Se mettant pour le première fois derrière un clavier autre que celui de son smartphone, @MsTeshi, qui a passé une semaine en immersion au 36, rue Botzaris et se trouve présentement au Parc des Buttes-Chaumont, prévient qu’elle ne lâchera rien.
Dans #Botzaris36 ou comment je me suis retrouvée dans un gros bordel, elle rappelle qu’elle était arrivée sur place dès le 31 mai. Elle avait du reste illustré cet article où, déjà à l’époque, j’indiquais que l’immeuble du 36 était considéré comme «le siège de la barbouzerie», me basant sur des récits qu’on avait pu me faire des années auparavant et sur le maigre fruit de mes recherches, comme j’allais le détailler le 9 juin.
On trouve dans ce récit (richement agrémenté de photos et de vidéos) quelques détails croustillants sur les divers rebondissements qui ont émaillé l’occupation du 36. Et sur le rôle de certaines personnes.
«Je ne suis pas tunisienne, ni franco-tunisienne. Je suis française. Eurasienne même pour tout avouer. Ma propre famille maternelle a connu la guerre du Viêt Nam et les boat-people. Je ne suis pas syndiquée, ni engagée politiquement où que ce soit», précise @MsTeshi. Exaspérée par le silence médiatique sur ces Tunisiens jetés à la rue. Un silence furtivement et élégamment brisé ce matin sur Europe1 par Guy Birenbaum dans sa chronique à écouter ici.
Et elle prévient: «les médias, vous aurez Wallou tant qu’aucune solution pérenne ne sera trouvée pour la trentaine de jeunes qui sont dehors en ce moment même et que l’on harcèle de toutes parts pour qu’ils dégagent», par rapport aux divers documents informatiques qu’elle a pu sauvegarder.
C'est clair… C'est à lire ici.
Depuis le 31 mai, la situation en temps réel sur twitter par un clic sur #botzaris36
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