7ici que ça se passe

Pas de Burudanga à Paris

Il n’y a à Paris pas plus de Burudanga que de beurre en branches, prévient la préfecture de police (PP) sur son site Internet.

Comme l’expliquait ici le bien nommé docteur Larhumeur en décembre 2008, le Burudanga n'est pas une drogue, mais une légende urbaine. Qui du reste fait l’objet d’une notice sur Hoaxbuster depuis novembre 2008.

Dans les commentaires de Hoaxbuster, en date du 3 janvier 2011, un certain Patrick (de Montereau) écrit «Tourne toujours, il y a maintenant le nom d'un policier de la préfecture de police de Paris et j'ai tiré les oreilles de celle qui me l'a envoyé. Il faut faire de la pédagogie mais c'est fatigant».

Dans un communiqué daté du 4 février, la PP rappelle qu’«il s’agit d’un canular, ce message n’étant en aucun cas diffusé par un personnel de la préfecture de police».

F. A., ill.: Hoaxbuster

Voiture volée devant la PJ

Une pièce à conviction de grande taille, une voiture en l’occurrence, en stationnement devant le 36 quai des Orfèvres, «surveillé jour et nuit par des policiers», a été volée «durant la première quinzaine de janvier», indique une dépêche de l’AFP datée du 2 février relayée par La Dépêche du Midi.

La voiture était saisie dans le cadre d’une affaire de stupéfiants. Elle n’était pas immobilisée par un sabot, ce qui est théoriquement le cas des véhicules en stationnement devant la PJ dans le cadre des enquêtes en cours.

Reste à savoir s’il faut rire de l’audace des voleurs, déplorer les manques de moyens de la police et de la justice (comme ici), ou les deux?

Sécu fermée cause agression

Le Point d’accueil services spécialisés (PASS) Surmelin, dans le 20e arrondissement, était fermé lundi 31 janvier, après l’agression vendredi 28 d’un agent de l’Assurance maladie, ont indiqué des employés de la CPAM au blogue 7ici.

Une partie du personnel a été affectée lundi au PASS Faubourg-du-Temple, dans le 11e arrondissement. Ce dernier a dû faire face à une affluence exceptionnelle, certains usagers s’y étant déplacés, et, avant 16h, il n’était plus possible d’obtenir un ticket pour attendre son tour, les usagers étant invités à revenir le lendemain.

Le PASS de la rue du Surmelin devrait théoriquement être ouvert mardi 1er février aux horaires habituels, de 8h30 à 17h.

En ce moment, les usagers et les employés de la sécu doivent faire face, dans le 20e, à la fermeture provisoire à la fois du Centre Saint-Fargeau-Lilas (rue Saint-Fargeau) et du Centre Saint-Blaise (rue de Lagny), tous deux en travaux.

Les assurés sociaux des deux centres provisoirement fermés du 20e arrondissement sont priés d’aller effectuer leurs démarches dans le 12e arrondissement, au Centre de service de l'Assurance Maladie (CeSAM) Daumesnil (5, rue de la Durance, métro Daumesnil) ou au Centre de service de l'Assurance Maladie (CeSAM) Diderot-Delaunay (127 boulevard Diderot, métro Nation). Sur le caractère provisoire de la fermeture de l'un des centres, celui de la rue de Lagny, le conseil d'arrondissement du 20e a décidé en décembre 2010 de demander  des garanties à la CPAM de Paris (contre-vœu du 02/12/2010 à consulter ici).

Après la fermeture définitive, à l’été 2008, du Centre de Ménilmontant (rue Villiers de l’Ile-Adam), il reste dans le 20e arrondissement trois centres… dont deux présentement fermés, donc seul le centre des Hauts-de-Belleville (rue Olivier-Métra, métro Place des Fêtes) est ouvert. Ainsi que le PASS de la rue du Surmelin, où l’agression de vendredi dernier a eu lieu (voir ici la liste des centres et PASS des 19e et 20e arrondissements).

Ça fait peu pour 200000 habitants.

F. A.

• répertorié sur Pages sécu

Manifestation pour l’Egypte : 120 interpellations

Près de 120 personnes ont été interpellées par la police, samedi 29 janvier, alors qu'elles se rendaient inopinément sur les Champs-Elysées et place des Ternes après la manifestation devant l'ambassade d'Egypte à Paris, indique une dépêche de l’AFP.

Selon la préfecture de police, qui a communiqué ce chiffre, il n’y a pas de blessés, contredit par le NPA. Selon le parti de Olivier Besancenot, cité par l’AFP, «A l'issue d'un rassemblement pacifique à proximité de l'ambassade d'Egypte à Paris, une manifestation spontanée a été durement réprimée par les flics de N. Sarkozy : des dizaines d'arrestations, plusieurs blessés ayant entraîné l'intervention des pompiers».

Au cours d’une tout autre manifestation, en faveur de la réquisition des logements vacants, le cortège, s’étant ébranlé du boulevard Malesherbes (17e arrondissement), s’est arrêté «en face de l'immeuble de cinq étages appartenant à des proches de la famille du président égyptien Hosni Moubarak», signale une autre dépêche.

Un homme tente de s’immoler à Paris

Un homme de 45 ans a tenté, samedi, de s'immoler par le feu près de l'Arc de Triomphe en marge d'une manifestation de soutien au peuple tunisien, indique lundi Le Parisien dans son édition locale, en rubrique politique.

L’information est confirmée par l’AFP, qui cite la préfecture de polie de Paris (PP).

Le cortège avait rassemblé environ 800 personnes selon la PP et se dirigeait vers l'ambassade de Tunisie située rue Barbet-de-Jouy (dans le 7e), lorsque l’homme —qui s’était aspergé d’essence— a été interpellé par des policiers et conduit au commissariat d’arrondissement.

C’est par une immolation, celle de Mohamed Bouazizi le 17 décembre à Sidi Bouzid, que le soulèvement tunisien avait commencé.

Enlevée et violée la nuit du Nouvel An

Une jeune Russe  de 21 ans a été enlevée dans la nuit de vendredi à samedi, dans le 12e arrondissement de Paris, puis abandonnée dans une station service de l’Essonne, relate Le Parisien. Une Danoise est morte après un accident de la circulation. Tout va bien, selon le ministre.

De passage à Paris pour le Nouvel An, la jeune femme «venait d'être prise en charge avec une amie par un automobiliste, qui leur a proposé de les reconduire à leur hôtel», explique le site Internet du quotidien régional. «Le conducteur s'est arrêté, quelques mètres plus loin, après avoir fait monter les deux jeunes femmes dans son véhicule, en demandant à l'une des deux de descendre pour aller lui acheter un paquet de cigarettes, confie une source proche de l'affaire. L'homme n'a pas attendu qu'elle revienne et est parti dans une direction inconnue avec sa victime». Violée et frappée à plusieurs reprises par son agresseur, la jeune femme a été retrouvée au petit matin à Montgeron, dans l’Essonne.

La même nuit, cette fois dans le 18e arrondissement (boulevard de Clichy), c’est une mère de famille danoise qui a été renversée, vers une heure du matin, par un automobiliste qui a pris la fuite. La dame, qui venait de passer le réveillon en famille, est décédée à La Pitié Salpétrière.

Selon un communiqué diffusé sur le site du ministère de l’Intérieur, il n’y a pas eu d’incident majeur pendant la nuit de la Saint-Sylvestre.

Les familles des victimes apprécieront la nuance…

F. A., photo d'archives: une voiture de police en stationnement à Ménilmontant, lors des élections municipales de 2008

Une interpellation a eu lieu dimanche dans le cadre de l'enlèvement suivi de viol, à lire ici. [mise à jour du mardi 4 janvier 1h30]

Un magasin de jouets braqué pour quelques centaines d’euros

Le magasin de jouets La Grande récré de la Porte des Lilas, dans le 20e arrondissement, a été braqué mercredi soir, une demi-heure avant sa fermeture, indique Le Parisien sur son site Internet.

Sur les deux braqueurs cagoulés, l'un a fait monter le personnel à l'étage tandis que l’autre se faisait remettre une partie de la recette du jour. «Le montant du préjudice n'est évalué cependant qu'à quelques centaines d'euros», précise Le Parisien.

Ce matin, sur BFMRadio, Franck Mathais, porte-parole des magasins, indiquait que les magasins spécialisés étaient repassés «depuis plusieurs années» devant les grandes surfaces et expliquait comment il avait pu faire face à des problèmes d’approvisionnement (entretien en réécoute ici, durée: 7 min.).

Un entretien où l’on apprend que les magasins de La Grande récré ont été réapprovisionnés hier en toupies Beyblade, dont le stock s’était épuisé en un stock record, et seront réapprovisionnés au lendemain de Noël.

La Grande récré organise jusqu’au 24 décembre la hotte de l’amitié.

La victime était un policier !

Un policier parisien, victime du vol du pot d’échappement de sa moto personnelle, a procédé lui-même à l’identification du receleur de l’objet, relate PPrama, l’infolettre de la préfecture de police (PP) dans son édition n°141 du mercredi 15 décembre.

Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, un policier de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Paris (CSI75) se fait voler le pot d'échappement de sa moto personnelle stationnée à son domicile. 

Il décide alors d'en acheter un autre, mais en passant par un site de vente en ligne. C’est là qu’il découvre avec étonnement «une annonce pour un pot similaire à celui qui vient de lui être volé», explique la PP.

Le policier volé avise sa hiérarchie qui décide «de mettre en place un dispositif d'interpellation». Le vendeur est contacté et un rendez-vous est fixé au 4 décembre à la gare Saint-Lazare.

Accompagné d'un ami, le vendeur se présente au rendez-vous et montre le pot au policier «qui reconnaît formellement l'accessoire», précise PPrama. Les deux receleurs «malchanceux» étaient «déjà connus» pour des recels de vols. Ils ont été interpellés et présentés au service d’accueil, de recherche et d’investigation judiciaires du 8e arrondissement (SARIJ 8).

C'est ce qui s'appelle clairement… un manque de pot.

Fermeture du XIII : dix interpellations

Le Collectif XIII (page Facebook ici), installé 13 rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement,  dans les locaux historiques des agences Gamma-Rapho, Keystone et autres (groupe Eyedea), organisait samedi 27 au soir sa dernière soirée.

«Vu que c'est la dernière, on programme des animations toute la nuit. Vu que c'est la dernière, on ouvre CINQ étages de plus ! Vu que c'est la dernière, on ramène du lourd», avait notamment écrit le Collectif XIII sur Facebook pour annoncer l’événement. Du “lourd”, au point que les voisins ont été amenés à appeler la police, qui a été accueillie par des «jets de projectiles» selon la préfecture de police (PP).

Sur Facebook, sur les plus de dix mille invités, un bon millier avaient confirmé leur présence. Ils étaient «environ 400», selon la police, vers 1h30, lors de l’intervention des forces de l’ordre. La soirée devait durer jusqu’à 5h du matin, mais la PP a sifflé la fin vers 3h, interpellant dix participants pour «incitation à l’émeute» et «jets de projectile» en direction des forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.

En 2007, à la même hauteur de la rue d'Enghien (au n°18), la présence d'un autre locataire avait passablement irrité les riverains, qui avaient créé des blogues de sauvegarde, comme Un charter pour Neuilly ou Rentre chez toi.

Géolocalisés par leur victime

Les progrès technologiques aident parfois de façon assez spectaculaire, comme le montre cette histoire tirée de PPrama, l’infolettre hebdomadaire de la préfecture de police de Paris (PP) dans son n°138 du 24 novembre.

Le 19 novembre, un homme de 44 ans, se trouve en terrasse d’un restaurant du 19e arrondissement. Il est abordé par deux jeunes qui, détournant son attention, en profitent pour lui voler son smartphone.

A malin, malin et demi: grâce à une application, il parvient à suivre via Internet, le déplacement de son téléphone, appelle la police et guide, en direct, une équipe de la brigade anti-criminalité du 10e arrondissement (BAC10) depuis la Gare du Nord jusqu’à une voie grande ligne, explique la PP.

Les policiers repèrent alors deux jeunes en train de manipuler un smartphone. Vérification faite: il s’agit bien de celui «pisté» et recherché depuis le 19e arrondissement. Un second appareil est trouvé sur eux (également volé), dont le propriétaire est identifié.

Les deux jeunes, âgés de 16 ans, sont identifiés par les victimes. A l’issue de leur garde à vue, ils ont été remis en liberté avec un rappel à la loi.

Sur le site de la PP: Attention à votre smartphone