7ici que ça se passe

Un muguet cher, une vente réglementée

Le muguet sera cher cette année, et vite périssable. La préfecture de police (PP) rappelle à l’occasion la réglementation en vigueur depuis avril 1988…

La faute à la météo, au printemps trop précoce et trop ensoleillé pour les cultures, le muguet a éclos trop tôt. Produit de saison par excellence, il a dû être cueilli dans sa majorité avec plus d’une semaine d’avance. On en trouvait, d’ailleurs, du beau, dimanche dernier, dans le 20e arrondissement. Mais celui de demain, jour symbolique, risque de ne pas passer la journée.

La PP rappelle qu’un arrêté municipal du 12 avril 1988 prévoit que la vente du muguet, le 1er mai, à Paris, est autorisée sous certaines conditions.

Le muguet doit être vendu “en l’état”, c’est-à-dire ni en pot, ni en préparation florale. Le point de vente doit être distant de plus de 40 mètres d’un lieu de vente habituel d’un fleuriste professionnel.

«La violation de ces dispositions est passible d’une contravention de 1ère classe. Dans ce cadre, la saisie des marchandises n’est pas prévue», précise la PP.

Mais les autres jours  «la vente du muguet sans autorisation municipale constitue une contravention de 4e classe prévue et réprimée par l’article R.644-3 du code pénal ou, à l’appréciation du parquet, un délit puni d’une peine de 6 mois d’emprisonnement et 3 750€ d’amende prévu et réprimé par l’article 446-1 du code pénal. Dans le cadre du délit, la saisie des marchandises est prévue».

Dimanche 1er mai 2011, les traditionnelles clochettes blanches, payées l'an dernier 42 centimes le brin à Rungis, devraient coûter (chez le fleuriste comme à la sauvette) plusieurs dizaines de centimes de plus que l'an dernier. Selon les indications de Reuters, Monceau Fleurs affichera à Paris 2,90€  la paire de clochettes et 8€ environ pour le pot de trois brins.

F. A., photo morgueFile

Le Donqui foot au Monte-en-l'Air

Se présentant comme un «dictionnaire rock, historique et politique du football», le Donqui foot, dont la sortie est annoncée le 5 mai chez Don Quichotte éditeur, sera en vente-dédicace le 4 mai au soir au Monte-en-l’Air, dans le 20e arrondissement.

Rédigé par le journaliste Hubert Artus (également chroniqueur littéraire) et préfacé par Abd Al Malik, le Donqui Foot «passe en revue tout ce qui relie l’histoire du ballon rond à l’Histoire des hommes, depuis le jour où les premières règles en furent posées», indique la note de l’éditeur.
Il traverse trois siècles de football: le XIXe, celui du «people’s game» aristocratique, devenu sport ouvrier et populaire, le XXe des footballs nationalistes qui évoluent en sports de masse mondialisés et le XXIe du «foot business», discipline dont les outils, les équipements et la représentation sociale n’ont plus rien à voir avec les origines.
Qui se souvient de la courte guerre qui opposa le Honduras au Salvador à la suite d’un match de foot? Qui connaît l’histoire d’Adidas? L’itinéraire des footballeurs ouvriers de Sedan? Le drame de Ray Kennedy, l’un des meilleurs footballeurs anglais? Qui se rappelle Djamel Zidane, Salah Assad et l’épopée algérienne qui finit en tragédie? Qui sait la vraie histoire de la conception d’un maillot?

Des extraits de l’ouvrage doivent paraître dans le prochain Optimum, selon le site Internet de l’éditeur.

Le Donqui foot

Hubert Artus, préface de Abd Al Malik

496 pages, 19,90€

Soirée signature-cocktail le mercredi 4 mai, de 19h à 22h

Le Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant / 2 rue de la Mare

Souvenir des déportés au Père-Lachaise

Ce dernier dimanche d’avril, à l’occasion de la Jounée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation, une cérémonie est organisée par la mairie du 20e arrondissement, avec le comité "Mémoire Vive, Mémoire Commune", les associations de déportés, les familles et amis des déportés du Convoi 73.

La cérémonie de ce dimanche 24 avril se tiendra à partir de 11h au cimetière du Père-Lachaise en présence de Frédérique Calandra, Maire du 20e et de Pascal Joseph, adjoint en charge de la mémoire et du monde combattant. Les élus d’arrondissement fleuriront les seize stèles commémorant la déportation et les porte-drapeaux leur rendront hommage.

Le cortège se rendra en procession au monument aux morts de la mairie du 20e au son du Chant des Marais. Des gerbes et des coussins seront déposés en mémoire des déportés par les élus et leurs représentants. Après la sonnerie aux morts et le salut des porte-drapeaux, la chorale Jacinta’s Zingers interprètera le chant Yiddish Zog nit keyn Mol.

Les invités se rendront par la suite à la salle des fêtes de la mairie du 20e, où un message du Secrétariat à la Défense et aux Anciens Combattants sera lu, ainsi qu’un message de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes.

Un extrait des témoignages des enfants juifs déportés à Bergen-Belsen sera projeté puis la Maire du 20e prononcera une allocution. La cérémonie se terminera par un vin d’honneur.

F.A., illl.: copie du Journal officiel du 15 avril 1954 sur le Souvenir des Déportés

Rendez-vous est donné à 11heures, au cimetière du Père-Lachaise, devant le monument du Camp de Flossenbürg (avenue circulaire, entrée par la rue des Rondeaux ou par la rue de la Réunion)

Solidarité Cité du Labyrinthe

Suite à l’incendie de la Cité du Labyrinthe, dans la nuit du 13 au 14 avril, les habitants ont dû évacuer les lieux en pleine nuit, dans la précipitation.

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Copie d'écran du 75020fr du 18 avril

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La mairie du 20e arrondissement a mis en place depuis le 19 avril 2011 un «relais solidaire» où les habitants et les associations peuvent déposer des produits de première nécessité (vêtements, hygiènes, jouets pour enfant…) destinés aux sinistrés du 6 cité du Labyrinthe, indique un courriel reçu du Pôle démocratie locale (PDL20).

Ce relais solidaire est situé dans un local de la mairie, à l’angle de la rue Belgrand et de la rue du Japon. Il est ouvert de 14h à 19h, du lundi au vendredi.

Hier jeudi 21 avril, une information judiciaire a été ouverte pour «destruction volontaire par incendie». Le dossier a été confié au juge d’instruction parisien Renaud Halem.

Avec la découverte de traces d’hydrocarbure à proximité du départ présumé du sinistre, les enquêteurs privilégient la piste d’un «acte volontaire». Et cherchent à voir s’il y a un lien avec un début d’incendie perpétré voici peu non loin de là. Cette piste avait été donnée dès le premier jour aux élus de l’arrondissement, à qui il avait été demandé de garder le silence, comme l’indique la capture d’écran ci-dessus, tirée de ce billet du 75020fr qui a recommencé à paraître cette semaine après rénovation.

Parmi les cinq victimes, quatre étudiantes étrangères.

La seconde abolition de l’esclavage

Mardi 10 mai, la mairie du 11e et l’association Protea organisent une projection-débat autour du documentaire de Didier Roten, «Vers la seconde abolition de l’esclavage dans les colonies françaises» (fiche, extrait et commande ici).

«La seconde abolition de l’esclavage reste encore aujourd’hui au cœur de toutes les controverses», écrit la mairie d’arrondissement sur son site Internet.

Ce documentaire traite du développement des mouvances philanthropiques en Europe, conjuguées aux multiples formes de résistances développées par les esclaves entre le rétablissement de l’esclavage en 1802 et la seconde abolition de 1848.

La projection sera suivie d’un débat animé par Bruno Maillard, docteur en Histoire et Civilisation, chercheur à l’Université Paris Est.

Documentaire de Didier Roten (52 mn, Anekdota productions, 2010).

Mardi 10 mai, 19h30, Salle des fêtes - Mairie du 11e - entrée libre

Incendies : chiffres et conseils après le drame de la Cité du Labyrinthe

A la suite de l’incendie de la Cité du Labyrinthe, à Ménilmontant, la préfecture de police de Paris rappelle quelques chiffres,  ainsi que les règles valables pour les immeubles d’habitation.

Dix-huit personnes sont décédées dans des incendies en janvier et février 2011, soit autant que sur la même période de l’année précédente.

Que faire en cas d’incendie ? Quelles sont les obligations des constructeurs ? Que doit-on faire, avant 2015, dans les immeubles déjà bâtis ? Comment faire face à un incendie ?

La réponse à ces questions se trouve ici.

Parmi les cinq personnes décédées à Ménilmontant dans la nuit du 13 au 14 avril se trouvaient quatre étudiantes, une Américaine, une Australienne, et deux Suédoises. Les deux premières étaient à Sciences Po, les deux autres à la Sorbonne. Les enquêteurs explorent la piste criminelle, sans toutefois exclure les autres.

ZAC Pajol : visite avant réhabilitation

Avec ses 3.500 mètres carrés de panneaux solaires photovoltaïques, la Halle Pajol, située au cœur du quartier La Chapelle dans le 18e arrondissement, va devenir la première centrale solaire photovoltaïque urbaine en France, rappelle la Ville de Paris sur son site Internet.

Dans un sujet agrémenté de vidéos, la Ville présente ce qui s’annonce comme «l'un des éco quartiers les plus exemplaires» et indique que ce projet «veut apporter la sérénité et le calme qu’il faut pouvoir s’offrir dans une ville dense et riche comme l’est Paris et le quartier concerné.»

Il est possible d’aller visiter ces anciens hangars Sernam, du lundi au vendredi, en s’inscrivant au préalable au 01 71 28 50 56.

visite gratuite, illustration Ville de Paris

A lire, sur Le Moniteur, la présentation du projet en mars 2008, avec portfolio

Attention au train !

Le dernier passage à niveau en activité se trouve dans le 20e arrondissement, rue de Lagny, explique Jacques sur son blogue Le Piéton de Paris.

Fin connaisseur et amoureux d’un Paris où il a presque grandi et qu'il a toujours connu, Jacques est jeune retraité à Aubervilliers et travaillait dans le corps médical à Neuilly-sur-Seine. Passionné tant par Les Halles que les Abattoirs de La Villette (tous deux disparus) ou des endroits insolites qui perdurent, il «profite» de sa paisible retraite pour parcourir Paris, appareil en bandoulière, et tient à jour (hélas irrégulièrement) son blogue.

Sa plus récente note, publiée le 6 avril, porte sur le dernier passage à niveau parisien encore en service, utilisé par les rames de la ligne 2 de la RATP. Ce passage à niveau traverse l’ancien Chemin de la Pissotte qui, depuis 1877, s’appelle Rue de Lagny… car elle conduisait à la ville de Lagny, à moins de trente kilomètres de là.

En texte et photos, l’histoire de ce passage est racontée ici.

Pour ma part, j'ai souvenir d'avoir vu passer Rue d'Avron, mais au-dessus de la chaussée, les derniers trains. Je crois que c'était fin 1995, un an avant que je ne quitte le secteur Plaine-Lagny pour le quartier Amandiers-Ménilmontant.

F. A., photo: Jacques Brice

La Saugrenue au Pascalou

Dimanche 17 avril, dans l’après-midi, le Balluche de La Saugrenue se pose au Pascalou, 14 rue des Panoyaux, dès 19 heures, après avoir passé son samedi “au 104”, au bal de La Baronne, et avant sa tournée de Printemps, qui commence dès la semaine prochaine en Italie.

Le quintette new-musette du Balluche de La Saugrenue (MySpace ici) est composé de Nina La brume (Anne Ratsimba, chant), Flo la Bretelle (Florent Sepchat, accordéon), Pedro le Basque (Pierre Mager-Maury, guitare manouche), David l'Ampoule (David Forget, Contrebasse) et Jean-Jean la Taxe (Jean-François Caire, Batterie / Annonceur).

Leur 1er album "Root's Musette" est sorti en 2010 en auto-production. Une édition japonaise a été réalisée en 2010 également, et le groupe va enregistrer un album destiné à la diffusion italienne en mai 2011.
Le Balluche de la Saugrenue dispose d'une caravane-scène, qui permet aussi d'investir des lieux pas forcément faits pour la musique, comme les parvis, jardins, rues, cours,… Il semble que la météo s'annonce assez clémente pour ne pas s'en servir dimanche.

Cinq morts Cité du Labyrinthe

Cinq personnes sont décédées cette nuit Cité du Labyrinthe, dans le quartier des Amandiers, voulant échapper à l’incendie qui avait pris dans leur immeuble, situé côté rue de Ménilmontant.

Les sapeurs-pompiers, qui ont bloqué la circulation jusqu’en fin de matinée jeudi, sont intervenus en allant puiser l’eau rue des Panoyaux, devant le CAT-CAJ de Ménilmontant.

Il s’agirait de l’incendie le plus meurtrier à Paris depuis 2005, année de plusieurs sinistres, dont celui du Paris-Opéra, qui avait fait 25 morts, dans la nuit du 14 au 15 avril.

Le récit est à lire ici.