Le conseil régional a voté cette semaine en séance plénière, une nouvelle politique qui renforce son rôle dans le domaine sanitaire, indique un communiqué publié sur le site Internet du Conseil régional de l'Ile-de-France.
Selon le constat fait par les élus, l'espérance de vie est de deux ans plus élevée à Paris, dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine qu’en Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et le Val-d'Oise.
Réduire ce type d’inégalités de santé en Île-de-France est donc le "fil rouge" de la nouvelle politique régionale qui a été votée, ce jeudi 27 septembre, par le conseil régional réuni en séance plénière sur proposition de Jean-Paul Huchon et Laure Lechatellier, la vice-présidente EELV en charge de l’action sociale, de la santé et du handicap.
Sur la région, 29 territoires sont considérés prioritaires et 21 "fragilisés", en matière d'accès à la médecine dite "de premier recours", c'est-à-dire sans aller d'abord voir le médecin-agitant (généralistes, dentistes, gynécologues, ophtalmologues). Dans ces zones, le conseil régional souhaite mettre en place des «contrats régionaux d’exercice sanitaire» afin d’aider financièrement les étudiants en médecine, infirmiers, kinés ou sages-femmes à s'y installer.
Moyennant quoi, ils pourront recevoir une subvention de 700€ par mois, cumulable avec d’autres allocations. En compensation, ils s’engageront à exercer sur ce territoire pendant trois ans, en secteur 1.
Pour les professionnels de santé déjà installés dans ces zones, la Région souhaite renforcer son soutien aux structures d’exercice collectif: centres de santés (pour les médecins libéraux), maisons de santé et pôles de santé. L’enveloppe annuelle de 100.000€ qui leur était jusque-là consacrée est triplée.
En sus des professionnels de santé et de ceux en devenir, les élus régionaux ont également pensé aux jeunes: l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (qui vient de franchir le cap des dix mille bénéficiaires au bout de deux ans d'existence) ne sera plus réservée aux étudiants, mais étendue aux jeunes apprentis en insertion.
F. A.
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