sont soulevées : comment gagner plus sans forcement travailler plus ? À qui doit revenir le droit d'organiser la société ?
Ce lundi soir, Arno est attendu au Casino de Paris dans le cadre de sa tournée avec l'album Brussld, sorti fin mars.
Depuis Jus de Box (sorti en 2007), Arnold Charles Ernest Hintjens (patronyme de Arno) n’avait pas sorti d’album. Sauf des «best-of» et autres «cocktails» (comme celui-ci en avril 2008, avec plain de reprises, de Dick Annegarn à Jane Birkin). D'où mon choix vidéo pour Les Yeux de ma mère (1995, paroles ici), personnel, indémodable et toujours émouvant, et cette fois dans un récent enregistrement, mis en ligne en juin 2009 à l'occasion d'un entretien à la télé flamande. Entretien aussi déjanté que celui dont il nous gratifie à ses passages sur les écrans français.
Brussld, en vente depuis fin mars 2010 en CD et en digital, est le dix-huitième du sexagénaire flamand. La sortie de cet opus l’avait déjà mené à Paris, au Casino, le 1er juin, mais une date supplémentaire a été décidée pour ce soir. Il reste quelques places en catégorie 2 ici.
Deux ans après leur passage remarqué au Zénith, dans le 19e, les Tabou Combo y redémarrent leur nouvelle tournée samedi 6 novembre. Leur nouveau disque, en cinq langues, sort à la fin du mois. Ambiance garantie.
C’est avec une reprise de Independance cha cha, par leurs soins rebaptisée Rumba Libèté (ci-dessus en vidéo cet été à New York), que Tabou Combo rend hommage, cinquante ans après la création à Bruxelles de cette chanson, aux indépendances africaines et à Patrice Lumumba, Premier ministre de la République démocratique du Congo, assassiné en 1961.
Le groupe haïtien, qui a désormais passé les quarante ans, travaille présentement au projet Indépendances, avec Microfundo pour le microfinancement (cliquer ici pour lire, en anglais).
Toujours en forme, les Tabou Combo, puisque repérés cet été sur le blogue de Serge The Concierge, à New York, à l’occasion de la Fête de la Musique, où ils se produisaient avec les Angevins Denis Péan et Richard Bourreau (de Lo’Jo), à Central Park.
Selon ce qui est indiqué sur leur site, entre Paris et la Guadeloupe (du 19 au 21), les Tabou Combo passeront par Marseille (le 10) et Chicago (le 13).
Dans leur nouvel album, intitulé Kompa To The World et qui sort en cette fin d’année chez Aztec Music, figurent onze titres : Gad Etaw, Kouraj, Happy Birthday, Haïti survivra, Anye kitel ato, Lagem poum alé, Atansyon wap chache, A mi me gusta el kompa, L’Argent ne fait pas le bonheur, Rumba Libèté (Independance cha cha), Prejije (remake). Onze, c’est aussi le nombre de musiciens des deux générations qui sont attendus ce samedi 6, à partir de 20h, au Zénith de Paris, de deux générations différentes. L’album, quant à lui, est interprété en cinq langues —selon les morceaux— anglais, français, espagnol, créole et lingala, d’où son titre.
On est loin des deux musiciens de Pétion-Ville (Albert Chancy et Herman Nau) qui, en 1967, sous le nom de “Los Incognitos”, couraient les petits concerts en Haïti avant d’aller s’installer, en 1970, à New York et de lancer la petite entreprise Tabou Combo, depuis devenue un phénomène planétaire.
Comme l’indique ici le Guardian de Trinidad & Tobago, le chanteur Yves Joseph, pilier de Tabou Combo, se trouvait la semaine dernière à la cérémonie des Sunshine Awards 2010 pour recevoir un trophée en reconnaissance des efforts de secours que le groupe a pu faire pour Haïti.
F. A.
• Le groupe est à la recherche d'un chanteur de 18 à 35 ans. Lire l'annonce sur la page MySpace de Tabou Combo, sur la colonne de droite.
L’employé du Moi fête cette année ses dix ans d’existence. Pour l’occasion, le collectif belge marque le coup avec une exposition collective dans les nouveaux locaux du Monte-en-l’Air, à Ménilmontant.
Une décennie d’édition, d’expériences et de rencontres autour de la bande dessinée. Pour marquer le coup, L’employé du Moi organise une double exposition, à Paris et à Bruxelles, ainsi que la sortie de Appendix, un livret souple anniversaire (gratuit s’il vous plaît) de format magazine. Environ 90% des dessins exposés (et en vente) sont dans le n° gratuit de Appendix, et réciproquement. D’une quarantaine d’auteurs, ils montrent ainsi une compilation d’expériences graphiques, de courts récits intimes, d’évocations historiques ou d’anecdotes qui offrent une riche relecture de la dernière décennie du collectif.
Pour l’expo parisienne, les réjouissances ont commencé vendredi 29 octobre au soir, en fanfare, avec quelques dessinateurs. Samedi, c’était plein de monde, et plein de musique live… Comme le Titanic, mais sans l'eau et avec un destin bien moins funeste.
Dimanche 31 octobre, dans l’après-midi (de 14h à 17h), pas de concert. Mais des dédicaces. «Une méga-séance», promettent les dessinateurs belges.
L’expo dure tout le mois, jusqu’au finissage, annoncé pour le dimanche 21 novembre, de 16h à 18h, en musique avec Castus et This is the Kit.
La Ville en pente, c’est le nom de l’une des promenades pédestres, en deux temps, proposées dimanche 31 octobre pour clôturer le mois Promenades urbaines du rattachement des communes limitrophes (Montmartre, Belleville, Ménilmontant, Charonne,…) à la Ville de Paris.
Comment habite-t-on les quartiers qui montent, comment y joue-t-on? Y a-t-il des rues, des quartiers qui prédisposent à la contemplation? Dans Paris, à la recherche de particularités liées à l’habitat collectif et à l’espace public dans les quartiers qui montent.
Voir la ville d’en haut, est-ce nécessairement la dominer? Aux Lilas, à la recherche de points de vue dominants sur la ville. Prendre les hauteurs a longtemps été l’objectif des armées. Que reste-t-il aujourd’hui de cette stratégie?
Comme précisé ici, ça commence à 10h au métro Ménilmontant, et à 14h30 au métro Porte des Lilas, car le parcours se déroule en deux temps. La pause repas est prévue, mais le temps n’est pas annoncé pour être propice au pique-nique…
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