Un an après le séisme meurtrier qui a frappé Haïti, Jacques Schwarz Bart (Brother Jacques, comme l’URL de son site l’indique) et sa compagne Stephanie McKay (site ICI) se produiront au New Morning (10e arrondissement), le 12 janvier, en vue de collecter des dons pour Bibliothèques sans Frontières (BSF).
Jacques Schwarz-Bart, fils de Simone et André, et Stephanie McKay seront les maîtres d’œuvre de cette soirée soul, jazz et funk destinée à soutenir Haïti et à l'action de Bibliothèques sans Frontières en Haïti.
Le soutien de l'éditeur Wolters Kluwer France à cette soirée (Groupes Liaisons et Lamy) s'inscrit dans le cadre d'un partenariat avec BSF initié en octobre 2009. L'éditeur s'est ainsi engagé à effectuer régulièrement des dons d'ouvrages aux bibliothèques que l'association BSF soutient à travers le monde.
Rise Above, le dernier album de Brother Jacques dont est extraite la vidéo Feel so Free ci-dessus, est partiellement en écoute sur le site des disques Dreyfus, partenaires de la soirée.
Réservations des places sur Digitick (de 21 à 31€).
Shout for Joy – Noël sacré est sorti en novembre 2010 chez Arte verum, le label de Barbara Hendricks. Enregistré début septembre en Suède, et contenant vingt-trois titres, c’est le nouvel opus de l’artiste sur le thème de Noël (durée : 78 minutes).
L’auteur de Ma Voie (aux Arènes, avec un CD inédit dedans), sera en concert à Paris en mars 2011.
En attendant, pour les Parisiens et résidents d’Ile-de-France uniquement, le service multimédia de la Ville de Paris a mis en ligne un quizz pour gagner des CD.
Ce lundi soir, Arno est attendu au Casino de Paris dans le cadre de sa tournée avec l'album Brussld, sorti fin mars.
Depuis Jus de Box (sorti en 2007), Arnold Charles Ernest Hintjens (patronyme de Arno) n’avait pas sorti d’album. Sauf des «best-of» et autres «cocktails» (comme celui-ci en avril 2008, avec plain de reprises, de Dick Annegarn à Jane Birkin). D'où mon choix vidéo pour Les Yeux de ma mère (1995, paroles ici), personnel, indémodable et toujours émouvant, et cette fois dans un récent enregistrement, mis en ligne en juin 2009 à l'occasion d'un entretien à la télé flamande. Entretien aussi déjanté que celui dont il nous gratifie à ses passages sur les écrans français.
Brussld, en vente depuis fin mars 2010 en CD et en digital, est le dix-huitième du sexagénaire flamand. La sortie de cet opus l’avait déjà mené à Paris, au Casino, le 1er juin, mais une date supplémentaire a été décidée pour ce soir. Il reste quelques places en catégorie 2 ici.
Deux ans après leur passage remarqué au Zénith, dans le 19e, les Tabou Combo y redémarrent leur nouvelle tournée samedi 6 novembre. Leur nouveau disque, en cinq langues, sort à la fin du mois. Ambiance garantie.
C’est avec une reprise de Independance cha cha, par leurs soins rebaptisée Rumba Libèté (ci-dessus en vidéo cet été à New York), que Tabou Combo rend hommage, cinquante ans après la création à Bruxelles de cette chanson, aux indépendances africaines et à Patrice Lumumba, Premier ministre de la République démocratique du Congo, assassiné en 1961.
Le groupe haïtien, qui a désormais passé les quarante ans, travaille présentement au projet Indépendances, avec Microfundo pour le microfinancement (cliquer ici pour lire, en anglais).
Toujours en forme, les Tabou Combo, puisque repérés cet été sur le blogue de Serge The Concierge, à New York, à l’occasion de la Fête de la Musique, où ils se produisaient avec les Angevins Denis Péan et Richard Bourreau (de Lo’Jo), à Central Park.
Selon ce qui est indiqué sur leur site, entre Paris et la Guadeloupe (du 19 au 21), les Tabou Combo passeront par Marseille (le 10) et Chicago (le 13).
Dans leur nouvel album, intitulé Kompa To The World et qui sort en cette fin d’année chez Aztec Music, figurent onze titres : Gad Etaw, Kouraj, Happy Birthday, Haïti survivra, Anye kitel ato, Lagem poum alé, Atansyon wap chache, A mi me gusta el kompa, L’Argent ne fait pas le bonheur, Rumba Libèté (Independance cha cha), Prejije (remake). Onze, c’est aussi le nombre de musiciens des deux générations qui sont attendus ce samedi 6, à partir de 20h, au Zénith de Paris, de deux générations différentes. L’album, quant à lui, est interprété en cinq langues —selon les morceaux— anglais, français, espagnol, créole et lingala, d’où son titre.
On est loin des deux musiciens de Pétion-Ville (Albert Chancy et Herman Nau) qui, en 1967, sous le nom de “Los Incognitos”, couraient les petits concerts en Haïti avant d’aller s’installer, en 1970, à New York et de lancer la petite entreprise Tabou Combo, depuis devenue un phénomène planétaire.
Comme l’indique ici le Guardian de Trinidad & Tobago, le chanteur Yves Joseph, pilier de Tabou Combo, se trouvait la semaine dernière à la cérémonie des Sunshine Awards 2010 pour recevoir un trophée en reconnaissance des efforts de secours que le groupe a pu faire pour Haïti.
F. A.
• Le groupe est à la recherche d'un chanteur de 18 à 35 ans. Lire l'annonce sur la page MySpace de Tabou Combo, sur la colonne de droite.
(Pour lire en musique, cliquer ici, ouvrir une deuxième fenêtre) Afin de poursuivre son parcours initiatique et ses itinéraires thématiques, le Festival Vibrations Caraïbes (édition 2010) rend hommage aux femmes. Dans leur diversité culturelle, dans leurs actes de création artistique, les femmes sont les emblèmes des sociétés africaines, européennes et caribéennes…
Pour sa cuvée 2010, le Festival Vibrations Caraïbes, sous le thème «Amazones», convie le public à vivre des moments inédits grâce à des croisements fertiles entre artistes Femmes issues des «trois continents atlantiques» (Caraïbes, Afrique, Europe), dans tous les champs de la création contemporaine : musique, littérature, arts visuels, sciences sociales et cinéma.
Au programme, dix jours d’immersion totale au cœur de la création artistique faite femme.
Une plongée dans les courants multiples des musiques actuelles et traditionnelles de la Caraïbe entre Afro-Cuban Jazz, Calypso, Rake’n’Scrape et Rhytming Spirituals, Mélodies créoles, performances poétiques et slam à la Maison des Cultures du Monde. Une exposition collective d’Art contemporain de la Caraïbe et des Amériques au Musée du Montparnasse aussi.
Le 14 novembre, clôture du festival à la Bellevilloise, dans le 20e arrondissement, à partir de 18h, pour un Bal créole autour de la nouvelle scène créole, avec Steevy Mahy, Goldee et Inès.
La plume de Césaire et les percussions traditionnelles antillaises font bon ménage dans Pawòl a Kò, Pawòl a Ka, le spectacle de danse contemporaine que donne le Théâtre de La Reine blanche ce 24 octobre et le 7 novembre, à 16 heures (extrait vidéo).
C’est un univers du type de celui de Ti Jean L’Horizon, personnage de conte créole analysé ici par Ina Césaire) qu’approche le danseur. Un univers foisonnant d’images, de tension et suspension, où éloquence et silence ne constituent que divers aspects d’une même quête : accueillir les traces héritées des ancêtres tout en balisant son chemin singulier de l’ombre vers la lumière.
En deuxième partie, durant seize minutes, Doukoulanm, solo féminin par Ghislaine Décimus.
Dimanche 24 octobre et dimanche 7 novembre, à 16 heures, entrée 18€ (TR : 13€)
Théâtre de La Reine blanche, 2 bis passage Ruelle (18e), métro La Chapelle ou Max Dormoy
Durée : 45 min. Chorégraphie et danse : Max Diakok, textes extraits de Cahier d’un retour au pays natal (de Aimé Césaire), avec Roger Raspail et Dominique Tauliaut aux percussions en direct. Montage sonore de Patrick Nupert, création lumières de Jean-Pierre Népost. Production : Cie BOUKOUSOU
Nombreux furent les hommages rendus le mois dernier, jusqu’à la ministre de l’Outre-mer partie sur place pour les funérailles. On en retiendra cependant un, particulièrement pertinent puisqu’unissant la Guadeloupe et la Martinique sous les plumes de Gérard Delver et Patrick Chamoiseau, intitulé tout simplement… Pour Patrick Saint-Eloi.
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