7ici que ça se passe

Les locaux du site d'informations Rue89 cambriolés

Les locaux de plusieurs sociétés, dont ceux du site d'informations Rue89, ont été cambriolés dans la nuit de samedi à dimanche dans le 20e arrondissement de Paris, a-t-on appris dimanche de source policière.

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Inaugurée au printemps, Paris Innovation Belleville abrite une vingtaine d'entreprises, rue de l'Est, dans le 20e

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Le deuxième district de police judiciaire (DPJ) a été chargé de l'enquête.

Une quinzaine d'ordinateurs ont été dérobés dans les locaux qui abritent l'équipe rédactionnelle de Rue89. «D'autres sociétés de l'immeuble ont également été visitées», indiquait-on de même source, sans fournir plus de précisions.

Associated Press

Davantage de détails concernant le cambriolage de Rue89.com sur Ménilmontant, mais oui madame…

Centenaire bon pied bon œil

Alors qu’elle faisait sa sieste dans son appartement du 8e arrondissement, le 12 novembre, une femme de 102 ans a permis l’interpellation de deux cambrioleuses, indique PPrama, l’infolettre de la préfecture de police (PP) dans son édition du 17 novembre.

La centenaire faisait «tranquillement» la sieste lorsqu’elle a été «réveillée par des bruits étranges», explique la police. Se levant, elle faisait quelques pas et apercevait «un grand désordre dans la pièce voisine», qui l’incitait à appeler discrètement le 17, le numéro d’appel d’urgence de la police.

Malgré cela, les deux cambrioleuses l’entendirent et, avec un “butin” de soixante euros, prenaient la fuite «en dévalant les escaliers». Manque de pot pour elles, elles se faisaient interpeller par des policiers de la brigade anti-criminalité de l’arrondissement (BAC) «dès leur sortie de l’immeuble».

Agées de 25 et 36 ans, les deux voleuses, «ont l’habitude d’arpenter les rues parisiennes, planche de radiographie sous le bras afin d’ouvrir les portes d’immeubles, tournevis dans la poche pour pénétrer par effraction dans les appartements et chaussettes aux mains pour éviter de laisser des traces», indique la PP, qui précise qu’elles ont été déférées au Parquet de Paris.

Confondu par les empreintes des chaussures

Un présumé voleur récidiviste, arrêté le 15 octobre par un maçon et des collègues, a été déféré au parquet de Paris après avoir été confondu par les policiers du 10e arrondissement pour des traces poussiéreuses laissées par sa semelle gauche, indique PPrama, l’infolettre de la préfecture de police (PP), dans sa livraison n°133 du 20 octobre.

Le 15 octobre au matin les policiers du 10e arrondissement se rendaient sur un chantier suite à l’interpellation par un maçon d’un voleur de matériel. Celui-ci avait été surpris «chargé d’un gros sac en train de descendre d’un échafaudage», et avait prétexté devoir soulager un besoin naturel à l’abri des regards.

Dans le doute, le maçon avait fait un inventaire de ses outils et s’était aperçu… qu’un marteau piqueur avait disparu. Profitant de cette vérification, le voleur prenait la fuite, abandonnant sur place son butin d’une valeur de 4500€.

Retrouvé rapidement par sa victime, il a été arrêté par celle-ci, aidée de ses collègues. Bien que niant les faits, il a été confondu «grâce aux minutieuses constatations des enquêteurs» qui ont décelé «un indice décisif», précise la PP : la trace poussiéreuse d'une semelle gauche de chaussure de sport sur le dossier d'une chaise en plastique correspondait parfaitement aux dessins et à l'usure des semelles de chaussures du suspect.

Confronté à ce nouvel élément, le malfaiteur s’est défendu en accusant les policiers d’avoir fabriqué cet indice…

Multirécidiviste, il  encourt une peine plancher de trois ans de prison, précise la police. Il a été déféré au Parquet de Paris.

Le magasin Guerlain des Champs-Elysées occupé

Huit membres du collectif ANC (Alliance noire citoyenne), vêtus de tee-shirts noirs «brigade anti-négrophobie» ont occupé pendant 1h30 lundi soir, la maison Guerlain au 66 avenue des Champs-Elysées, indique le site du Parisien, publiant la photo reproduite ci-dessous.

Le Parisien indique qu’ils ont été délogés par la police après avoir pu s’entretenir avec « la direction du magasin ». Ils entendaient marquer leur mécontentement après les propos de Jean-Paul Guerlain, vendredi midi au journal de France2, que la ministre de l’Economie Christine Lagarde avait jugés « pathétiques » et qui ont été dignement commentés lundi matin sur France Inter par Audrey Pulvar.

Les propos « détestables » du fondateur de la maison Guerlain « auront des conséquences pour LVMH le numéro un mondial du luxe, qui est la maison-mère de l’entreprise Guerlain », a estimé dimanche matin Patrick Lozès, fondateur du CRAN, poursuivant : « En effet, appelé à prendre ses distances avec les propos de Jean-Paul Guerlain, le groupe LVMH s’est muré dans un incompréhensible et regrettable silence ».

Lundi soir, dans un communiqué diffusé via Facebook, la maison Guerlain indiquait avoir «pris connaissance avec consternation des propos inadmissibles tenus par Jean-Paul Guerlain. La société Guerlain les condamne avec énergie. Ils sont à l’opposé de la culture, des valeurs et de l’éthique pratiquées par l'entreprise qui promeut la diversité des talents de toutes origines dans le monde entier».

F. A., photo LeParisien.fr

Affaire Ben Barka : deux descentes à La Piscine

Le juge d’instruction Patrick Ramaël a effectué cet été deux perquisitions au siège de la Sécurité extérieure, dans le 20e arrondissement, derrière la piscine Georges-Vallerey dans le cadre de l’affaire Ben Barka, jamais élucidée depuis la disparition, en octobre 1965, à Paris, de l’opposant marocain à Paris, indiquent une dépêche AFP et une dépêche AP.

Figure historique de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka a disparu le 29 octobre 1965 à Paris, à la suite d'une opération menée par les services marocains, avec la complicité supposée de policiers et de truands français. L'affaire n'a jamais été totalement élucidée. Le corps de Ben Barka n'a jamais été découvert.

Vingt-trois dossiers de l’époque du Sdece (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage) ont été saisis.

Situé au 141, boulevard Mortier, dans le 20e arrondissement, le siège des services extérieurs français est couramment appelé La Piscine, de par sa proximité avec la piscine Georges-Vallerey, siège de la Fédération française de natation. En avril 1982, sous le tandem Mauroy-Hernu, le Sdece a été remplacé par la DGSE, la Direction générale de la Sécurité extérieure par ce décret.

Ces deux descentes du juge Ramaël semblent être les deux premières dans le cadre de l’application des nouvelles dispositions relatives à la Loi n° 2009-928 du 29 juillet 2009 «relative à la programmation militaire pour les années 2009 à 2014 et portant diverses dispositions concernant la défense», qui a instauré une classification non seulement des documents, mais aussi des lieux les abritant. La nouvelle notion de “lieux protégés” avait provoqué de vifs débats à l'Assemblée nationale et fait craindre l'instauration de « zones de non-droit législatives » avant qu'un compromis ne soit trouvé.

Le juge a donc dû se présenter à La Piscine accompagné du président de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), Jacques Belle, comme le prévoit la loi. Puis a demandé (et obtenu) la déclassification temporaire du lieu. Les dossiers ont été mis sous scellés par le président de la CCSDN.

Le juge Ramaël se trouve présentement en Côte d’Ivoire, où il peine à enquêter sur les affaires Kieffer et Ghelber, comme expliqué ici dans la nuit de dimanche à lundi. En juillet 2008, dans le cadre de l'affaire Kieffer, il s'était rendu à l'Elysée à la recherche d'un dossier. Depuis, les règles ont changé, le juge reste pugnace.

F. A., photo ministère de la Défense

L’octogénaire se fait voler son dentier

Une dame de 82 ans a été victime le 30 septembre, dans le 20e arrondissement de Paris, du vol à l’arrachée de son sac à main, qui contenait entre autres son dentier, raconte PPrama, l’infolettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP) dans son édition n°131 du 6 octobre.

Faisant doctement l’inventaire des objets dérobés, la vieille dame déclara soixante euros, ses clefs et son dentier. Un butin improbable qui prêterait à sourire, si ce n’est que le vol a été commis avec violence.

Projetée au sol, la victime a été conduite à l’hôpital où une fracture de l’épaule lui a été diagnostiquée, occasionnant une incapacité totale de travail (ITT) de 31 jours.

Un suspect a été interpellé le jour-même, précise la PP, puis déféré au parquet de Paris. Mais, « malgré des recherches minutieuses, les effets personnels de la victime restent introuvables, le dentier y compris ».

14 ans, 5 agressions : en prison

Un adolescent de 14 ans armé d'un couteau, soupçonné d'avoir agressé cinq personnes en l'espace de trois heures dans la nuit du 26 au 27 septembre dans le 10e arrondissement, a été écroué le 28 septembre, annonce une dépêche de l’Associated press (AP) citant la préfecture de police (PP).

Il aurait commencé vers 22h par frapper, étrangler et menacer avec un couteau une étudiante africaine dont le téléphone portable a été volé. Une heure trente plus tard, le jeune homme aurait agressé de la même manière une Chinoise d'une cinquantaine d'années pour lui voler son sac. A minuit, il aurait frappé une autre Chinoise avec le plat de la lame de son arme pour lui dérober de l'argent. La femme a réussi à échapper à son agresseur.

Trente minutes plus tard, il aurait agressé un étudiant rennais auquel il aurait volé son pull-over. Enfin, à 1h du matin, il aurait attaqué une quinquagénaire et l'aurait menacée avec son couteau. C’est à l’aide du témoignage de cette dernière que le jeune suspect a été interpellé par une patrouille de la brigade anti-criminalité (BAC).

Inconnu des services de police, il a été retrouvé en possession d'un couteau de cuisine ayant une lame de 29cm, précise la police. Confronté à ses victimes, il n'a reconnu que le vol du téléphone portable. Il a été déféré au Parquet des mineurs, puis placé en détention mardi 28 septembre.