Dans le cadre du Panorama de l’édition indépendante engagée, ce mercredi à partir de 18heures, le bar-restaurant Le Lieu-Dit propose, à 20h30, la projection du film-documentaire Mourir, plutôt crever! que Stéphane Mercurio a consacré à son père, le dessinateur Siné (lire ici la présentation faite par l’Humanité).
À 80 ans, Siné ne faiblit pas. Ses rages sont celles de ses 20 ans. Les aller-retours entre passé et présent construisent par petites touches un portrait cohérent d’un homme intègre plein de contradictions. D’un artiste aussi. D’un bon vivant insurgé contre le colonialisme, le capitalisme, l’obscurantisme, le fanatisme, l’intégrisme, les militaires et les curés.
Un film-portrait drolatique et tendre de Siné par sa fille, Stéphane Mercurio «Je l’ai filmé combatif comme je l’avais connu autrefois, ne baissant jamais la garde, n’ayant peur de rien, injuste parfois, de mauvaise foi souvent, mais aussi généreux, tendre, drôle, fragile…», dit-elle.
Le Lieu-Dit, 6, rue Sorbier, 20e, métro Ménilmontant, bus 96
Inaugurée au printemps, Paris Innovation Belleville abrite une vingtaine d'entreprises, rue de l'Est, dans le 20e
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Le deuxième district de police judiciaire (DPJ) a été chargé de l'enquête.
Une quinzaine d'ordinateurs ont été dérobés dans les locaux qui abritent l'équipe rédactionnelle de Rue89. «D'autres sociétés de l'immeuble ont également été visitées», indiquait-on de même source, sans fournir plus de précisions.
A l’occasion de la sortie de la nouvelle édition du Guide du Fooding, le mouvement culinaire français Le Fooding(«pour l'amour du bel ordinaire et contre l'ennui à table») a organisé lundi soir aux Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement, sa remise annuelle de prix, en présence de Frédéric Mitterrand.
Néologisme issu de deux mots anglais, "food" pour nourriture et "feeling" pour sentiment/intuition, le «fooding» désigne l'art de manger et de cuisiner «avec appétit de la nouveauté, en rompant avec une vision étriquée de la table». Depuis le début du millénaire, il s'est exporté à New York, Londres, Milan et Barcelone, expliquent les organisateurs.
Divers chefs —défenseurs de la première heure du Fooding— avaient fait le déplacement, et installé leur fourneaux dans des guinguettes, afin de cuisiner en plein air (et à la chandelle) des plats de circonstance : riz rouge de Camargue et légumes racines mêlés, carpaccio de cheval, huîtres de Prat…
Quelques personnalités du show-biz s’étaient associées aux cuisiniers, comme le chanteur Bénabar (pour des tomates farcies avec Jean-François Piège), le rappeur Joey Starr (pour un velouté de lentilles et de haddock fumé avec Bertrand Bluy) ou le chanteur Philippe Katerine, délaissant la banane pour des mojettes cuisinées avec Inaki Aizpitarte.
Le ministre de la Culture a estimé que cette façon «moins empesée» de se nourrir était «une très bonne chose», évoquant son meilleur souvenir à table: «des yaourts bulgares avec des concombres».
La soirée était animée par Arielle Dombasle et Nicolas Bedos (photo), qui ont dévoilé le palmarès 2010. A sa lecture, on note quelques tables régionales, et, pour Paris, essentiellement des restaurants des 10e et 11e arrondissements.
Dans le cadre du soutien aux travailleurs sans papiers qui occupent le CNHI, des représentations théâtrales ont régulièrement lieu. Les artistes se produisent bénévolement dans la grande salle du musée, où chacun peut venir participer et marquer ainsi sa solidarité avec les grévistes.
La prochaine représentation aura lieu dimanche 14 novembre à 17heures. Il s’agira d’une création collective du groupe Théâtre de l’Opprimé (GTO), intitulée “Le cuisinier dit au lapin : faisons un civet ensemble”.
Le Groupe de Théâtre de l’Opprimé travaille plus spécifiquement sur les problématiques liées à la recherche d’emploi, indiquait le Réseau Education populaire 93 à l’occasion du festival d’avril 2009. Il anime des ateliers de théâtre de l’opprimé en lien avec les maisons de l’emploi, ou avec les écoles de la deuxième chance. Ces ateliers débouchent sur des théâtres forum, joués devant les populations concernées par les mêmes problématiques que les participants de l’atelier. Les thèmes généralement retenus par les participants sont le racisme à l’embauche, le manque de places en crèche, les problèmes de transports…
Le Groupe de Théâtre de l’Opprimé a aussi créé son propre forum, Le cuisinier dit au lapin : faisons un civet ensemble, sur les problèmes liés au travail salarié. Il aborde par exemple la question très actuelle du travail le dimanche. Ce théâtre forum a été joué durant l’été 2008 en France et en Europe, dans divers festivals de théâtre de l’opprimé ou à l’occasion des célébrations autour de Mai-68.
Le spectacle se déroule en trois temps
• «Prenons un jeune capitaliste» est une scène qui s'inspire du théâtre d'Agit-Prop. Elle décortique le fonctionnement de l'exploitation capitaliste. Pendant qu'un narrateur explique des notions fondamentales telles que “marchandises”, “force de travail”, “plus-value”, des acteurs incarnent les relations entre capitaliste et salarié.
• «Gisèle» raconte l'histoire d'une mère-célibataire qui n'a pas de place en crèche pour son enfant. Son salaire ne lui permet pas de payer une nourrice. Pourtant c'est parce qu'elle travaille qu'elle doit faire garder son enfant.
• «Les vendeurs» Dans cette scène le travail dominical est questionné et deux interrogations sont soulevées : comment gagner plus sans forcement travailler plus ? À qui doit revenir le droit d'organiser la société ?
«Par quel cheminement l'Amérique s'est-elle donné pour président un métis nommé Barack Obama, inconnu du grand public il y a quatre ans à peine ? Fils d'un Africain kenyan et d'une Blanche du Kansas mais surtout fils de l'Amérique, pays à la lourde histoire raciale, Obama allait définir sa propre identité métisse.»
C'est à Chicago que le jeune Barack est venu chercher des réponses. Il y débarque à 24 ans, animateur social dans les quartiers noirs du South Side. C'est dans cette ville qu'il se construira, socialement et politiquement. Roxanne Frias et Perrine Dutreil y ont rencontré ceux qui ont croisé sa route, professeurs, collaborateurs et amis. C'est l'itinéraire politique de Barack Obama, des rues du South Side de Chicago jusqu'à sa course pour la Maison Blanche.
Telle est la présentation de Barack Obama - L'homme que l'on n'attendait pas, documentaire de 2008, de Roxane Frias et Perrine Dutreil, paru en DVD en France le 6 mai 2009, un mois avant la venue du président des Etats-Unis pour célébrer l’anniversaire du Débarquement en Normandie.
La projection sera suivie d’une rencontre avec Pap Ndiaye, historien, maître de conférences à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Une partie de ses travaux porte sur diverses questions relatives aux populations noires des Etats-Unis et de France. Il est, par ailleurs, membre du Comité de rédaction de L'Histoire, et l’auteur de divers essais dont La Condition noire : essai sur une minorité française(Calmann-Lévy, 2008) et Les Noirs américains. En marche pour l'égalité(Gallimard, coll. Découvertes, 2009).
Mardi 9 novembre, à 20h30, l’Union pacifiste de France propose une projection-débat autour du film Pour l’exemple, de Joseph Losey, au bar-restaurant Le Lieu-dit (6, rue Sorbier, dans le 20e).
En 1917, Hamp, un jeune soldat engagé volontaire, attend son jugement dans une cave transformée en cellule. Il a été arrêté par un caporal alors qu’il fuyait loin du front, en proie à une commotion cérébrale. Il est traduit devant le conseil de guerre pour désertion.
Le capitaine Hargreaves assure la défense du soldat Hamp. Au-delà d’un plaidoyer antimilitariste, c’est l’avilissement de l’être humain au nom de principes «supérieurs» que dénonce ce film de 1964.
Pour l'exemple (King & Country), de Joseph Losey, 1964, 88 min., d'après la nouvelle de James L. Hodson, Noir & blanc, Grande-Bretagne, avec Dirk Bogarde et Tom Courtenay (distribution plus détaillée ici).
Le Lieu-dit, 6, rue Sorbier (20e), métro Ménilmontant (ligne 2) ou Gambetta (ligne 3), bus 96 (arrêt Henri-Chevreau).
Deux ans après leur passage remarqué au Zénith, dans le 19e, les Tabou Combo y redémarrent leur nouvelle tournée samedi 6 novembre. Leur nouveau disque, en cinq langues, sort à la fin du mois. Ambiance garantie.
C’est avec une reprise de Independance cha cha, par leurs soins rebaptisée Rumba Libèté (ci-dessus en vidéo cet été à New York), que Tabou Combo rend hommage, cinquante ans après la création à Bruxelles de cette chanson, aux indépendances africaines et à Patrice Lumumba, Premier ministre de la République démocratique du Congo, assassiné en 1961.
Le groupe haïtien, qui a désormais passé les quarante ans, travaille présentement au projet Indépendances, avec Microfundo pour le microfinancement (cliquer ici pour lire, en anglais).
Toujours en forme, les Tabou Combo, puisque repérés cet été sur le blogue de Serge The Concierge, à New York, à l’occasion de la Fête de la Musique, où ils se produisaient avec les Angevins Denis Péan et Richard Bourreau (de Lo’Jo), à Central Park.
Selon ce qui est indiqué sur leur site, entre Paris et la Guadeloupe (du 19 au 21), les Tabou Combo passeront par Marseille (le 10) et Chicago (le 13).
Dans leur nouvel album, intitulé Kompa To The World et qui sort en cette fin d’année chez Aztec Music, figurent onze titres : Gad Etaw, Kouraj, Happy Birthday, Haïti survivra, Anye kitel ato, Lagem poum alé, Atansyon wap chache, A mi me gusta el kompa, L’Argent ne fait pas le bonheur, Rumba Libèté (Independance cha cha), Prejije (remake). Onze, c’est aussi le nombre de musiciens des deux générations qui sont attendus ce samedi 6, à partir de 20h, au Zénith de Paris, de deux générations différentes. L’album, quant à lui, est interprété en cinq langues —selon les morceaux— anglais, français, espagnol, créole et lingala, d’où son titre.
On est loin des deux musiciens de Pétion-Ville (Albert Chancy et Herman Nau) qui, en 1967, sous le nom de “Los Incognitos”, couraient les petits concerts en Haïti avant d’aller s’installer, en 1970, à New York et de lancer la petite entreprise Tabou Combo, depuis devenue un phénomène planétaire.
Comme l’indique ici le Guardian de Trinidad & Tobago, le chanteur Yves Joseph, pilier de Tabou Combo, se trouvait la semaine dernière à la cérémonie des Sunshine Awards 2010 pour recevoir un trophée en reconnaissance des efforts de secours que le groupe a pu faire pour Haïti.
F. A.
• Le groupe est à la recherche d'un chanteur de 18 à 35 ans. Lire l'annonce sur la page MySpace de Tabou Combo, sur la colonne de droite.
(Pour lire en musique, cliquer ici, ouvrir une deuxième fenêtre) Afin de poursuivre son parcours initiatique et ses itinéraires thématiques, le Festival Vibrations Caraïbes (édition 2010) rend hommage aux femmes. Dans leur diversité culturelle, dans leurs actes de création artistique, les femmes sont les emblèmes des sociétés africaines, européennes et caribéennes…
Pour sa cuvée 2010, le Festival Vibrations Caraïbes, sous le thème «Amazones», convie le public à vivre des moments inédits grâce à des croisements fertiles entre artistes Femmes issues des «trois continents atlantiques» (Caraïbes, Afrique, Europe), dans tous les champs de la création contemporaine : musique, littérature, arts visuels, sciences sociales et cinéma.
Au programme, dix jours d’immersion totale au cœur de la création artistique faite femme.
Une plongée dans les courants multiples des musiques actuelles et traditionnelles de la Caraïbe entre Afro-Cuban Jazz, Calypso, Rake’n’Scrape et Rhytming Spirituals, Mélodies créoles, performances poétiques et slam à la Maison des Cultures du Monde. Une exposition collective d’Art contemporain de la Caraïbe et des Amériques au Musée du Montparnasse aussi.
Le 14 novembre, clôture du festival à la Bellevilloise, dans le 20e arrondissement, à partir de 18h, pour un Bal créole autour de la nouvelle scène créole, avec Steevy Mahy, Goldee et Inès.
Ecrire pour le cinéma, pour la jeunesse, pour le théâtre : trois écritures différentes mais c'est toujours écrire.
Chacun pourra s'exercer à l'une, à l'autre ou aux trois, les pratiquer, et y penser à plusieurs, durant trois week-ends de novembre, dans le studio de l'Hippocampe associé, en compagnie de trois écrivains, spécifiques eux aussi dans chaque domaine.
C'est par exemple Michel Marx, de l'école Louis-Lumière, qui enseignera les bases du scénario.
Ça se passe dans le quartier Saint-Blaise, dans le 20e arrondissement.
L’employé du Moi fête cette année ses dix ans d’existence. Pour l’occasion, le collectif belge marque le coup avec une exposition collective dans les nouveaux locaux du Monte-en-l’Air, à Ménilmontant.
Une décennie d’édition, d’expériences et de rencontres autour de la bande dessinée. Pour marquer le coup, L’employé du Moi organise une double exposition, à Paris et à Bruxelles, ainsi que la sortie de Appendix, un livret souple anniversaire (gratuit s’il vous plaît) de format magazine. Environ 90% des dessins exposés (et en vente) sont dans le n° gratuit de Appendix, et réciproquement. D’une quarantaine d’auteurs, ils montrent ainsi une compilation d’expériences graphiques, de courts récits intimes, d’évocations historiques ou d’anecdotes qui offrent une riche relecture de la dernière décennie du collectif.
Pour l’expo parisienne, les réjouissances ont commencé vendredi 29 octobre au soir, en fanfare, avec quelques dessinateurs. Samedi, c’était plein de monde, et plein de musique live… Comme le Titanic, mais sans l'eau et avec un destin bien moins funeste.
Dimanche 31 octobre, dans l’après-midi (de 14h à 17h), pas de concert. Mais des dédicaces. «Une méga-séance», promettent les dessinateurs belges.
L’expo dure tout le mois, jusqu’au finissage, annoncé pour le dimanche 21 novembre, de 16h à 18h, en musique avec Castus et This is the Kit.
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