7ici que ça se passe

Les Arméniens dans la Résistance en France

Du 4 au 17 février, la mairie du 11e et l’Union des Associations d’Anciens Combattants et Victimes de Guerre du 11e proposent une exposition retraçant les actions de la résistance arménienne en France.

Coordonnée par le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris et le Musée Jean Moulin de la Ville de Paris, cette exposition retrace les actions de la résistance arménienne en France en replaçant dans le contexte national et international Missak et Mélinée Manouchian, la Deuxième Guerre mondiale, l'engagement des Arméniens dans la Résistance en France, les Arméniens dans la Libération de Paris et du pays, la résistance arménienne saluée par la poésie et les lieux de mémoire.
Elle rassemble des documents exceptionnels et inédits (films d'archives, lettres de fusillés, photographies, interviews) et rend hommage à l'implication profonde des Arméniens dans le combat pour la libération de la France, leur pays d'accueil.

Vernissage jeudi 3 février à 19h
Entrée libre du lundi au vendredi de 10h à 17h et le jeudi de 10h à 19h30

Du 4 au 17 février, sauf le jeudi 10 février, à la mairie du 11e arrondissement, 12, place Léon-Blum, Paris

Sécu fermée cause agression

Le Point d’accueil services spécialisés (PASS) Surmelin, dans le 20e arrondissement, était fermé lundi 31 janvier, après l’agression vendredi 28 d’un agent de l’Assurance maladie, ont indiqué des employés de la CPAM au blogue 7ici.

Une partie du personnel a été affectée lundi au PASS Faubourg-du-Temple, dans le 11e arrondissement. Ce dernier a dû faire face à une affluence exceptionnelle, certains usagers s’y étant déplacés, et, avant 16h, il n’était plus possible d’obtenir un ticket pour attendre son tour, les usagers étant invités à revenir le lendemain.

Le PASS de la rue du Surmelin devrait théoriquement être ouvert mardi 1er février aux horaires habituels, de 8h30 à 17h.

En ce moment, les usagers et les employés de la sécu doivent faire face, dans le 20e, à la fermeture provisoire à la fois du Centre Saint-Fargeau-Lilas (rue Saint-Fargeau) et du Centre Saint-Blaise (rue de Lagny), tous deux en travaux.

Les assurés sociaux des deux centres provisoirement fermés du 20e arrondissement sont priés d’aller effectuer leurs démarches dans le 12e arrondissement, au Centre de service de l'Assurance Maladie (CeSAM) Daumesnil (5, rue de la Durance, métro Daumesnil) ou au Centre de service de l'Assurance Maladie (CeSAM) Diderot-Delaunay (127 boulevard Diderot, métro Nation). Sur le caractère provisoire de la fermeture de l'un des centres, celui de la rue de Lagny, le conseil d'arrondissement du 20e a décidé en décembre 2010 de demander  des garanties à la CPAM de Paris (contre-vœu du 02/12/2010 à consulter ici).

Après la fermeture définitive, à l’été 2008, du Centre de Ménilmontant (rue Villiers de l’Ile-Adam), il reste dans le 20e arrondissement trois centres… dont deux présentement fermés, donc seul le centre des Hauts-de-Belleville (rue Olivier-Métra, métro Place des Fêtes) est ouvert. Ainsi que le PASS de la rue du Surmelin, où l’agression de vendredi dernier a eu lieu (voir ici la liste des centres et PASS des 19e et 20e arrondissements).

Ça fait peu pour 200000 habitants.

F. A.

• répertorié sur Pages sécu

Mouvement social dans les crèches

Le fonctionnement de certains établissements d’accueil de la petite enfance pourra être perturbé à l’occasion d’un mouvement social le mardi 1er février.

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La crèche collective de Ménilmontant a ouvert en février 2008. Le blogue des parents est ici

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«Nous vous invitons à joindre la responsable de l’établissement d’accueil de votre enfant pour savoir si il pourra être accueilli», indique le site de la Ville.

Les grévistes, directeurs de crèches et adjoints, se rassembleront mardi à 10 heures devant l'Hôtel de Ville.

Six syndicats appellent à la grève: ils protestent contre la multiplication des taches administratives au détriment de leur travail auprès des enfants, et réclament une augmentation de leur émoluments.

Christophe Najdovski, adjoint au maire en charge de la Petite enfance a précisé à l’AFP que «d'après les estimations, la moitié des établissements soit environ 200 crèches sur 400 de la ville seront en grève et fermées».

Manifestation pour l’Egypte : 120 interpellations

Près de 120 personnes ont été interpellées par la police, samedi 29 janvier, alors qu'elles se rendaient inopinément sur les Champs-Elysées et place des Ternes après la manifestation devant l'ambassade d'Egypte à Paris, indique une dépêche de l’AFP.

Selon la préfecture de police, qui a communiqué ce chiffre, il n’y a pas de blessés, contredit par le NPA. Selon le parti de Olivier Besancenot, cité par l’AFP, «A l'issue d'un rassemblement pacifique à proximité de l'ambassade d'Egypte à Paris, une manifestation spontanée a été durement réprimée par les flics de N. Sarkozy : des dizaines d'arrestations, plusieurs blessés ayant entraîné l'intervention des pompiers».

Au cours d’une tout autre manifestation, en faveur de la réquisition des logements vacants, le cortège, s’étant ébranlé du boulevard Malesherbes (17e arrondissement), s’est arrêté «en face de l'immeuble de cinq étages appartenant à des proches de la famille du président égyptien Hosni Moubarak», signale une autre dépêche.

Hervé et Stéphane : portraits géants à la République

Vendredi 28 janvier à 11h 45 la Ville de Paris dévoilera deux grands portraits des journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan fin 2009, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, place de la République, indique le site Internet de la Ville.

«Pour rappeler la solidarité de Paris avec les journalistes de France 3 et leurs trois accompagnateurs afghans, Satar, Mohamed et Gulam, retenus en otage depuis 395 jours, Bertrand Delanoë a décidé d’installer, de manière permanente, les portraits de Stéphane Taponier et d'Hervé Ghesquière, Place de la République, dont le monument central fait de cette place parisienne le symbole incontournable de la liberté et de la paix», précise la Ville. 
La présentation des deux portraits se fera à 11h45 en présence de Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, Patrick Bloche, maire du 11e arrondissement et député de Paris, ainsi que des proches, Florence Aubenas, journaliste, et marraine du Comité de soutien, Richard Coffin, porte-parole du Comité de soutien, Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières, Jean-Louis Normandin, Président de Otages du Monde, et de nombreuses associations investies dans la défense de la liberté de la presse et des Droits de l’Homme.
«Bertrand Delanoë a décidé d’afficher les portraits des journalistes et les noms des cinq otages sur une bâche de 9m2, place de la République, symbole des valeurs de la République et des Droits de l’Homme», indique de son côté le blogue du Comité de soutien.
Paris invite une nouvelle fois le plus grand nombre à «se rassembler pour la liberté», Place de la République, vendredi 28 janvier à 11h45.

L’agent des Boers tient Salon

La préfecture de police animera un stand à l’occasion du Salon des taxis des 29 et 30 janvier à la Porte de Versailles, indique PPrama, l’infolettre de la PP, dans son  édition n°147 du mercredi 26 janvier.

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Le public pourra aller à la rencontre des agents des Boers, habitués à traquer les taxis clandestins 24h/24 (photo: PP)

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Cinq agents des Boers, le service de répression de la délinquance routière (SRDR) et de la direction de l’ordre publique et de la circulation (DOPC) répondront aux questions des visiteurs et des professionnels du secteur. 

Le stand de la préfecture de police, d’une surface de 30m2, sera situé dans le hall 6 (stand B09).

Salon des taxis 2011, Parc des expositions de la Porte de Versailles (Paris 15e)

Du 29 au 30 janvier 2011, ouverture au public de 9h30 à 18h00

Sur Facebook, la page de Amandine des Taxis (organisatrice de l'événement)

• A écouter: Un reportage de RFI à la Gare du Nord en septembre 2008, à écouter ici (2 min.)

• A lire: Un reportage de Rue89 de juillet 2009

• Sur l’ancien site Internet de la PP, un sujet est devenu inaccessible suite au changement d’URL (lire les dernières lignes ici pour plus d'explications).

Journée nationale de la mémoire de l’Holocauste

Mercredi 26 janvier 2011, la mairie du 20e commémorera la Journée nationale de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. Elle sera cette année axée sur les Roms.

Pour la deuxième année consécutive, la mairie du 20e organise une cérémonie à l’occasion de la journée nationale de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. Celle-ci se déroulera en présence de Frédérique Calandra, maire de l’arrondissement, de Pascal Joseph, adjoint en charge de la Mémoire et du Monde combattant, du Comité Mémoire vive, Mémoire commune du 20e, d’associations de déportés, et du comité local du MRAP19-20.

«La cérémonie débutera à 17h par un rassemblement au square Edouard-Vaillant où un hommage sera rendu aux enfants. Des gerbes seront également déposées devant la plaque de l’ancien commissariat puis le cortège entonnera Le chant des Marais sur le chemin vers la mairie», indique la mairie du 20e arrondissement sur son site Internet.

A 18h, la cérémonie se poursuivra en mairie, avec des prises de parole de représentants des différentes associations de déportés (notamment UDA, Comité Tlemcen, Convoi 73…) et de Martine Platel, responsable de la commission des gens du voyage du MRAP, suivies de celle de Frédérique Calandra.

Dans la matinée, la mairie du 20e organisera une projection-débat autour du film Liberté, de Tony Gatlif, réservée aux élèves de 3ème du collège Henri Matisse, en partenariat avec le MRAP.

A 20h40, la chaîne franco-allemande Arte a prévu de diffuser Auschwitz, premiers témoignages (Emile Weiss, 77 min., France), qui avait été présenté en août 2010 aux Etats généraux du film documentaire de Lussas (Ardèche).

La Journée de la mémoire de l’Holocauste, qui figure depuis décembre 2003 au Bulletin officiel de l’Education nationale, est mondialement fixée au 27 janvier par une résolution des Nations unies de novembre 2005 (à télécharger ici). L’an passé déjà elle avait été célébrée dans le 20e arrondissement la veille, le mardi 26 janvier 2010. Il s’agissait alors de la première commémoration dans l’arrondissement.

La date du 27 janvier correspond à la libération du camp d’extermination de Auschwitz-Birkenau, en 1945.

Fabien Abitbol, photo de Auschwitz-Birkenau: Valérie Abram

Un homme tente de s’immoler à Paris

Un homme de 45 ans a tenté, samedi, de s'immoler par le feu près de l'Arc de Triomphe en marge d'une manifestation de soutien au peuple tunisien, indique lundi Le Parisien dans son édition locale, en rubrique politique.

L’information est confirmée par l’AFP, qui cite la préfecture de polie de Paris (PP).

Le cortège avait rassemblé environ 800 personnes selon la PP et se dirigeait vers l'ambassade de Tunisie située rue Barbet-de-Jouy (dans le 7e), lorsque l’homme —qui s’était aspergé d’essence— a été interpellé par des policiers et conduit au commissariat d’arrondissement.

C’est par une immolation, celle de Mohamed Bouazizi le 17 décembre à Sidi Bouzid, que le soulèvement tunisien avait commencé.

FC Sochaux Montbéliard - Paris FC à La Bidassoa

Le match des 16e de finale de la Coupe de France, opposant le FC Sochaux Montbéliard au Paris FC, sera retransmis ce soir au Gymnase de la Bidassoa, indique le site Internet de la mairie du 20e dans un communiqué.

 
Dans un premier temps, un car de supporters avait été prévu, et annoncé sur le blogue. Mais, devant le manque de réservations, le club de foot de l’est parisien s’est vu contraint de l’annuler.

«Afin de célébrer la participation du Paris Football Club à ce 16e de finale de Coupe de France, la mairie du 20e arrondissement organise une diffusion du match sur grand écran le vendredi 21 janvier au gymnase de la Bidassoa», indique du coup le site de la mairie. L’entrée est gratuite, dans la limite de 250 places, dont 150 places assises.

Comme aux bonnes années des précédentes mandatures, soit avec Michel Charzat (PS à l'époque, en rupture), soit avec Didier Bariani (à l'époque UDF, et toujours aussi fin connaisseur du ballon rond), c'est reparti pour un soutien sans faille au club de l'est parisien... qui toutefois est toujours obligé de recevoir à Charléty, et pas à la Porte de Montreuil.

Les supporters présents pourront également se restaurer sur place grâce à une buvette.

L'ouverture des portes est annoncée pour 20h, Eurosport commençant la diffusion du match à 20h45.

Gymnase de la Bidassoa, 25 rue de la Bidassoa (75020 Paris), Métro Gambetta (sortie place Martin-Nadaud), ou bus 96 (Henri-Chevreau), 26, 61, 64 ou 69 (Gambetta).

A lire: Le Paris FC renforce son attaque

Un nouveau commissaire dans le 20e

Le commissaire Bernard Bobrowska (commissaire divisionaire depuis 2008) vient d'être installé commissaire central du commissariat central du 20e arrondissement et du 2e District de la DTSP75, indique PPrama, l'infolettre de la préfecture de police de Paris (PP), dans son édition n°146 du mercredi 19 janvier.

C'est à l'occasion de "l'AnII" de la police d'agglomération, lundi 17, que le nouveau commissaire central du 20e a pris ses fonctions rue des Gâtines.

Le commissaire du 20e arrondissement est également le chef du 2e District de la DTSP75 (la Direction territoriale de la sécurité de proximité de Paris). Il aura par ailleurs sous son aile la Brigade spécialisée de terrain (BST). La BST de Belleville sera opérationnelle sur les quatre arrondissements autour du carrefour de Belleville (10, 11, 19 et 20e) à compter du 24 janvier, annonce la PP.

Dans le 20e, Gérard Rosenthal avait pris la place de Pascal Le Borgne au début de la police d'agglomération. Un décret de mai 2010 permettait au commissaire Rosenthal de prendre sa retraite au 20 décembre 2010. Depuis mars 2009 et l'inauguration du commissariat central du 20e arrondissement par Michèle Alliot-Marie, Bernard Bobrowska est donc le troisième patron, sans compter l'intérim, assuré par le commissaire principal Olivier Morges, adjoint du commissaire central.

Le commissaire principal Bernard Bobrowska, pour qui "les zones de non-droit n'existent pas", avait 41ans lorsque, en septembre 2008, il devint directeur central du district de Saint-Denis (un peu plus de 800 policiers), comprenant aussi La Courneuve, où il estimait avoir à faire "un travail de longue haleine". Il arrivait de Creil (dans l'Oise) où il était jusqu'alors commissaire principal à la police judiciaire (une centaine d'hommes, selon la presse locale).

Il a aussi officié à la brigade de répression du banditisme de Lille, après avoir réussi le concours extérieur de commissaire au printemps 1991 puis intégré Saint-Cyr au Mont d'Or.

F. A., photo PP