Sur le réseau social twitter, les francophones aimant les bons mots connaissent @Pierrederuelle et l'aiment pour ça, avant tout. Ils le découvrent depuis peu pour son efficace relais sur les Tunisiens réfugiés à Paris, et principalement ceux de #Botzaris36.
Pierre Deruelle, c’est un informaticien de trente-cinq ans, installé à Bordeaux, et qui n’a pas mis les pieds dans l’Est parisien depuis l’arrivée des migrants tunisiens de l’après-14Janvier. Pierre Deruelle, c’est aussi un homme, un «humaniste» dit-il, qui, avec les mêmes initiales qu’un amoureux de l’Est parisien disparu trop tôt (Pierre Desproges), distille un humour raffiné, parfois dans l’absurde, parfois dans l’extrême, mais sans dérapage, où chaque mot est pesé.
Le compte @Pierrederuelle est ce que d’aucuns appellent un «gros compte», à savoir un chouïa plus de 6000 abonnés (des followers dans le jargon twitter pour les débutants). Soit près de deux fois plus que votre ouaibemaître.
Mais voilà-t’y pas que, depuis quelques semaines, les tweets de @Pierrederuelle ne sont plus humoristiques. Du jour au lendemain, l’informaticien bordelais a changé son fusil d’épaule et sa veille informatique le fait relayer tout ce qu’il trouve intéressant à Paris, et notamment dans le 19e arrondissement… Rue Botzaris et aux Buttes-Chaumont, plus précisément. Sans pour autant subir une hémorragie de followers.
Hier, «ni journaliste, ni chroniqueur, ni écrivain» mais simplement «citoyen français», Pierre Deruelle a pris sa plume son clavier et a commis un intéressant sujet sur les relations franco-tunisiennes.
F. A.
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